Lepetit sapin sous la neige RĂȘvait aux beaux Ă©tĂ©s fleuris. Bel Ă©tĂ© quand te reverrai-je ? Soupirait-il sous le ciel gris.-moi quand reviendra l'Ă©tĂ© !-il au vent qui vente vec la tourmente. Hop lĂ  ! en deux coups de sa hache, Il ne reverra plus l'Ă©tĂ© , Le petit sapin des montagnes, Il ne verra plus la gentiane, L'anĂ©mone et le foin
ï»ż4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 0000 Le petit sapin sous la neige RĂȘvait aux beaux Ă©tĂ©s fleuris. Bel Ă©tĂ© quand te reverrai-je ? Soupirait-il sous le ciel gris. Dis moi quand reviendra l’étĂ© ! Demandait-il au vent qui vente Mais le vent sans jamais parler S’enfuyait avec la tourmente. Vint Ă  passer sur le chemin Un gaillard Ă  grandes moustaches Hop lĂ  ! en deux coups de sa hache, A coupĂ© le petit sapin. Il ne reverra plus l’étĂ© , Le petit sapin des montagnes, Il ne verra plus la gentiane, L’anĂ©mone et le foin coupĂ©. Mais on l’a parĂ© de bougies, SaupoudrĂ© de neiges d’argent. Des clochettes de fĂ©erie Pendent Ă  ses beaux rameaux blancs. Le petit sapin de noĂ«l Ne regrette plus sa clairiĂšre Car il rĂȘve qu’il est au ciel Tout vĂȘtu d’or et de lumiĂšre. Pernette ChaponniĂšre Published by Marielle - dans PoĂ©sie
LeNoël magique. Sur le sapin de Noël Les guirlandes scintillent Comme un arc en ciel Et les bougies brillent. Dehors les flocons sont merveilleux. Puis nous jouons à la neige Nous sommes tous heureux Et nous admirons le bonhomme de neige. Tous les enfants du monde entier Sont impatients d'avoir leurs cadeaux. Dans la hotte, il y en a par
Le petit sapin sous la neige RĂȘvait aux beaux Ă©tĂ©s fleuris. Bel Ă©tĂ©, quand te reverrais-je ? Soupirait-il sous le ciel gris. Dis moi quand reviendra l’étĂ© ! Demandait-il au vent qui vente Mais le vent sans jamais parler S’enfuyait avec la tourmente. Vint Ă  passer le chemin Un gaillard Ă  grandes moustaches. Hop lĂ  ! En deux coups de hache, A coupĂ© le petit sapin. Il ne reverra plus l’étĂ© Le petit sapin des montagnes, Il ne reverra plus la gentiane, L’anĂ©mone et le foin coupĂ©. Mais on l’a parĂ© de bougies, SaupoudrĂ© de neiges d’argent. Des clochettes de fĂ©erie Pendent Ă  ses beaux rameaux blancs. Le petit sapin de NoĂ«l Ne regrette plus sa clairiĂšre Car il rĂȘve qu’il est au ciel Tout vĂȘtu d’or et de lumiĂšre. Pernette ChaponniĂšre Retour POÈMES ENFANTS Comment choisir votre futur sapin de noĂ«l ? Ce petit poĂšme vous a soudainement fait prendre conscience, que vous n’avez pas encore achetĂ© votre sapin de noĂ«l. Sachez qu’aujourd’hui, il existe deux grosses tendances. Le sapin de NoĂ«l naturel Il en existe de toutes sortes et de toutes tailles. La premiĂšre essence la plus courante est le sapin Nordmann, qui ne perd pas ses Ă©pines. Ensuite, vous avez l’épicĂ©a qui offre le meilleur rapport qualitĂ© prix. Enfin, le sapin Nobilis est en bon compromis entre les deux, puisqu’il est capable de garder ses Ă©pines pendant la pĂ©riode de fĂȘte, tout en laissant une agrĂ©able odeur de sapin dans la piĂšce. Le sapin artificiel de plus en plus de gens trouvent dommage de devoir couper un arbre pour les 3 semaines des fĂȘtes de noĂ«l. Aujourd’hui, les sapins artificiels ont bien changĂ©. Il est loin le temps oĂč le sapin ressemblait Ă  tous, sauf Ă  un arbre de noĂ«l. Alors, si vous vous posez la question de quel sapin de noel artificiel choisir, le mieux dans ce cas, est de cliquer sur le lien. Vous y trouverez tous les conseils pour trouver un sapin, que vous allez pouvoir utiliser pendant de trĂšs nombreux noĂ«ls et qui n’aura rien Ă  envier au vrai sapin. Interactions du lecteur
Lesarchives par sujet : lena gourmelen. Précédent 9 101112 13 Suivant VILLAGE DE NOEL DE LENS. Marché, Manifestation culturelle LENS, 62300 Du 03/12/2021 au 24/12/2021 Une trentaine de chalets avec des produits variés du type : vin chaud, gaufres, vins de Provence, bijoux, huitres, maroquinerie, escargots, produits Polonais, bougies, produits Italiens.
