Dossier Présidence française de l’Union européenne économie, monnaie, finances : l’heure de la cohérence ? Jacques MIstral Directeur des études économiques de l’Ifri et membre du Conseil d’analyse économique L’incompréhension qui s’est développée au sein du couple franco-allemand depuis un an handicape l’Europe. L
Publié le 4 févr. 2008 à 101A cinq mois de la présidence française de l'Union européenne, le commissaire européen aux Transports et vice-président de la Commission, Jacques Barrot, a présenté vendredi dernier ses principaux chantiers pour 2008. Dans la continuité de 2007, les grandes priorités restent le développement de modes de transport moins polluants, la levée des dernières barrières intra-européennes et le renforcement de la protection des voyageurs. Mais le commissaire a également insisté sur la nécessité d'augmenter les moyens financiers de l'Union européenne pour mener à bien les grands projets lancés ces dernières années. Je souhaite que la présidence française [qui débutera le 1er juillet prochain pour une durée de six mois, NDLR] soit l'occasion d'aborder la question du budget de l'Union, trop limité, a-t-il déclaré. Il ne représente que 30 % de celui du Pentagone. C'est insuffisant comme l'ont montré les difficultés rencontrées sur les projets Galileo et de réseaux transeuropéens de transports RTE. »Transports alternatifs Jacques Barrot prévoit ainsi de réunir, les 5 et 6 mai prochains à Ljubljana Slovénie, les ministres des Transports des 27 pays de l'Union pour évoquer le financement des grands corridors de transports européens, comme la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Berlin et Palerme ou la liaison ferroviaire Lyon-Turin-Budapest. Si l'on veut donner une suite au Grenelle de l'environnement, il est indispensable de construire ces grands corridors, alternatives à la route pour le transport de voyageurs et de marchandises », souligne le commissaire aux Transports. Ce dernier voudrait également que les recettes générées par la future écotaxe », qui pourra être imposée aux poids lourds vers 2009-2010, soient affectées à la modernisation du réseau routier ou au développement de modes de transports alternatifs. Nous allons mettre en place un cadre juridique pour ces péages, afin que le transport routier intègre dans ses coûts la pollution, le bruit et la congestion des routes, qui représentent 80 % des émissions de gaz à effet de serre », explique-t-il. Espace maritime sans barrièresAutre priorité pour cette année la création d'un Espace maritime sans barrières », afin de lever les obstacles administratifs à la circulation des navires entre les ports de l'Union européenne. Aujourd'hui, un bateau qui va d'Amsterdam à Bilbao doit accomplir les mêmes formalités que s'il venait de Chine », explique Benoît Le Bret, chef de cabinet de Jacques Barrot. Une proposition législative abolissant les contrôles administratifs pour les trajets maritimes intra-européens sera donc déposée en septembre prochain. Dans le même esprit, la Commission poursuivra ses efforts en faveur du ciel unique » européen, doté d'un système unifié et modernisé de contrôle du trafic aérien projet Sesar. La Commission devrait annoncer en juin les noms des partenaires industriels pour ce programme de 2,1 milliards d'euros. Le renforcement de la protection des voyageurs, illustré par l'introduction, l'an dernier, d'une nouvelle réglementation sur les droits des passagers aériens, donnera lieu à de nouvelles propositions, dans le domaine maritime. Après le procès Erika, qui a reconnu la faute du groupe Total, Jacques Barrot souhaite inscrire la responsabilité des armateurs pour toutes formes de pollution » dans les textes européens, via un nouveau paquet » de mesures législatives. Je ne veux pas finir mon mandat avant d'avoir mis en oeuvre ce troisième paquet maritime », conclut-il.
