LeRotary International est une association qui rassemble 35 221 clubs au 30 septembre 2015, présents dans prÚs de 200 pays et régions géographiques 1. L'ensemble de ces clubs Rotary compte plus de 1 400 000 membres 2 appelés Rotariens, répartis dans plus de 46 000 Rotary Clubs 2 . Le Rotary a été historiquement le premier « club

Le fondateur du Rotary est un avocat de Chicago nommĂ© Paul Harris. Quand il crĂ©a le Rotary, il avait dans l’idĂ©e de rassembler des hommes d’affaires d’horizon diffĂ©rents afin de promouvoir l’échange d’idĂ©e et de crĂ©er des relations durables. Mais trĂšs vite, la notion humanitaire s’est greffĂ©e aux objectifs premiers. Depuis cette premiĂšre rĂ©union du 23 fĂ©vrier 1905, et suivant les devises officielles, Servir d’abord et Qui sert le mieux profite le plus , le Rotary n’a de cesse de se dĂ©velopper. L’organisation maintenant internationale est prĂ©sente sur six continents. Cette organisation maintenant internationale est prĂ©sente sur six continents. Le Rotary mobilise ses membres sur six axes stratĂ©giques afin de dĂ©velopper des relations internationales d’amĂ©liorer les conditions de vie et de crĂ©er un monde meilleur pour soutenir nos efforts de paix La promotion de la paixLa lutte contre les maladiesl’accĂšs Ă  l’eau santĂ© des mĂšres et des enfantsL’ dĂ©veloppement des Ă©conomies locales Le Rotary de Templeuve s’engage dans des actions locales afin d’aider les associations de la PĂ©vĂšle ! Vous trouverez des informations sur le site

XavierSymphor, vous ĂȘtes le PrĂ©sident du Rotary Club du Lamentin. Qu’est-ce que le Rotary ? Quelles en sont les origines ? Le premier Rotary Club fut fondĂ© le 23 fĂ©vrier 1905 par un avocat du nom de Paul P. Harris. L’appellation Rotary provient de la pratique de roulement des premiĂšres rĂ©unions entre les bureaux des membres du club.
Rejoignez un mouvement mondial de jeunes leaders qui trouvent des solutions innovantes aux problĂšmes les plus pressants. Les clubs Rotaract rĂ©unissent des jeunes d'au moins 18 ans pour Ă©changer des idĂ©es avec les dĂ©cideurs locaux, dĂ©velopper leurs compĂ©tences professionnelles et leur leadership, et monter des actions dans la bonne humeur. Les membres du Rotary et du Rotaract travaillent main dans la main partout dans le monde pour monter des actions. Des plus grandes villes aux villages les plus reculĂ©s, le Rotaract a un impact. Qu’est-ce que cela implique ? Les clubs Rotaract sont autonomes et dĂ©cident de leurs activitĂ©s, de leursactions, de leur administration et de la gestion de leurs fonds. Les Rotary clubs parrains conseillent, soutiennent et travaillent avec votre club en tant que partenaire. Comment devenir membre ? Contactez un club Rotaract local pour savoir comment vous pouvez vous impliquer. Trouvez un club Rotary ou Rotaract prĂšs de chez vous. clubs Rotaract Rotaractiens pays avec des clubs Rotaract Ouganda Le club Rotaract de Bugolobi a travaillĂ© avec des mĂ©decins, des Ă©coles et Uganda Health Marketing Group pour distribuer des fournitures scolaires et proposer des examens mĂ©dicaux complets, des soins dentaires, des mĂ©dicaments, des moyens contraceptifs, etc. Ă  plus de mille habitants. Turquie et Russie Douze clubs Rotaract en Turquie et en Russie ont collaborĂ© avec des organisations locales pour proposer des formations Ă  des adultes trisomiques. Les participants ont aussi reçu une aide au placement professionnel pour pouvoir utiliser leurs nouvelles compĂ©tences. Philippines Les Rotaractiens ont changĂ© la vie des enfants s’une rĂ©gion isolĂ©e des Philippines qui avaient dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin d’eau potable et d’assainissement. Ils ont installĂ© une citerne de collecte des eaux de pluie, enseignĂ© l’importance de l’hygiĂšne et de l’assainissement dans la prĂ©vention des maladies, et soignĂ© les Ă©lĂšves qui avaient des infections cutanĂ©es ou des parasites intestinaux. Sri Lanka Le club Rotaract de l’universitĂ© de Moratuwa rĂ©compensĂ© pour son travail visant Ă  amĂ©liorer les conditions de vie dans une communautĂ© rurale. Lire la suite
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Quest-ce que le Rotary ? Le Rotary est une organisation mondiale de plus 1 200 000 membres issus du monde des affaires, des professions libĂ©rales, du monde civique. Les membres des Rotary clubs, les Rotariens, apportent un service humanitaire, encouragent l’observation de hautes normes Ă©thiques dans le cadre professionnel et aident Ă  dĂ©velopper bonne volontĂ© et Qu'est-ce que le Rotary ? “Nous sommes 1,2 million dans le monde. Nous sommes vos voisins, vos amis, les acteurs de votre ville. Ensemble, nous apportons des changements productifs dans nos rĂ©gions et dans le monde” Le Rotary est une association mondiale d'hommes et de femmes exerçant des professions diverses unis dans une action humanitaire, qui encouragent une haute Ă©thique professionnelle et font progresser ainsi l'entente et la paix entre les peuples. Qu'est-ce que le Rotary ? Le Rotary est une association de membres issus du monde des affaires, des professions libĂ©rales, du monde civique. Ses membres sont regroupĂ©s au sein