Le petit sapin sous la neige RĂȘvait aux beaux Ă©tĂ©s fleuris. Bel Ă©tĂ© quand te reverrai-je ? Soupirait-il sous le ciel gris. Dis moi quand reviendra l’étĂ© ! Demandait-il au vent qui vente Mais le vent sans jamais parler S’enfuyait avec la tourmente. Vint Ă  passer sur le chemin Un gaillard Ă  grandes moustaches Hop lĂ  ! en deux coups de sa hache, A coupĂ© le petit sapin. Il ne reverra plus l’étĂ© , Le petit sapin des montagnes, Il ne verra plus la gentiane, L’anĂ©mone et le foin coupĂ©. Mais on l’a parĂ© de bougies, SaupoudrĂ© de neiges d’argent. Des clochettes de fĂ©erie Pendent Ă  ses beaux rameaux blancs. Le petit sapin de noĂ«l Ne regrette plus sa clairiĂšre Car il rĂȘve qu’il est au ciel Tout vĂȘtu d’or et de lumiĂšre. Pernette ChaponniĂšre NoĂ«l Lepetit sapin sous la neige RĂȘvait aux beaux Ă©tĂ©s fleuris. Bel Ă©tĂ© quand te reverrai-je ? Soupirait-il sous le ciel gris. Dis moi quand reviendra l’étĂ© ! Demandait-il au vent qui vente Mais le vent sans jamais parler S’enfuyait avec la tourmente. Vint Ă  passer sur le chemin Un gaillard Ă  grandes moustaches Hop lĂ  ! en deux coups de sa hache, 4 dĂ©cembre 2010 6 04 /12 /dĂ©cembre /2010 1559 Le sapin de NoĂ«lLe petit sapin sous la neigeRĂȘvait aux beaux Ă©tĂ©s Ă©tĂ© quand te reverrai-je ?Soupirait-il sous le ciel moi quand reviendra l’étĂ© !Demandait-il au vent qui venteMais le vent sans jamais parlerS’enfuyait avec la Ă  passer sur le cheminUn gaillard Ă  grandes moustachesHop lĂ  ! en deux coups de sa hache,A coupĂ© le petit ne reverra plus l’étĂ©,Le petit sapin des montagnes,Il ne verra plus la gentiane,L’anĂ©mone et le foin on l’a parĂ© de bougies,SaupoudrĂ© de neiges d’ clochettes de fĂ©eriePendent Ă  ses beaux rameaux petit sapin de noĂ«lNe regrette plus sa clairiĂšreCar il rĂȘve qu’il est au cielTout vĂȘtu d’or et de ChaponniĂšre Published by Les CE2 - dans PoĂ©sie PhotoĂ  propos Le petit sapin couvert par la neige dans la forĂȘt d'hiver. Image du hivernal, russia, nuageux - 90324606 . Le Petit Sapin Sous La Neige Photo stock - Image du hivernal, russia: 90324606. Photos Stock; Éditorial; Illustrations; VidĂ©os; Audio; Photos Gratuites; Inscrivez-vous GRATUITEMENT ou Se connecter. Se connecter Inscrivez-vous GRATUITEMENT. Prix et plans Dans le froid de l'hiver,Dort un petit lutinCouchĂ© sous la fougĂšreUne baguette Ă  la rĂȘve aux primevĂšresQui au printemps prochainTapisseront de vertLes sous-bois de a un bonnet vertUn sourire trĂšs cĂąlinEt lĂ , sous la faitiĂšreL'observe un petit rĂȘve de chimĂšresDe vrais bonheurs sans finEt de roses trĂ©miĂšresAu fond d'un grand flocons tournent en l'airSe posent sur sa mainLa neige l'a recouvertJusqu'au petit me souviens, ma mĂšreQuand j'Ă©tais un gaminMe contait la misĂšre...Dors bien petit dĂ©cembre 2007 boiredu lait fait grossir la poitrine; pizza presto luneville menu; solace topic endpoint example. vidĂ©o humour bonne annĂ©e; fitlane remboursement confinement; facultĂ© de mĂ©decine strasbourg scolaritĂ©; les tĂąches effectuĂ©es dans un stage banque bna; myriade maths 6eme 2016 corrige; conseillĂšre guy demarle c'est quoi; urbex alsace manoir Fable de NoĂ«l Nouvelle de NoĂ«l Le Petit Sapin L’arbre de NoĂ«l de Hans Christian Andersen 1844 Contes de fĂ©es de NoĂ«l pour enfants Texte intĂ©gral traduit français LittĂ©rature française Le sapin » ou L’arbre de NoĂ«l » original danois GrantrĂŠet est une histoire de NoĂ«l pour enfants de l’écrivain et poĂšte danois Hans Christian Andersen, publiĂ©e pour la premiĂšre fois en 1844. Le conte de NoĂ«l Le Sapin » ou Le Sapin de NoĂ«l » de Hans Christian Andersen est l’histoire d’un petit sapin qui a hĂąte de devenir aussi grand et majestueux que les sapins adultes qui l’entourent. Le petit sapin, toujours tournĂ© vers les choses du futur et constamment soucieux de grandir, n’arrive jamais Ă  apprĂ©cier les petites choses qui se passent dans le prĂ©sent. MĂȘme le petit sapin, comme les autres, a voulu devenir un sapin de NoĂ«l pour dĂ©corer les maisons de la ville, mais une fois qu’il en devient un