2euros: Année: 2008: Sujet: Présidence française au Conseil de l'Union Européenne, Coloré(e) Période: Union Européenne (Euro) (1999 - 2022) Type de pièces: Pièces pour collectionneurs: Composition: Bi-Métallique: centre - nickelAlors que se tient, ce jeudi 23 avril, un Conseil européen des chefs d’État sur la réponse économique commune à la crise sanitaire, 38 sénateurs centristes appellent à davantage de coordination et à une solidarité accrue entre les États membres. Ce texte est cosigné par Hervé Marseille, président du groupe Union Centriste au Sénat, Jean-François Longeot, sénateur du Doubs, et 36 sénateurs centristes. La liste complète des signataires se trouve à la fin de cette tribune. La crise sanitaire, économique et sociale que nos sociétés affrontent est inédite. Elle est inédite par sa violence et son ampleur, provoquant un mouvement récessif global qui, en l’espace de quelques semaines à peine, déstabilise tous les pays du monde, et particulièrement les États européens. L’Union européenne et ses États membres venaient pourtant de tourner la page de la crise financière, comme en témoigne la récente sortie de la Grèce de huit ans de mise sous tutelle. L’Europe regardait collectivement l’avenir avec confiance, ambitionnant, entre autres, de devenir le premier continent neutre en carbone à l’horizon 2050 et le leader de l’économie numérique de demain. Le confinement quasi général de la population européenne semble, par son impact économique, reléguer au second plan ces ambitions. Mais si cette crise est inédite, elle n’est en rien insurmontable. Certes, les premières réactions ont été désordonnées et ont vu les intérêts des États membres se confronter dramatiquement. Le premier temps de la crise a également démontré les limites d’une réponse européenne dans un domaine — la santé publique — restant de la compétence des États membres. Toutefois, elle a également révélé que ces mêmes États membres ne pourraient relever un tel défi transnational et donc, par définition, commun, sans une vision et une coordination d’ensemble. Une action européenne venant compléter, et non se substituer à celle des États membres, est donc indispensable. Heureusement, et contrairement à la crise financière de 2008, la crise économique de 2009 et la crise des dettes publiques de 2010, la réponse européenne est, cette fois-ci, au rendez-vous La Banque centrale européenne BCE a mis en place un programme massif de rachats d’actifs atteignant le montant inégalé de 750 milliards d’euros, permettant de soutenir les pays en difficulté et de prévenir tout risque de manque de liquidités. La Commission européenne, pour sa part, entend coordonner la production d’équipements de protection individuelle et le rapatriement des ressortissants européens, finance les recherches sur un traitement et mobilise le budget de l’UE et la Banque européenne d’investissement BEI pour préserver l’emploi et aider les entreprises frappées par la crise. Mais surtout, elle a décidé d’appliquer une flexibilité maximale et inédite aux règles budgétaires afin d’aider les gouvernements à soutenir financièrement tant leurs systèmes de santé que leurs entreprises. Se pose désormais la question de l’Europe d’après. L’action européenne doit maintenant s’organiser dans le temps, et s’adapter en fonction de l’évolution de la crise que nous connaissons. Face aux défis communs, répondre collectivement est plus que jamais essentiel. Une Europe qui protège, ce n’est pas une Europe qui se cloisonne et dont les membres ferment unilatéralement leurs frontières faute de mieux. C’est au contraire une Europe qui organise une coopération décisive pour lutter efficacement contre le virus, une Europe qui coordonne les actions des États qui la composent. À court terme, les États membres ne pourront faire l’économie d’une approche concertée concernant la levée des mesures de confinement, faute de quoi de nouvelles flambées épidémiques pourraient survenir et prolonger la fermeture des frontières. La Commission et le Conseil ont justement présenté, mercredi 15 avril, une stratégie en ce sens, proposant des règles communes encadrant le déconfinement. Nous plaidons pour que les États membres s’y conforment, et coordonnent leurs stratégies. À long terme, nous considérons qu’une plus grande solidarité financière au sein de la zone euro et la mise en place d’une véritable union budgétaire ne peuvent plus attendre. À ce titre, nous saluons les mesures adoptées par l’Eurogroupe et qui doivent être entérinées