de clubs apolitiques, non religieux et ouverts Ă  toutes cultures et croyances. La devise et la mission du Rotary La devise du Rotary est "Servir d'abord".Sa mission consiste Ă  servir autrui, promouvoir l'intĂ©gritĂ© et favoriser l'entente internationale, la bonne volontĂ© et la paix au travers de son rĂ©seau de dĂ©cideurs locaux, civiques et professionnels. Les actions du Rotary International Promouvoir la paix GrĂące Ă  nos actions, Ă  nos Centres du Rotary pour la paix et Ă  nos bourses d’études, nos membres s’engagent pour rĂ©soudre les causes sous-jacentes des conflits, notamment la pauvretĂ©, les inĂ©galitĂ©s, les tensions ethniques, le manque d’accĂšs Ă  l’éducation et la mauvaise distribution des ressources. Apporter l'eau potable Nous ne nous contentons pas de creuser des puits. Les membres du Rotary intĂšgrent l’eau, l’assainissement et l’hygiĂšne dans leurs projets Ă©ducatifs. Lorsque les enfants apprennent comment les maladies se transmettent et les bonnes pratiques en matiĂšre d’hygiĂšne, ils sont plus assidus Ă  l’école. Ils peuvent aussi ramener ces leçons chez eux, augmentant ainsi la portĂ©e de notre impact. Lutter contre les maladies Nos membres luttent contre les maladies telles que le paludisme, le sida, Alzheimer, la sclĂ©rose en plaques et la polio. Mais la prĂ©vention est tout aussi importante, et c’est pourquoi nous nous concentrons Ă©galement sur l’éducation sanitaire et la mise en Ɠuvre de soins dentaires, ophtalmologiques et auditifs de routine. Soutenir l'Ă©ducation Notre objectif est de renforcer la capacitĂ© des collectivitĂ©s Ă  proposer une Ă©ducation de base, de rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s entre les sexes en matiĂšre d’éducation et d’amĂ©liorer l’alphabĂ©tisation des adultes. DĂ©velopper les Ă©conomies locales Nos membres et notre Fondation soutiennent les entrepreneurs locaux, particuliĂšrement les femmes, dans les communautĂ©s proposons des formations, participons Ă  la crĂ©ation d’emplois valorisants et favorisons l’accĂšs aux institutions financiĂšres. SantĂ© des mĂšres et de leurs enfants Le Rotary propose des formations, des vaccinations, des kits d’accouchement et des dispensaires mobiles. Les femmes sont Ă©duquĂ©es Ă  la prĂ©vention de la transmission du VIH Ă  leur bĂ©bĂ©, Ă  l’allaitement au sein et Ă  la protection contre les maladies. Nombre de Club Rotary dans le monde 35000 Effectif dans le monde 1200000 Heures de bĂ©nĂ©volat chaque annĂ©e 16 millions Enfants vaccinĂ©s contre la poliomyĂ©lite 2,5 milliards Rejoignez-nous Le Rotary tire sa force du dynamisme et de l’engagement de ses 1,2 million de membres dans plus de 35 000 clubs dans le monde. Ensemble, nous changeons des vies dans notre ville et Ă  travers le monde. Nous contacter Liste des services Quest-ce que vous recevez chaque mois de ThreadCrate? J’ai Ă©tĂ© impressionnĂ© par le contenu encore une fois ce mois-ci. ThreadCrate est vraiment un bon rapport qualitĂ©-prix. Je n’arrive pas Ă  croire combien de goodies de couture sont inclus! Voici ce qu’il y avait Ă  l’intĂ©rieur de la boĂźte: Patron de sweat Ă  capuche familial de New Horizons Designs : Le patron de ce mois-ci
Les mĂ©decins, infirmiĂšres et Ă©ducateurs du service pĂ©diatrie de l'hĂŽpital Robert Ballanger* ont fĂȘtĂ© les 10 ans de collaboration avec le club Rotary de Villepinte Expositions. A cette occasion, mercredi 16 septembre, le pĂŽle femme/enfant a prĂ©sentĂ© le projet Papillon une idĂ©e novatrice d'Ă©veil des sens du jeune partenariat avait commencĂ© en 2005 lors d'une rencontre entre Anne Bernier, cadre santĂ© au pĂŽle femme-enfant, et Chantal Pothier, alors prĂ©sidente du Rotary club de Villepinte Expositions "A l'Ă©poque, les parents ne pouvaient pas rester auprĂšs de l'enfant pendant la nuit. L'impact sur l'enfant Ă©tait consĂ©quent surtout lorsque l'hospitalisation Ă©tait longue ; mais difficile de justifier cette idĂ©e au MinistĂšre. C'est alors que le Rotary nous a offert des fauteuils afin que l'un des parents puisse passer la nuit auprĂšs de son enfant. L'idĂ©e a fait son chemin puisque, depuis, chaque chambre est Ă©quipĂ©e" explique l'Ă©quipe soignante. Anne Bernier raconte "Les annĂ©es suivantes, le Rotary a participĂ© Ă  l'achat d'ordinateurs pour le pĂŽle femme-enfant, a offert des appareils photos pour le service des grands prĂ©maturĂ©s, des tablettes pour occuper les enfants avant une intervention chirurgicale... puis cette annĂ©e, le club a offert une tĂ©lĂ©vision pour la salle de repos des adolescents". Une rotarienne explique "Quand le club a offert les appareils photos en 2013, j'ai appris que les enfants qui Ă©taient nĂ©s prĂ©maturĂ©s reprochaient, consciemment ou inconsciemment, Ă  leurs parents de ne pas s'ĂȘtre occupĂ©s d'eux quand ils Ă©taient dans l'incubateur. Ce qui Ă©tait faux, d'oĂč l'idĂ©e des appareils photos afin que les parents puissent se photographier pendant la manipulation trĂšs minutieuse du jeune prĂ©maturĂ©. On a vu des photos impressionnantes, de parents en train de changer la couche d'un prĂ©maturĂ© Ă  travers des machines par exemple".Un projet novateur de thĂ©rapies sensoriellesLe service femme-enfant