 Ci-dessous, le texte intĂ©gral de la nouvelle de Hans Christian Andersen » Le Petit Sapin » en français. En cliquant ici, vous pouvez lire la nouvelle de Hans Christian Andersen » Le Petit Sapin » traduit en anglais Nuit de NoĂ«l. Dans le menu en haut ou Ă  cĂŽtĂ©, vous trouverez la nouvelle de Hans Christian Andersen » Le Petit Sapin » traduit en d’autres langues allemand, italien, espagnol, chinois, etc. Bonne lecture et bonne famille. Hans Christian Andersen Toutes les histoires > ici Les textes de toutes les chansons, les Nouvelles et les poĂšmes de NoĂ«l > ici Tous les contes et fables de fĂ©es > ici Contes de fĂ©es de NoĂ«l pour enfants Hans Christian Andersen Nouvelle de NoĂ«l Le Petit Sapin L’arbre de NoĂ«l Texte intĂ©gral traduit français Au milieu d’une forĂȘt, en une belle place bien aĂ©rĂ©e et Ă©clairĂ©e par le soleil, croissait un charmant petit sapin. Tout autour de lui se trouvaient une quantitĂ© de camarades plus ĂągĂ©s et par consĂ©quent plus grands que lui des pins altiers et des chĂȘnes Ă©normes. Le plus ardent dĂ©sir du petit sapin Ă©tait d’égaler en hauteur ses voisins. Ce dĂ©sir Ă©tait tel qu’il ne faisait plus attention au brillant soleil et au ciel bleu ; les joyeux enfants du voisinage qui, en chantant et babillant, cueillaient des fraises et des framboises, passaient inaperçus devant lui. Souvent, quand ils avaient fait de fruits ample provision, ils venaient s’asseoir auprĂšs du petit sapin en disant — Comme il est joli et mignon ! Ah ! le beau petit arbre ! Ces paroles, qui auraient dĂ» lui plaire, le remplissaient de dĂ©pit. — Petit, disait-il, toujours petit ! Chaque annĂ©e, au printemps, il faisait une poussĂ©e, et l’annĂ©e suivante, une poussĂ©e encore. Il eĂ»t voulu en faire dix. — Oh ! que je voudrais donc ĂȘtre grand, soupirait-il ; j’étendrais mes branches au loin et de ma cime je dominerais le monde ! Les oiseaux construiraient leurs nids dans mon feuillage, et, lorsque le vent souffle, je saurais m’incliner avec autant de majestĂ© et de grĂące que mes orgueilleux camarades. Ces mauvaises pensĂ©es le rendaient insensible Ă  tout ce qui aurait dĂ» le charmer. Il ne se souciait plus ni des concerts joyeux des oiseaux qui chantaient dans les feuilles, ni des beaux nuages pourprĂ©s qui matin et soir flottaient au-dessus de lui, dans l’azur des cieux. L’hiver arriva et avec lui la neige blanche et Ă©tincelante. Souvent un liĂšvre, poursuivi par les chasseurs, franchissait d’un saut le petit sapin, et cette familiaritĂ© blessait au vif son orgueil. AprĂšs deux hivers, il avait grandi assez pour que les liĂšvres fussent obligĂ©s de passer sous ses branches. Ce progrĂšs Ă©tait trop lent Ă  son grĂ©. Pousser, grandir et devenir vieux, c’est ce qu’il y a au monde de plus beau, pensait l’arbre. En automne vinrent des bucherons qui abattirent quelques-uns des plus grands arbres ; tous les ans ils en firent autant. Le jeune sapin ne les voyait plus qu’avec terreur ; car les grands et magnifiques arbres tombaient avec fracas sous leurs cognĂ©es. On en coupait les branches, et ils avaient alors l’air si nus et si dĂ©charnĂ©s qu’on pouvait Ă  peine les reconnaĂźtre. Puis on les chargeait sur une voiture, et les chevaux les traĂźnaient hors de la forĂȘt. — OĂč allaient-ils ? que devenaient-ils ? Au printemps, lorsque les hirondelles et les cigognes revenaient, l’arbre de leur dire — Ne savez-vous pas oĂč on les a conduits, ne les auriez-vous pas rencontrĂ©s ? Les hirondelles n’en savaient rien, mais une cigogne, rĂ©flĂ©chissant un peu, rĂ©pondit — Je crois le savoir ; en m’envolant de l’Égypte, j’ai rencontrĂ© plusieurs navires ornĂ©s de mĂąts neufs et magnifiques ; je crois que c’étaient eux ils exhalaient une forte odeur de sapin. Comme ils Ă©taient fiers de leur nouvelle position ! — Oh ! si j’étais assez grand pour naviguer sur la mer ! Dites-moi, comment est la mer ? À quoi ressemble-t-elle ? — Ce serait trop long Ă  expliquer, dit la cigogne, et elle s’envola. — RĂ©jouis-toi de ta jeunesse, lui disaient les rayons du soleil. RĂ©jouis-toi de la beautĂ©, et de ta vie pleine de sĂšve et de fraicheur ! Et le vent caressait l’arbre, et la rosĂ©e rĂ©pandait ses larmes sur lui, mais le sapin n’y prenait point intĂ©rĂȘt. Vers la NoĂ«l les bucherons coupaient souvent de jeunes arbres, qui n’étaient pas mĂȘme aussi grands que notre sapin. Comme les autres ils Ă©taient chargĂ©s sur une voiture et traĂźnĂ©s par des chevaux hors de la forĂȘt. — OĂč vont-ils ? demanda le sapin. Il y en a qui sont plus petits que moi ; on leur a laissĂ© toutes leurs branches. OĂč vont-ils ? — Nous le savons bien, nous le savons bien, gazouillĂšrent les moineaux. Nous avons Ă©tĂ© dans la ville, et nous avons regardĂ© Ă  travers les fenĂȘtres. Ils sont arrivĂ©s au plus haut point du bonheur et de la magnificence ; on les a plantĂ©s au milieu d’une belle chambre bien chauffĂ©e pour les orner ensuite de pain d’épices, de bonbons, de joujoux et de cent lumiĂšres. — Et puis
 demanda le sapin en frĂ©missant de toutes ses branches ; et puis qu’est-il arrivĂ© ? — C’est tout ce que nous avons vu, mais c’était bien beau ! — Est-ce que moi aussi je serais destinĂ© Ă  une carriĂšre aussi brillante ? pensa le sapin ; cela vaudrait encore mieux que de naviguer sur la mer. Oh ! que le temps est long ! Quand serons-nous Ă  NoĂ«l, pour que je parte avec les autres ? Je me vois dĂ©jĂ  dans une belle chambre bien chaude, chargĂ© d’ornements. — Et ensuite
 — Oui, ensuite il viendrait probablement quelque chose de mieux encore ; sans cela pourquoi nous parer avec tant de luxe ? Comme je suis curieux de savoir ce qui m’arriverait, je souffre d’impatience ; vraiment je suis bien malheureux ! — RĂ©jouis-toi lui disaient le ciel et les rayons du soleil rĂ©jouis-toi de ta jeunesse qui fleurit au sein de la nature paisible. Toujours inquiet, le sapin, croissait toujours. Son feuillage devenu plus Ă©pais et d’un beau vert attirait les yeux du passant, qui ne pouvait s’empĂȘcher de dire Quel bel arbre ! » NoĂ«l arriva et il fut choisi le premier. La hache le frappa au cƓur. AprĂšs un soupir, il tomba presque Ă©vanoui. Au lieu de penser Ă  son bonheur, il se sentit tout affligĂ© de quitter le lieu de sa naissance. Il savait qu’il ne reverrait plus ses anciens camarades, les petits buissons, les gracieuses fleurs, qui l’avaient entourĂ©, peut-ĂȘtre pas mĂȘme les oiseaux. Son dĂ©part le rendait tout triste. L’arbre ne revint Ă  lui qu’au moment oĂč avec plusieurs autres il fut dĂ©chargĂ© dans une grande cour. Un homme arriva et dit en le dĂ©signant Celui-ci est magnifique ; c’est ce qu’il nous faut. » Vinrent ensuite deux domestiques en superbe livrĂ©e, qui portĂšrent le sapin dans le salon d’un grand seigneur ; partout des tableaux d’un grand prix, sur la cheminĂ©e des porcelaines de Chine ; les meubles Ă©taient d’ébĂšne et garnis de satin ; les tables couvertes d’objets d’art, de livres illustrĂ©s et de magnifiques gravures. — Il