par les chefs d’État et de gouvernement cette semaine jusqu’à 240 milliards d’euros de prêts du Mécanisme européen de stabilité MES, un fonds de garantie de 200 milliards d’euros pour les entreprises et jusqu’à 100 milliards pour soutenir le chômage partiel. Une fois la crise passée, il s’agira donc d’achever les chantiers qui auraient dû l’être il y a longtemps déjà, qu’il s’agisse de l’union bancaire afin d’assurer la solidité et la stabilité de la zone euro ou encore du budget de cette même zone euro dont l’esquisse reste largement insuffisante tant dans ses montants que dans ses ambitions. Nous affirmons que la crise actuelle doit être le moment de porter haut nos ambitions communes, car nous ne pouvons pas céder aux sirènes d’un nationalisme délétère. L’Europe doit, au lendemain de cette crise sans précédent, réaffirmer son autonomie stratégique dans la compétition mondiale. Elle doit accélérer la double transition engagée de son industrie vers la neutralité carbone et le leadership numérique. Enfin, elle doit veiller à ne pas s’isoler ou se perdre dans les affres d’un souverainisme nostalgique d’une économie planifiée. L’ensemble des enjeux auxquels nous faisons face, économiques et budgétaires aujourd’hui, stratégiques et environnementaux demain, imposent une réponse commune des États membres, élaborée dans la concertation entre eux et avec les institutions de l’Union. Face au danger mortel » que constituent l’épidémie et ses conséquences, c’est bien encore et toujours de solidarité dont l’Europe et ses citoyens ont besoin. Liste complète des cosignataires Hervé Marseille, sénateur des Hauts-de-Seine, président du groupe Union Centriste ; Jean-François Longeot, sénateur du Doubs ; Annick Billon, sénatrice de la Vendée ; Jean-Marie Bockel, sénateur du Haut-Rhin ; Michel Canevet, sénateur du Finistère ; Alain Cazabonne, sénateur de la Gironde ; Olivier Cigolotti, sénateur de la Haute-Loire ; Yves Détraigne, sénateur de la Marne ; Nassimah Dindar, sénatrice de La Réunion ; Elizabeth Doineau, sénatrice de la Mayenne ; Daniel Dubois, sénateur de la Somme ; Catherine Fournier, sénatrice du Pas-de-Calais ; Françoise Gatel, sénatrice d’Ille-et-Vilaine ; Jocelyne Guidez, sénatrice de l’Essonne ; Olivier Henno, sénateur du Nord ; Jean-Marie Janssens, sénateur de Loir-et-Cher ; Sophie Joissains, sénatrice des Bouches-du-Rhône ; Claude Kern, sénateur du Bas-Rhin ; Laurent Lafon, sénateur du Val-de-Marne ; Michel Laugier, sénateur des Yvelines ; Nuihau Laurey, sénateur de la Polynésie française ; Valérie Létard, sénatrice du Nord ; Anne-Catherine Loisier, sénatrice de la Côte-d’Or ; Pierre Louault, sénateur d’Indre-et-Loire ; Jean-Claude Luche, sénateur de l’Aveyron ; Pascal Martin, sénateur de la Seine-Maritime ; Pierre Médevielle, sénateur de la Haute-Garonne ; Jean-Pierre Moga, sénateur de Lot-et-Garonne ; Catherine Morin-Desailly, sénatrice de la Seine-Maritime ; Jacques Le Nay, sénateur du Morbihan ; Evelyne Perrot, sénatrice de l’Aube ; Gérard Poadja, sénateur de la Nouvelle-Calédonie ; Jean-Paul Prince, sénateur de Loir-et-Cher ; Sonia de La Provôté, sénatrice du Calvados ; Denise Saint-Pé, sénatrice des Pyrénées-Atlantiques ; Nadia Sollogoub, sénatrice de la Nièvre ; Lana Tetuani, sénatrice de la Polynésie française ; Sylvie Vermeillet, sénatrice du Jura.
30eanniversaire du drapeau européen Frappe: 400.000 + 5.000 BU + 7.500 BE . 2 € euro commémorative Belgique 2015 l'année européenne du développement Frappe: 235.000 BU + 15.000 BE 2 € euro commémorative Belgique 2014 150ème anniversaire de la Croix-Rouge de Belgique Frappe: 50.000 + 225.000 BU + 12.500 BE . 2014. 2013. 2012. 2 € euroÉconomie Les prévisions économiques de la Commission européenne laissent entrevoir un net creusement des déficits publics. Joaquin Almunia, le commissaire européen chargé des affaires économiques et monétaires, a rejeté, lundi 19 janvier, toute perspective d'"éclatement" de la zone euro. Récession inédite, déficits records, endettement massif, le souffle de la crise économique met cependant à rude épreuve la cohésion de l'union monétaire. En 2009, son produit intérieur brut devrait reculer de 1,9 %, d'après les prévisions en forte baisse dévoilées lundi par la Commission. Dans les seize pays de la zone, le chômage devrait passer de 7,5 % de la population active, fin 2008, à 10,2 % en 2010. A l'instar de l'Espagne et de la Grèce, les Etats membres les plus fragiles voient leur note financière révisée à la baisse par les agences de notation. Une