de l'hĂŽpital Robert Ballanger a toujours ƓuvrĂ© pour que les nourrissons et enfants soignĂ©s dans ses locaux ne souffrent pas, physiquement ou psychiquement. Offrir des tablettes afin de dĂ©tourner l'attention du jeune enfant et lui Ă©viter une prise de calmant, installer une aire de jeux avec livres, jouets et tĂ©lĂ©vision pour occuper son esprit font partie de la dĂ©marche de prise en charge de la douleur. Anne Bernier explique "La thĂ©rapie sensorielle s'appuie sur l'hypnothĂ©rapie. Il s'agit d'une approche non mĂ©dicamenteuse utilisant la stimulation des sept principaux sens la vision, l'ouĂŻe, le goĂ»t, l'odorat, le toucher, la proprioception et le sens vestibulaire ou Ă©quilibre. Cette thĂ©rapie nĂ©cessite l'utilisation d'espaces et de matĂ©riels spĂ©cifiques pour explorer les sens dedans, dehors, la maladie, la santĂ©, moi et les autres... Nous avons dĂ©jĂ  obtenu, en 2015, le financement d'un premier projet de thĂ©rapie sensorielle grĂące Ă  la fondation PiĂšces jaunes. Nous recherchons maintenant un financement pour crĂ©er un parcours sensoriel afin d'aider l'enfant Ă  rĂ©investir son corps douloureux et lever les inhibitions dues au manque de stimulations que peut subir l'enfant suite Ă  des crises de douleur".Le projet Papillon proposĂ© par le pĂŽle femme/enfant consiste Ă  "construire un parcours sensori-moteur" autrement dit un jardin agrĂ©mentĂ© d'Ă©quipements destinĂ©s Ă  stimuler les sens carillons, jeux d'eau, plantes odorantes, plantes aux feuillages duveteux ou rugueux, parcours pieds nus sur galets, sable, Ă©corces "Ce parcours permettra aux professionnels de travailler avec l'enfant le rapport Ă  son corps et Ă  ses perceptions" concluent les Ă©ducateurs chargĂ©s du projet. *Le centre hospitalier Robert Ballanger, intercommunal et est situĂ© Ă  Aulnay-sous-Bois. Ses territoires de santĂ© s'Ă©tendent sur Villepinte, Aulnay, Sevran, Tremblay-en-France et Le Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis et Mitry-Mory, Villeparisis et Mauregard en [youtube Galerie photos [gallery type="slideshow" columns="2" size="large" ids="9722,9719,9718,9720,9723,9724"]
Quest-ce qu’un Rotary Club ? Un Rotary club est une association de femmes et d’hommes d’univers diff Ă©rents qui se regroupent pour mettre leur expĂ©rience, leurs valeurs et leur leadership au service de la collectivitĂ© et du bien dans le monde. Son fonctionnement est dĂ©terminĂ© par une charte ; le prĂ©sident et son comitĂ© sont Ă©lus pour un an non renouvelable ; Holger KNAACKPrĂ©sident 2020/2021 Rotary International Le Rotary est une organisation mondiale de plus 1 200 000 membres issus du monde des affaires, des professions libĂ©rales, du monde civique. Les membres des Rotary clubs, les Rotariens, apportent un service humanitaire, encouragent l’observation de hautes normes Ă©thiques dans le cadre professionnel et aident Ă  dĂ©velopper bonne volontĂ© et paix Ă  travers le monde. Il y a plus de 35 000 Rotary clubs dans plus de 200 pays et territoires. En France on dĂ©nombre 1 100 clubs reprĂ©sentant prĂšs de 32 000 membres. Les clubs sont apolitiques, non religieux et sont ouverts Ă  toutes cultures et croyances. Comme la devise du Rotary Servir d’abord » l’indique, son objectif principal est le service Ă  autrui, dans les collectivitĂ©s, sur les lieux de travail et Ă  travers le monde. LES OBJECTIFS D’UN ROTARIEN ‱ Partager et vivre le Rotary en entretenant des relations d’amitiĂ© et de bienveillance avec les membres de son Club et autour de lui. ‱ TĂ©moigner d’une Ă©thique reconnue dans son travail ou ses prĂ©occupations. ‱ Soutenir les actions dans sa citĂ© par le mieux-vivre de ses habitants. ‱ Accompagner les initiatives Ă©ducatives, d’éveil et de formation en faveur des jeunes gĂ©nĂ©rations. ‱ Participer Ă  l’action internationale du Rotary pour favorise la tolĂ©rance, les principes de justice et le maintien de la paix dans le monde. Visitez le site du Rotary International Pourrattraper le manque, on peut dire que le Rotary est un club qui compte 1,2 million de membres dans le monde. Cette organisation a Ă©tĂ© créée par un avocat de Chicago, Paul Harris, en 1905
Le Rotary, c'est quoi ? C’est un Ă©tat d’esprit, une philosophie, un idĂ©al. C’est une rĂšgle de vie. C’est une intention d’accord. C'est l'Ă©litisme de la bonne volontĂ© et de disponibilitĂ©. Le Rotary, c'est pourquoi ? Le but du Rotary consiste Ă  encourager et Ă  cultiver l’idĂ©al de servir considĂ©rĂ© comme base de toute entreprise par - le dĂ©veloppement des relations personnelles d’amitiĂ© entre ses membres pour leur fournir I’occasion de servir l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, - l’observation des rĂšgles de haute probitĂ© et de dĂ©licatesse dans l’exercice de toute profession, la reconnaissance de la dignitĂ© de toute occupation utile, l’effort pour honorer sa profession et en Ă©lever le niveau de maniĂšre Ă  mieux servir la sociĂ©tĂ©, - l’application de l’idĂ©al de servir par tout rotarien dans sa vie personnelle, professionnelle et sociale, - la comprĂ©hension mutuelle internationale, la bonne volontĂ© et l’amour de la paix, en crĂ©ant et entretenant Ă  travers le