y en a pour cent fois cent Ă©cus, disaient les enfants. On planta le sapin dans une grande caisse pleine de sable ; cette caisse Ă©tait recouverte et comme vĂȘtue d’étoffes de mille couleurs. Oh ! comme il tremblait ! que devait-il donc lui arriver ? Les enfants et les domestiques se mirent Ă  l’orner. Ils suspendirent Ă  ses branches de petits cornets de papier dorĂ© remplis de bonbons. Ensuite ils y attachĂšrent des pommes et des noisettes argentĂ©es, toutes sortes de joujoux et plus de cent petites bougies rouges, bleues et blanches. Des poupĂ©es qui ressemblaient Ă  de vĂ©ritables enfants, telles que l’arbre n’en avait jamais vues, se reposaient sur ses branches, et, au sommet de sa couronne, Ă©tincelait une Ă©toile semblable Ă  un diamant. Quel luxe ! quelle splendeur ! — Ce soir, s’écriĂšrent les enfants, comme il sera beau et brillant de lumiĂšres ! — Oh ! pensa l’arbre, je voudrais dĂ©jĂ  ĂȘtre Ă  ce soir, et que toutes les bougies fussent allumĂ©es ; mais qu’arrivera-t-il aprĂšs ? Les autres arbres de la forĂȘt viendront-ils me regarder ; les moineaux me verront-ils Ă  travers la fenĂȘtre ; resterai-je ici, hiver et Ă©tĂ©, toujours parĂ© ainsi ? Pauvre sapin, qu’il devinait mal ! Et cependant ces rĂ©flexions Ă©taient un supplice pour lui. Le soir arriva, et les bougies furent allumĂ©es. Quelle magnificence ! L’arbre tremblait si fort qu’une bougie en tombant mit le feu Ă  l’une de ses branches — Aie ! aie ! s’écria-t-il en frĂ©missant. — Au secours, au secours ! criĂšrent les enfants. Les domestiques accoururent et Ă©teignirent le feu. DĂšs ce moment l’arbre n’osa plus trembler ; il avait peur d’endommager sa parure ; il Ă©tait tout Ă©tourdi de sa splendeur. Tout Ă  coup les portes s’ouvrirent et une joyeuse troupe d’enfants se prĂ©cipita dans le salon. DerriĂšre eux venaient les parents. D’abord les petits restĂšrent muets d’admiration Ă  la vue de l’arbre de NoĂ«l ; mais bientĂŽt ils commencĂšrent Ă  pousser des cris de joie, et se mirent Ă  danser en rond autour de lui. BientĂŽt le tirage des lots commença. Chacun avait son numĂ©ro ; peu Ă  peu l’arbre se dĂ©garnit. À mesure qu’un numĂ©ro Ă©tait appelĂ© il perdait un de ses joyaux, qui, de ses branches, passait aux mains Ă©mues des enfants. — Que font-ils ? pensa l’arbre ; que va-t-il m’arriver ? Cependant tout ce qu’il avait eu de plus prĂ©cieux avait peu Ă  peu Ă©tĂ© dĂ©tachĂ© de ses branches, les bougies aussi se consumĂšrent et furent Ă©teintes l’une aprĂšs l’autre. Alors les parents permirent le pillage des menus objets et des bonbons qui restaient. Les enfants ne se le firent pas dire deux fois. Ils se jetĂšrent sur le sapin avec tant d’impĂ©tuositĂ© qu’il eĂ»t Ă©tĂ© renversĂ©, si son Ă©toile qui le fixait au plafond ne l’eĂ»t retenu. AprĂšs l’avoir complĂštement dĂ©pouillĂ© de ses ornements, les jeunes pillards se remirent Ă  danser et Ă  jouer ; et personne ne fit plus attention Ă  l’arbre, si ce n’est la vieille bonne, qui vint regarder si l’on n’y avait pas laissĂ©, par hasard, une orange ou une figue dont elle pĂ»t faire son profit. — Une histoire ! une histoire ! s’écriĂšrent les enfants, et ils attirĂšrent vers l’arbre un bon et gai vieillard qui s’était fait le compagnon de leurs jeux malgrĂ© son Ăąge, et qui s’assit. — Nous sommes lĂ  sous un arbre, dit-il. Ce pauvre sapin coupĂ© nous reprĂ©sente une forĂȘt et peut-ĂȘtre pourra-t-il profiter de ce que je vais vous raconter. Je ne vous dirai qu’une seule histoire. Voulez-vous celle d’IvĂšde-AvĂšde, ou celle de Cloumpe-Doumpe qui roula en bas d’un escalier ; ce qui ne l’empĂȘcha pas d’arriver plus tard Ă  de grands honneurs, et d’épouser une