série de pays en difficulté, dont la Grèce, l'Espagne mais aussi le Portugal, l'Irlande et l'Italie sont sanctionnés par les investisseurs internationaux l'écart entre les taux consentis sur les emprunts d'Etat se creuse comme jamais depuis la création de la monnaie unique voici dix ans. Aujourd'hui, la crise oblige les Etats plus exposés à payer une prime de risque de plus en plus importante, qui alourdit d'autant leur refinancement. L'euro avait au contraire permis de faciliter la convergence entre les pays membres de la zone avec les taux les plus bas, ceux de l'Allemagne. La situation donne des sueurs froides aux dirigeants européens. Les ministres des finances de la zone euro n'ont pu ignorer le sujet lors de leur rencontre mensuelle, lundi soir, à Bruxelles. La pression persistante mise par les marchés de capitaux sur tel ou tel pays frappé par la récession pourrait accélérer son éventuelle défaillance. Cet automne, les Vingt-Sept avaient dû se porter au secours de la Hongrie, un pays non membre de la zone euro, avec l'aide du FMI et de la Banque mondiale. Or, il n'existe pas de dispositif de ce genre pour soutenir un pays membre de l'union monétaire. En principe, les traités européens excluent même une telle initiative. "La situation ne présente aucun élément qui nous inciterait à agir sur le court terme", a indiqué Jean-Claude Juncker, le président de l'Eurogroupe. En cas de nécessité, ce dernier a laissé entendre que les Européens ne laisseraient pas au FMI "l'exclusivité" d'une opération d'assistance. M. Juncker et M. Almunia ont rencontré, lundi, le nouveau ministre des finances grec, pour lui demander de poursuivre l'assainissement des finances publiques de son pays. Pour le commissaire européen, le risque d'une défaillance d'un des Etats les plus fragiles n'est cependant "pas important". "AVIS PARTAGÉS" Pour contourner la sanction des marchés, M. Juncker a par ailleurs proposé cet automne de créer une agence commune d'émission de la dette obligataire. Un tel dispositif pourrait permettre d'éviter la divergence des taux, puisque la dette émise par les pays de la zone euro le serait selon un barème unique, en mutualisant les risques. "Les réflexions existent, mais les avis sont partagés", a reconnu M. Juncker lundi. L'Allemagne et la France s'opposent à un tel dispositif, contre l'avis de l'Italie. Faute de budget fédéral fort, les pays les plus solides craignent de devoir financer sur leurs deniers l'éventuel sauvetage des leurs voisins. Enfin, les inquiétudes des marchés financiers contribuent à alimenter la controverse sur l'application du pacte de stabilité et de croissance, au sein de la zone euro et dans l'ensemble de l'Union européenne. D'après la Commission, douze des vingt-sept Etats membres - dont sept pays de l'euro - devraient voir leur déficit passer au-dessus du seuil de 3 % du PIB en 2009. Le dérapage pourrait atteindre 11 % en Irlande et 8,8 % au Royaume-Uni. Il se situera à 5,4 % en France et à 6,2 % en Espagne. M. Almunia s'est gardé d'annoncer le lancement de nouvelles procédures de déficit excessif. Il hésite à avancer dans cette direction, à l'heure où les Vingt-Sept multiplient les initiatives pour soutenir leur économie. La relance est un "impératif absolu", a martelé Christine Lagarde, la ministre des finances française. Plusieurs pays, dont l'Allemagne et la présidence tchèque de l'Union européenne, plaident néanmoins pour un "scénario de sortie de crise" budgétaire. Pour eux, il s'agit, entre autres, de rassurer les investisseurs internationaux quant aux bonnes intentions budgétaires de l'Union. "Le pacte doit être appliqué sans trop de zèle, juge un haut responsable financier. Un mécanisme de surveillance des Etats membres est légitime, mais le marché est en train de faire la police lui-même", ajoute un haut responsable financier. Pour lui, les problèmes de l'Espagne et de l'Irlande, deux ex-pays "vertueux" balayés par la crise financière et immobilière, démontrent que la seule discipline budgétaire ne suffisait pas. Faute de consensus, les dirigeants de la zone euro se contentent pour l'heure de répéter leur attachement au pacte de stabilité et de croissance. Et ils insistent sur la "flexibilité" qu'il autorise en cas de circonstances exceptionnelles. Philippe Ricard Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
En2004, la Finlande a fait fabriquer un exemplaire d’une pièce de deux euros pour fêter l’élargissement de l’Union européenne à dix nouveaux États membres. Le tirage a été