monde des relations cordiales entre les reprĂ©sentants des diverses professions unis dans l’idĂ©al de servir. Le Rotary, c'est qui ? Des hommes de tous pays, de toutes races, de toutes cultures et religions dont chacun - dispose d’une vĂ©ritable responsabilitĂ© et reprĂ©sente au mieux sa profession, - fait le choix de respecter les valeurs morales fondamentales, - est toujours disponible ou service des autres, - s'emploie Ă  mettre en oeuvre les moyens de rĂ©pondre aux besoins de son environnement, - entend promouvoir et dĂ©fendre les 3 idĂ©es de libertĂ©, de vĂ©ritĂ©, de loyautĂ© et de dignitĂ©, - favorise les contacts et explique l'Ă©thique du mouvement auquel il appartient. Le Rotary, c'est comment ? Par les efforts de prĂšs de clubs, regroupĂ©s dans plus de 500 districts, rĂ©partis dans environ 153 pays du monde et rĂ©unissant plus d’un million deux cent mille rotariens Par les quatre voies du Service qui mĂšnent aux buts du Rotary, l’Action IntĂ©rieure, l’Action Professionnelle, l’Action d’lntĂ©rĂȘt Public, l’Action Internationale, et par l’Action dĂ©terminante de la FONDATION ROTARY dans le monde. Action IntĂ©rieure Personne ne songerait Ă  construire un immeuble de plusieurs Ă©tage sans avoir prĂ©vu des fondations solides. Au Rotary, ces fondations ne sont autres que l'Action intĂ©rieure. l’Action Professionnelle C'est l'obligation pour tout Rotarien d'appliquer l'idĂ©al de servir dans ses relations professionnelles. l’Action d’lntĂ©rĂȘt Public C'est toute activitĂ©, entreprise individuellement par un Rotarien, ou collectivement par le club en direction des autres et dont le domaine s'Ă©largit constamment en fonction des impĂ©ratifs du monde qui nous entoure. l’Action Internationale C'est tout ce qu'un Rotarien fait pour promouvoir la comprĂ©hension entre les peuples, la bonne volontĂ© devant gĂ©nĂ©rer la paix dans le monde et une meilleure connaissance rĂ©ciproque. Un club Rotary, c'est quoi ? C'est un club qui se rĂ©unit une fois par semaine - oĂč chaque membre actif exerce une fonction de direction dans la classification professionnelle qu'il reprĂ©sente. - oĂč l'assiduitĂ© est une rĂšgle impĂ©rative. - oĂč le but est de concourir Ă  l'AmitiĂ© entre les membres, entre les Pays par le service Ă  autrui. C’est une organisation oĂč toutes les idĂ©es politiques, sociales, religieuses sont reconnues mais non extĂ©riorisĂ©es. L'Ă©quipe dirigeante d'un club Le comitĂ© est Ă©lu par les membres et administre le club. Il comprend habituellement - le prĂ©sident Ă©lu pour une annĂ©e Rotarienne 1er juillet au 30 juin, il prĂ©side les rĂ©unions du club et du comitĂ©, dĂ©finit les objectifs de l’annĂ©e et distribue les responsabilitĂ©s. - le vice prĂ©sident habituellement prĂ©sident nommĂ©, remplace le prĂ©sident en son absence. - le secrĂ©taire il tient Ă  jour la liste des membres, Ă©tablit les statistiques de prĂ©sence, envoie les convocations, rĂ©dige les comptes-rendus des rĂ©unions, Ă©tablit les rapports pour le Rotary International et le District. - le trĂ©sorier il gĂšre les fonds du club. - le chef du protocole chargĂ© de l’organisation des rĂ©unions et de l’accueil des visiteurs. – et les prĂ©sidents des quatre grandes commissions d’un Rotary Club. LA FONDATION ROTARY En 1916, Arch KLUMPF voulut engager les Rotariens dans un grand programme capable de servir l'humanitĂ© dans le domaine Ă©ducatif. Il jeta les bases de la FONDATION ROTARY et personne ne pouvait alors imaginer que, quelques dĂ©cennies plus tard, elle serait financiĂšrement une des premiĂšres fondations mondiales. La Fondation Rotary, qui est essentiellement financĂ©e par des contributions volontaires, est souvent considĂ©rĂ©e comme l'outil le plus important dont dispose le Rotary en matiĂšre d'Action Internationale. LES BOURSES D'ETUDES Le programme des bourses d'ambassadeurs est le plus ancien des programmes de la Fondation Rotary. Les bourses couvrent les frais de voyage, de scolaritĂ© et de sĂ©jour dans le pays d'accueil. Depuis sa crĂ©ation en 1947 plus de 33 000 Ă©tudiants du monde entier ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de ce programme. Ces bourses constituent le plus important programme international parrainĂ© par une organisation privĂ©e. Pour prĂ©tendre Ă  une bourses d'Ă©tudes de la Fondation Rotary, tout jeune homme ou jeune femme doit rĂ©pondre aux critĂšres suivants A montrĂ© des capacitĂ©s exceptionnelles sur le plan scolaire, voire professionnel et se propose d'entreprendre des Ă©tudes dans un pays Ă©tranger ; Est compĂ©tent dans la langue de l'universitĂ© du pays d'accueil ; N'est ni Rotarien, ni dĂ©pendant d'un Rotarien, ni parent en ligne directe ou par mariage d'un Rotarien, ni employĂ© par le Rotary. LES SUBVENTIONS DE CONTREPARTIE Chaque annĂ©e, La Fondation accorde un certain nombre de subventions de contrepartie pour soutenir divers projets Ă©ducatifs ou humanitaires des clubs ou districts, Ă  caractĂšre international. Ce programme de subventions fournit un financement parallĂšle correspondant aux projets d'actions internationales. Lorsque des clubs ou districts en partenariat prennent conscience d'un besoin particulier, la Fondation