princesse. — IvĂšde-AvĂšde, criĂšrent les uns ; Cloumpe-Doumpe, dirent les autres. Et le bonhomme raconta l’histoire de Cloumpe-Doumpe qui roula en bas d’un escalier et Ă©pousa une princesse. Les enfants applaudirent en criant Encore une ! encore une ! » Ils voulaient entendre aussi celle d’IvĂšde-AvĂšde ; mais ils furent obligĂ©s de se contenter de Cloumpe-Doumpe. Cependant le sapin restait muet et pensif ; jamais les oiseaux de la forĂȘt ne lui avaient racontĂ© rien de pareil. — Cette histoire doit ĂȘtre vraie, se dit-il, car celui qui l’a racontĂ©e m’a l’air d’un bien honnĂȘte homme. Qui sait si, moi aussi, je ne finirai pas par rouler en bas d’un escalier et par Ă©pouser une princesse. Demain ils vont probablement m’orner de nouveau, me couvrir de lumiĂšres, de joujoux, d’or et de fruits ; je me redresserai fiĂšrement et j’entendrai encore une fois l’histoire de Cloumpe-Doumpe et peut-ĂȘtre celle d’IvĂšde-AvĂšde par-dessus le marchĂ©. Puis il s’abandonna Ă  ses pensĂ©es, et resta toute la nuit sombre et silencieux. Le lendemain matin, les domestiques entrĂšrent dans le salon. — Ils vont me faire une nouvelle toilette, pensa l’arbre. Mais il fut traĂźnĂ© hors de la chambre, montĂ© dans le grenier et jetĂ© dans un coin obscur. — Qu’est-ce que cela signifie, se demanda-t-il ; que vais-je faire ici ? Et il s’appuya contre le mur en rĂ©flĂ©chissant. En vĂ©ritĂ©, il avait le temps de rĂ©flĂ©chir ; car les jours et les nuits se passĂšrent sans que personne entrĂąt dans le grenier lorsqu’on y vint un jour, c’était pour chercher quelques vieilles caisses, le sapin restait oĂč il Ă©tait ; on l’eĂ»t dit complĂštement oubliĂ©. — Maintenant nous sommes en hiver, pensa-t-il, la terre durcie est couverte de neige, il faut qu’on attende le printemps pour me planter ; c’est pour cela sans doute qu’on m’a mis Ă  l’abri ; les hommes sont vraiment bons, et ils savent prendre leurs prĂ©cautions ; seulement, c’est dommage que ce grenier soit triste et si abandonnĂ© pas mĂȘme un petit liĂšvre. C’était pourtant bien gentil, lorsque dans la forĂȘt un petit animal venait jouer sous mon ombre, ou quand des oiseaux babillards venaient se dire leurs secrets sur mes branches. Il est vrai que dans ce temps-lĂ  je m’en fĂąchais ; ah ! que j’avais donc tort. Ici, rien de tout cela ; je m’ennuie horriblement ! Pip ! pip ! firent deux petites souris qui sortaient de leur trou, accompagnĂ©es bientĂŽt d’une troisiĂšme. Elles flairĂšrent le sapin et se glissĂšrent dans ses branches. — Quel terrible froid, dit l’une, n’est-ce pas, mon vieux sapin ? — Je ne suis pas vieux du tout, rĂ©pondit l’arbre, il y en a de bien plus ĂągĂ©s que moi. — D’oĂč viens-tu ? que sais-tu ? as-tu vu les plus beaux pays du monde ? Connais-tu l’office, ce bon endroit oĂč de nombreux fromages sont couchĂ©s sur des planches, oĂč sont suspendus tant de jambons ; lĂ  oĂč l’on danse sur des paquets de chandelles, oĂč l’on entre maigre et d’oĂč l’on sort gras ? — Je ne connais rien de tout cela, mais je connais la forĂȘt oĂč le soleil brille au milieu des arbres, et oĂč les oiseaux chantent gaiement leur refrain. Puis il raconta sa jeunesse ; et les petites souris, qui n’avaient, jamais rien entendu de semblable s’écriĂšrent — Comme tu es heureux d’avoir vu toutes ces belles choses ! — Oui, dit le sapin, dans ce temps-lĂ , il est vrai, j’étais assez heureux. Puis il leur raconta son aventure du soir de NoĂ«l, sans oublier la magnificence avec laquelle on l’avait ornĂ©. Les petites souris l’écoutaient avec plaisir. — Tu sais raconter d’une maniĂšre charmante, dirent-elles. Et la nuit suivante elles revinrent avec quatre de leurs compagnes pour que le