Rotary peut attribuer des subventions de contrepartie d'un montant important. LES SUBVENTIONS DE SOUTIEN En 1996 ont Ă©tĂ© créées des subventions de soutien permettant aux clubs et districts de monter des Actions d'IntĂ©rĂȘt Public Mondial dans des pays qui ne comptent pas de Rotary-Clubs ou dont les Rotariens ne peuvent intervenir efficacement. La Fondation apporte 50 % de la somme engagĂ©e par le ou les clubs parrains. LES CENTRES D'ETUDES SUR LA PAIX ET LA RESOLUTION DES CONFLITS La Fondation a en effet dĂ©cidĂ© d'ouvrir sept Centres du Rotary pour Ă©tudes internationales dans des universitĂ©s de renom Ă  travers le monde. Chaque annĂ©e, 70 boursiers seront sĂ©lectionnĂ©s sur base concurrentielle par le Rotary pour aller Ă©tudier Ă  l'Ă©tranger 10 Ă©tudiants par Ă©tablissement. Les boursiers suivront un cycle d'Ă©tudes de 2 ans niveau master amĂ©ricain centrĂ© sur la paix et la rĂ©solution des conflits. Ces centres formeront les diplomates, professeurs et directeurs d'agence internationale de demain tout en gravant la philosophie du Rotary dans leurs actions. Les premiers boursiers commenceront leurs Ă©tudes en 2002-2003. LES ECHANGES DE GROUPES D'ETUDES Ce programme permet Ă  des Ă©quipes de jeunes professionnels non Rotariens accompagnĂ©s d'un Rotarien, dans deux pays diffĂ©rents, de faire un sĂ©jour d'Ă©change de 4 Ă  6 semaines, dans le but de dĂ©couvrir des idĂ©es nouvelles et de nouveaux aspects de leur domaine professionnel. L'Ă©change est effectuĂ© au cours d'une annĂ©e pendant laquelle chacun des deux districts jumelĂ©s appartenant Ă  des rĂ©gions diffĂ©rentes du monde envoie une Ă©quipe dans l'autre district et en reçoit une chez lui. La Fondation Rotary couvre les dĂ©penses de voyage ; les membres de l'Ă©quipe sont logĂ©s chez des Rotariens du district d'accueil. LES VOLONTAIRES DU ROTARY Ce programme de la Fondation offre Ă  des Rotariens, des anciens bĂ©nĂ©ficiaires de la Fondation et des Rotaractiens l'occasion d'utiliser leur expĂ©rience pour un service humanitaire Ă  l'Ă©tranger. Ils peuvent ĂȘtre affectĂ©s Ă  un projet spĂ©cifique, trouver leur propre occasion de service, ou bien ĂȘtre appelĂ©s par un autre Rotary-Club ou district, un gouvernement ou une organisation philanthropique. LE PROGRAMME SHARE Suivant le systĂšme Share, chaque district dispose d'un " compte " alimentĂ© par les fonds recueillis. Chaque fois que le district sĂ©lectionne un programme, le budget correspondant est dĂ©bitĂ©. Cela donne aux districts plus de souplesse pour choisir entre les bourses d'Ă©tudes, les groupes d'Ă©changes et les subventions spĂ©ciales de compensation. LE PROGRAMME 3H En 1980, pour cĂ©lĂ©brer le 75Ăšme anniversaire du Rotary a Ă©tĂ© lancĂ© le Programme 3 H Health, Hunger, Humanity destinĂ© Ă  amĂ©liorer la santĂ©, Ă  combattre la famine et contribuer au dĂ©veloppement social dans le monde. De nombreux projets 3 H sont en cours de rĂ©alisation pour accroĂźtre la production alimentaire et amĂ©liorer la formation en agriculture. Ces projets vont de la formation professionnelle d'enfants de la rue Ă  Bombay, accompagnĂ©e de prĂȘts d'argent pour faire dĂ©marrer de petites affaires, au dĂ©veloppement d'un systĂšme agro-forestier Ă  HaĂŻti qui accroĂźt la production alimentaire tout en contribuant au reboisement. L'organisation Entr'aide MĂ©dicale Internationale, fondĂ©e et administrĂ©e par des Rotariens Français, a bĂ©nĂ©ficiĂ© Ă  plusieurs reprises de subventions de la Fondation Rotary au titre de Programme 3 H pour ses actions en Afrique formation sur place de responsables de la santĂ©. POLIO PLUS Le Rotary International s'est engagĂ© Ă  participer Ă  des programmes d'immunisation contre la poliomyĂ©lite en collaboration avec des gouvernements et des organisations internationales de santĂ©. Le Rotary avait entrepris en 1985 une gigantesque campagne pour recueillir au moins 120 millions de dollars auprĂšs des Rotariens et du public. De trĂšs grands efforts ont Ă©tĂ© consentis pendant plusieurs annĂ©es et ont donnĂ© des rĂ©sultats supĂ©rieurs Ă  ceux espĂ©rĂ©s. En effet, plus de 242 millions de dollars ont Ă©tĂ© recueillis, soit par des dons de Rotariens, de clubs ou de districts, soit par des produits de quĂȘtes organisĂ©es sur la place publique par des Rotariens, soit par les rĂ©sultats financiers de diverses manifestations spectacles, Ă©vĂšnements sportifs, etc
. GrĂące aux intĂ©rĂȘts des placements des sommes recueillies, ce sont prĂšs de 500 millions de dollars qui auront pu ĂȘtre consacrĂ©s d'ici 2005 Ă  l'Ă©radication de la poliomyĂ©lite. Au printemps 1996, le cap du milliard d'enfants vaccinĂ©s a Ă©tĂ© franchi. Les journĂ©es de vaccination sont organisĂ©es, conjointement par le Rotary, l'OMS, l'UNICEF et d'autres organisations. Toutes les dĂ©finitions du Rotary les definitions du Rotary sur le site du District 1780
Depuisplus de 110 ans, les membres du Rotary utilisent leur passion, leur dynamisme et leur intelligence pour passer Ă  l’action. Qu’il s’agisse d’alphabĂ©tisation, de paix, d’eau ou de santĂ©, nous travaillons avec dĂ©termination pour amĂ©liorer les conditions de vie dans le monde et nous honorons nos engagements.
Policiers devant le corps du manifestant Carlo Giuliani, tuĂ© le 20 juillet 2001 Ă  GĂȘnes. Photo Dylan Martinez. Reuters Tout l’art de gouverner revient pour le chef d’Etat Ă  donner Ă  entendre qu’il est un YahvĂ© tĂąchant Ă  organiser une citĂ© harmonieuse alors qu’il utilise son serviteur policĂ© pour maintenir la disharmonie qui l’a portĂ© au pouvoir. Bernard Thomas Les provocations policiĂšres - 1972Au lendemain d’une manifestation oĂč leurs soudards ont tuĂ©, cognĂ© et torturĂ©, que font les huit Gangsters qui gouvernent le monde ? Ils dĂ©noncent comme responsables des affrontements ceux des manifestants qui ont rĂ©sistĂ© Ă  leur Ă©tat de siĂšge dictatorial. C’est-Ă -dire qu’ils dĂ©signent comme responsables de la mort de Carlo Giuliani... ce mĂȘme Carlo Giuliani et ses camarades de combat !La ficelle est grosse, mais elle appartient aux classiques instruments de la roublardise gouvernante. Elle se rĂ©sume Ă  ce constat fortement teintĂ© de menace Si les gens ne s’opposaient pas Ă  nos diktats, ils ne risqueraient pas de prendre des Ă  qui trouve cette argumentation digne d’ĂȘtre Ă©coutĂ©e. Honte, plus encore, Ă  qui la rĂ©percute servilement, telle la valetaille journaliste » l’amplifiant sur ses tams-tams responsables des affrontements de GĂȘnes et de leur rĂ©sultat tragique sont les seigneurs de la planĂšte qui lĂąchent leurs sbires armĂ©s dans les rues pour protĂ©ger les bunker-palaces oĂč ils tiennent leurs rĂ©unions contre les lĂ©gitimes manifestations de protestation de ceux qu’ils maltraitent. Les responsables de la mort de Carlo Giuliani et des blessures infligĂ©es Ă  des centaines d’autres sont ces agresseurs de l’humanitĂ© qui, au nom du marchĂ© roi, ne cessent de l’asservir, l’insulter, la frapper, la dĂ©truire. Ce sont ces casseurs de vies qui sacrifient au culte de la rentabilitĂ© » pĂ©cuniaire des millions d’ĂȘtres humains et la planĂšte elle mĂȘme. Ce sont ces provocateurs de colĂšres qui jouent avec les feux qu’allument les rĂ©voltes contre leurs ignominies, afin que leurs embrasements mĂȘmes leurs soient appelant leurs opposants Ă  isoler les violents et les extrĂ©mistes , ils montrent Ă  la fois leur inquiĂ©tude devant une rĂ©bellion qui progresse, et leur foi dans leur capacitĂ© Ă  gruger une fois de plus leurs sujets en leur tendant la perche truquĂ©e du dialogue ». Utilisant le dĂ©sarroi et l’inquiĂ©tude suscitĂ©s par les affrontements chez les manifestants qui ne les avaient pas imaginĂ©s, ils essayent, au moyen d’une trĂšs ancienne mĂ©thode, de faire reculer la rĂ©volte en l’affaiblissant par la confusion et la Ă  qui marcherait dans la combine ! Honte Ă  qui reprendrait ce discours captieux au nom d’une contestation respectable » et se prĂȘterait aux concessions qu’ils demandent, qui se rĂ©sument ainsi Nous voulons bien condescendre Ă  feindre d’écouter vos griefs, Ă  condition que vous les formuliez Ă  plat est vrai que l’usage de la provocation est depuis longtemps une arme policiĂšre courante pour dĂ©stabiliser les rebellions, il n’en est pas moins vrai que les colĂšres que cette provocation infiltre pour tenter de les manipuler et de les dĂ©voyer ont leurs raisons d’ĂȘtre, que ceux qui s’insurgent contre les mĂ©faits de ce monde gagneraient Ă  entendre, au lieu de se rallier Ă  leur diabolisation. DĂ©crire ces colĂšres comme les manifestations d’un dĂ©sarroi aveugle Ă©quivaut Ă  les diminuer. Elles sont bien aussi, souvent, la manifestation d’une luciditĂ© qui fait dĂ©faut Ă  de moins irritĂ©s protestataires. Un mĂ©content est un pauvre qui rĂ©flĂ©chit, disait Talleyrand, cette merde dans un bas de soie. Certains de ces colĂ©reux sont des mĂ©contents ayant dĂ©jĂ  fait l’expĂ©rience des diffĂ©rentes techniques des pouvoirs en place pour calmer les rĂ©voltes et les Ă©touffer, et qui ne veulent plus se laisser pacifier » par la carotte ou le bĂąton. Ils savent que ça ne sert Ă  rien de demander au pouvoir d’ĂȘtre plutĂŽt comme-ci ou comme ça, dit, Ă  leur propos un sociologue. Sur ce point, au moins, ces rĂ©voltĂ©s sont plus lucides que d’autres. Et ces autres devraient, sur ce point, au moins, leur prĂȘter attention. Que leur colĂšre puisse ĂȘtre dĂ©voyĂ©e par des manipulations sachant facilement l’exciter n’enlĂšve rien Ă  la vĂ©ritĂ© qui la fonde ils ont peu d’illusions sur la nature de ce monde et l’immensitĂ© des saloperies qu’il gĂ©nĂšre, c’est ce qui les Ă©nerve. Et, plutĂŽt que de s’en affliger, il conviendrait de s’étonner qu’il y ait encore si peu de gens que ce monde rĂ©volte ainsi Giuliani Ă©tait visiblement de ceux-lĂ  puisqu’il est mort en attaquant la police. Qui veut rĂ©ellement lui rendre hommage doit l’admettre. Ceux qui se l’approprient