sapin leur rĂ©pĂ©tĂąt son histoire. L’arbre raconta de nouveau, et ajouta tout bas cette rĂ©flexion — Oui, c’était un temps bien heureux, et il peut revenir encore. Cloumpe-Doumpe roula bien en bas de l’escalier, ce qui ne l’empĂȘcha pas d’épouser une princesse. Et ce disant, il pensa Ă  une petite aubĂ©pine qui poussait dans la forĂȘt, et qui lui semblait une vĂ©ritable princesse. La nuit suivante, il eut un auditoire encore plus nombreux, et, le dimanche d’aprĂšs, deux gros rats se joignirent aux souris pour l’écouter. — Vous ne savez que cette histoire ? demandĂšrent les rats. — Rien que celle-lĂ , et le soir oĂč je l’entendis pour la premiĂšre fois fut le moment le plus heureux de ma vie. — Elle n’est pourtant pas bien intĂ©ressante ; n’en sauriez-vous pas une autre qui parlĂąt de lard et de chandelle ou qui concernĂąt l’office ? — Non, rĂ©pondit l’arbre. — En ce cas merci et portez-vous bien, dirent les rats, et ils s’en retournĂšrent chez eux. Peu Ă  peu les souris disparurent aussi et l’arbre resta seul de nouveau. — C’était pourtant bien gentil, se dit-il, lorsque les petites souris venaient s’asseoir autour de moi pour m’entendre raconter ; maintenant cela aussi est fini ! Comme je serai content, lorsqu’on me retirera d’ici ! En effet il fut retirĂ© du grenier. Un matin les domestiques arrivĂšrent et le descendirent dans la cour. — Je revis enfin, pensa l’arbre, en sentant le grand air et les rayons du soleil ; et, dans sa joie, il oubliait de se regarder lui-mĂȘme. La cour aboutissait Ă  un jardin magnifique. Les roses et le chĂšvrefeuille se montraient Ă  travers le grillage, l’air Ă©tait embaumĂ© de leurs doux parfums. Sous les tilleuls les hirondelles volaient en chantant Quiirrevire vite ! mon mari est venu ! » Mais en chantant ainsi elles ne pensaient guĂšre au sapin. — Je me sens revivre, disait-il toujours, en Ă©tendant ses branches, sans s’apercevoir qu’elles Ă©taient jaunies et dessĂ©chĂ©es, et que lui-mĂȘme se trouvait dans un coin au milieu des orties. Cependant il avait conservĂ© Ă  son sommet l’étoile dorĂ©e, qui brillait au soleil. Dans la cour jouaient quelques-uns de ces joyeux enfants, qui, dans la soirĂ©e de NoĂ«l, avaient dansĂ© autour de l’arbre ; le plus petit courut vers lui et arracha l’étoile. — Regardez ce que j’ai trouvĂ© sur ce vilain vieux sapin, s’écria-t-il, en marchant sur les branches qu’il faisait craquer sous ses pieds. L’arbre se regarda et soupira. Ah ! qu’il se trouva laid en effet Ă  cĂŽtĂ© des arbres et des fleurs qui vivaient, fleurissaient et verdissaient Ă  quelques pas de lui. Il eĂ»t voulu se cacher dans le coin obscur du grenier ; il pensait Ă  sa vivante et calme jeunesse dans la forĂȘt, aux gloires de la NoĂ«l, et aux aimables visites des petites souris qui Ă©taient venues entendre l’histoire de Cloumpe-Doumpe. — HĂ©las ! hĂ©las ! dit-il, j’ai Ă©tĂ© heureux, j’ai tenu le bonheur et je n’ai pas su en jouir. Tout est fini pour moi. BientĂŽt vint un homme qui coupa le sapin en petits morceaux, en fit un fagot, le porta dans la cuisine, et le mit sous la marmite. En se sentant dĂ©vorĂ© par le feu, il poussa, en pĂ©tillant, soupirs sur soupirs. Il se rappelait les beaux jours d’étĂ© dans la forĂȘt, les nuits d’hiver lorsque les Ă©toiles Ă©tincelaient au ciel ; toute sa vie passa dans sa mĂ©moire comme un rĂȘve. — Quelques instants aprĂšs l’arbre n’était plus que cendres et poussiĂšre. Cependant les enfants jouaient toujours au jardin et le plus jeune avait attachĂ© sur sa poitrine l’étoile dorĂ©e que le sapin vaniteux avait portĂ©e pendant la soirĂ©e la plus brillante de sa vie. C’était lĂ  tout ce qui restait du pauvre arbre. 
 .. . Conte de fĂ©es de NoĂ«l Le Petit Sapin – L’arbre de NoĂ«l de Hans Christian Andersen 1844 Contes de fĂ©es de NoĂ«l pour enfants Nouvelle fantastique – Fable de NoĂ«l Texte intĂ©gral traduit français LittĂ©rature danoise Le Petit Sapin version anglaise > ici Tous les contes et fables de fĂ©es > ici Toutes les fĂ©es de NoĂ«l et du Nouvel An > ici Hans Christian Andersen Toutes les histoires > ici Hans Christian Andersen Hans Christian Andersen Odense, 2 avril 1805 – Copenhague, 4 aoĂ»t 1875 est un romancier, dramaturge, conteur et poĂšte danois, cĂ©lĂšbre pour ses nouvelles et ses contes de fĂ©es ». Les contes les plus connus Le Vilain Petit Canard La Petite Fille aux allumettes Le Petit Sapin Les Habits neufs de l’empereur ou Les Habits neufs du Grand-Duc, Le Nouveau Costume de l’Empereur Le StoĂŻque Soldat de plomb ou L’IntrĂ©pide Soldat de plomb La BergĂšre et le Ramoneur dont est tirĂ© le dessin animĂ© Le Roi et l’Oiseau de Paul Grimault et Jacques PrĂ©vert La Reine des neiges La Princesse au petit pois ou La Princesse sur le pois, la princesse au pois, La Princesse sur un pois, ou encore, La Vraie Princesse Les Cygnes sauvages La Malle volante ou Le Coffre volant La Petite Poucette La Petite SirĂšne Le Briquet dont l’adaptation en dessin animĂ© date de 1946. Grand Claus et Petit Claus Le Crapaud L’Heureuse Famille La Grosse Aiguille Les Fleurs de la petite Ida Une semaine du petit elfe Ferme-l’ƒil Le Compagnon de voyage Les Chaussons rouges La PĂąquerette Le Rossignol et l’Empereur de Chine Le ScarabĂ©e vaniteux La Colline aux Lutins Le Jardin du Paradis La Princesse et le Porcher Le Bonhomme de Neige Lepetit sapin sous la neige RĂȘvait aux beaux Ă©tĂ©s fleuris. Bel Ă©tĂ© quand te reverrai-je ? Soupirait-il sous le ciel gris. Dis moi quand reviendra l’étĂ© ! Demandait-il au vent qui vente Mais le vent sans jamais parler S’enfuyait avec la tourmente. Vint Ă  passer sur le chemin Un gaillard Ă  grandes moustaches Hop lĂ  ! en deux coups de sa hache, A coupĂ© le petit sapin. Il ne 8 dĂ©cembre 2011 4 08 /12 /dĂ©cembre /2011 0600 sapin images Le Sapin de NoĂ«l Le petit sapin sous la neige RĂȘvait aux beaux Ă©tĂ©s fleuris. Bel Ă©tĂ© quand te reverrai-je? Soupirait-il sous le ciel gris. Dis-moi quand reviendra l'Ă©tĂ©! Demandait-il au vent qui vente Mais le vent sans jamais parler S'enfuyait avec la tourmente. Vint Ă  passer sur le chemin Un gaillard Ă  grandes moustaches Hop lĂ !en deux coup de sa hache, A coupĂ© le petit sapin. Il ne reverra plus l'Ă©tĂ©, Le petit sapin des montagne, Il ne reverra plus la gentiane, L'anĂ©mone et le foin coupĂ©. Mais on l'a parĂ© de bougies, SaupoudrĂ© de neiges d'argent. Des clochettes de fĂ©eries Pendent Ă  ses beaux rameaux blancs. Le petit sapin de NoĂ«l Ne regrette plus sa clairiĂšre Car il rĂȘve qu'il est au ciel Tout vĂȘtu d'or et de lumiĂšre. Pernette ChaponniĂšre J'aime beaucoup cette poĂ©sie et j'espĂšre qu'elle vous aura Ă©galement plu. Je vous souhaite une bonne journĂ©e Ă  tous. Published by Malika - dans Croqueurs de Mots aY65o.
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