comme martyr » de leur cause tout en crachant sur ce Black block auquel il Ă©tait mĂȘlĂ© se comportent en sordides charognards. Ils insultent sa mĂ©moire en insultant ceux qui sont comme lui et que la police n’a pas encore tuĂ©s. Qu’ils ne feignent pas l’affliction. Ils l’utilisent le militantisme qui, Ă  la maniĂšre du Black block, ritualise cette colĂšre et l’empĂȘche de devenir plus intelligente en l’exaltant comme seule forme de lutte possible, l’affaiblit plus qu’il ne la sert. Il la lance sur le terrain du seul affrontement militaire, celui oĂč les flics sont le plus Ă  l’aise, et fait de son vandalisme » spontanĂ© ou orchestrĂ© le repoussoir facile dont ceux qui veulent modĂ©rer la rĂ©bellion peuvent user comme d’un Ă©pouvantail pour inquiĂ©ter les rĂ©voltĂ©s moins agressifs et les rallier Ă  des solutions » plus molles. Comme le notent des anarchistes qui ne sont pas Black bloquĂ©s La croyance en le mythe violence = radicalitĂ© participe Ă  susciter un faux clivage qui va fractionner les gens et rendre service Ă  tous ceux qui ont intĂ©rĂȘt Ă  susciter la division Globalisation du Roquefort, Courant Alternatif N° 111. Il est Ă©vident que ce ne sont pas des bastons » rituels avec les flics et des vitrines cassĂ©es et des banques brĂ»lĂ©es qui pourront suffire Ă  changer un monde, c’est-Ă -dire en construire un autre. Mais, traiter ceux qui se dĂ©chaĂźnent » de cette maniĂšre, comme des auxiliaires de police, c’est marcher Ă  fond dans ce que veulent les chefs d’orchestre de la provocation couper la rĂ©bellion de ceux qui y sont les plus dĂ©terminĂ©s, l’enfermer dans les dolĂ©ances flasques et les protestations » impuissantes oĂč elle se noiera, comme furent noyĂ©s bien d’autres faut toute la naĂŻvetĂ© d’apprentis insurgĂ©s, dĂ©munis de toute mĂ©moire historique, pour croire qu’une rĂ©volte aura une chance d’ĂȘtre considĂ©rĂ©e avec bienveillance par ceux contre lesquels elle se dresse parce quelle se refuserait Ă  recourir Ă  des mĂ©thodes pouvant les inquiĂ©ter. L’histoire prouve tout le contraire Jamais un pouvoir en place n’a cĂ©dĂ© sur l’essentiel sans y avoir Ă©tĂ© contraint. Jamais il n’a accordĂ© de modifications dĂ©cisives de l’organisation sociale sans que celles-ci lui aient Ă©tĂ© arrachĂ©es. L’aristocratie n’a aboli les privilĂšges que parce que la Bastille Ă©tait prise, que les chĂąteaux brĂ»laient, et qu’il fallait, note Chamfort, dĂ©sarmer la vengeance d’un peuple Ă©chappĂ© tout Ă  coup de ses chaĂźnes Tableaux historiques de la RĂ©volution française, 1792. En 1848 ce sont les insurrections populaires qui ont apportĂ© les rĂ©publiques. Et le mouvement ouvrier n’a obtenu que par une dure lutte ces acquis » sociaux qu’il perd Ă  toute vitesse aujourd’hui. Les maĂźtres du monde, Ă  toutes les Ă©poques, ont toujours rĂ©sistĂ© sans douceur Ă  ce qui mettait en doute leur pouvoir, comme en tĂ©moigne l’écrasement de nombreuses tentatives de changement de sociĂ©tĂ©. Pourquoi en irait-il diffĂ©remment aujourd’hui oĂč ils se sentent forts d’un arsenal rĂ©pressif administratif et technologique considĂ©rable et oĂč seule une infime partie de leurs sujets » remue un peu sous le joug ?À GĂȘnes, les manifestants ont pu faire l’expĂ©rience de cette machinerie rĂ©pressive Ă  l’Ɠuvre, en tĂątant des matraques d’une police qui avait visiblement pour instruction de cogner fort pour faire peur, et qui l’a fait avec joie. Car il faut avoir la douteuse naĂŻvetĂ© des leaders du Forum social pour affecter de croire que la police n’aurait pas chargĂ© les manifestants si le Black block ne l’avait pas provoquĂ©e ». L’attitude des carabiniers bastonnant allĂšgrement des manifestants pacifiques, loin des lieux oĂč agissaient les vandales dĂ©signĂ©s comme Ă©tant du Black block parmi lesquels l’école Diaz, théùtre d’un massacre policier immonde montre que, si c’était pour eux un prĂ©texte, il Ă©tait bien mince et que s’ils n’avaient pas eu celui-lĂ , ils en auraient trouvĂ© un autre. En fait, ils Ă©taient lancĂ©s pour faire leur mĂ©tier cogner, et ils l’ont fait avec d’autant plus de dĂ©termination qu’ils se savaient couverts, comme d’ailleurs bien d’autres de leurs homologues dans de nombreuses situations semblables de par le monde, depuis Göteborg jusqu’à la Kabylie, et aussi d’autres plus banalement quotidiennes comme ces " bavures " devenues ordinaires en aujourd’hui, confrontĂ© au tollĂ© que suscite leurs exactions et embĂȘtĂ© que son opposition en profite, le gouvernement italien feint de s’inquiĂ©ter des excĂšs » de sa police. Il trouvera sans doute quelque bouc Ă©missaire Ă  sacrifier pour calmer l’indignation et reconstruire au plus vite des rapports de confiance entre la police et la sociĂ©tĂ© civile comme le demande le syndicat CGIL. Mais c’est bien parce qu’il a voulu cette violence qu’elle a eu lieu. Car on ne met pas des troupes sur le pied de guerre pour s’étonner ensuite quelles la fassent. On ne joue pas Ă  provoquer le feu comme l’ont fait les policiers casseurs » en civil pour s’étonner qu’il brĂ»le. Et l’on ne lance pas des hommes armĂ©s de flingues dans des affrontements sans avoir supputĂ© l’éventualitĂ© qu’ils s’en servent. Peut-ĂȘtre que les ordonnateurs de ce minable machiavĂ©lisme auraient prĂ©fĂ©rĂ© que ce soit un flic qui se fasse tuer par des manifestants. Cela aurait mieux justifiĂ© leur sanglante rĂ©pression. Mais qu’ils aient calculĂ© cela ou non ne change rien au fait qu’ils ont dĂ©libĂ©rĂ©ment excitĂ© Ă  la bagarre et en sont responsables. Leurs hommes de main n’auraient pas bougĂ© si eux, les caĂŻds, ne l’avaient pas ailleurs, Ă  voir ce qui s’est passĂ©, on ne peut s’empĂȘcher de se dire aussi que les cognes auraient peut-ĂȘtre eu plus de difficultĂ©s Ă  taper dans le tas s’ils avaient trouvĂ© en face d’eux des gens un peu plus dĂ©terminĂ©s Ă  leur rĂ©sister. Car, tout de mĂȘme, 15 000 flics pouvant sans mal rentrer dans le lard de 200 000 personnes il y a de quoi plastronner dans les commissariats transalpins ! S’ils ont pu le faire c’est parce qu’ils n’ont trouvĂ©, en majoritĂ©, en face deux que de naĂŻfs non-violents. Et c’est Ă  l’aulne de cette dĂ©faite que les pleurnicheries pacifistes » doivent ĂȘtre non-violence comme forme de combat devient vite, face Ă  un adversaire dĂ©terminĂ©, une fabrique Ă  martyrs c’est pourrir beaucoup les moutons allant d’eux-mĂȘmes Ă  l’abattoir. À GĂȘnes, les apĂŽtres de cette non-violence ont leur part de responsabilitĂ© dans les mauvais traitements qu’ont subis les manifestants. En flattant l’idĂ©e que cette non-violence pouvait suffire le comble Ă©tant atteint par les Tute Bianche organisant un assaut.. dĂ©sarmĂ© !, en ne prĂ©parant pas les manifestants Ă  l’éventualitĂ© de la confrontation, ils ont envoyĂ© au casse-pipe des gens dĂ©munis de tout moyen de dĂ©fense, proies faciles pour les cogneurs. Entendre ensuite ces leaders Si peu prĂ©voyants accuser les anarchistes » dans leurs rangs d’ĂȘtre cause des coups que les manifestants ont reçus donne envie de gerber. Comme si ce n’étaient pas les flics qui avaient cognĂ©. Comme si ce n’était pas ces flics qui mĂ©ritent la haine et non les anars » !Mais que croyaient-ils, ou qu’essayaient-ils de faire croire, ces leaders pleurant que leur lutte » a Ă©tĂ© dĂ©considĂ©rĂ©e par les violents qu’ils qualifient si facilement d’anars ? Qu’une manif non agressive aurait emportĂ© les rĂ©ticences des huit gredins Ă  Ă©couter leurs dolĂ©ances ? Qu’il aurait suffi que les manifestants posent leur cul devant les grilles de la Zone rouge pour que ces canailles, cĂ©dant Ă  cette pression » insoutenable, leur accordent gain de cause ? S’ils sont sincĂšres, ils font preuve d’une stupĂ©fiante mĂ©connaissance du monde oĂč ils vivent et du cynisme intĂ©gral de ceux qui le George, une de celles qui pleurnichent ainsi Ă  la une de journaux complaisants, tartine longuement sur la criminalisation » de la rĂ©volte Ă  laquelle les gouvernants ont partout recours pour tenter de l’arrĂȘter. Mais y a-t-il lĂ  de quoi s’étonner ? Pourquoi les mafias rĂ©gnantes considĂ©reraient-elles cette rĂ©volte comme autre chose qu’une ennemie ? Pourquoi feraient-elles autre chose que tenter de la rĂ©primer, comme l’ont fait de tout temps les tyrans sentant leur pouvoir menacĂ© ? Parce que l’ ordre » qu’elles imposent n’est pas un ordre mafieux ! Parce qu’elles ne sont pas des tyrannies ! VoilĂ  bien la grande illusion, la principale, celle qui entraĂźne toutes les autres cette sociĂ©tĂ© serait une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique » et, comme telle, dotĂ©e des moyens de combattre ceux qui la bafouent. Faut-il que la poudre aux yeux ait bien fonctionnĂ© depuis Thermidor ! Faut-il que la luciditĂ© critique ait rendu les armes pour que 200 ans aprĂšs le Manifeste des EnragĂ©s 1793 on ait oubliĂ© que La libertĂ© n’est qu’un vain fantĂŽme quand une classe d’hommes peut affamer l’autre impunĂ©ment. L’égalitĂ© n’est qu’un vain fantĂŽme quand le riche, par le monopole, exerce le droit de vie et de mort sur son dĂ©mocratie n’est qu’un vain fantĂŽme quand ceux qui tiennent les cordons de la bourse ont le pouvoir effectif, quand les gouvernants ne peuvent ĂȘtre que les rĂ©gisseurs de leur domaine. À preuve alors que tant de lois sont faites Ă  leur convenance, pour faciliter leurs rapines, ils n’hĂ©sitent pas Ă  les bafouer sans vergogne dĂšs lors qu’elles ne leur semblent pas suffisantes. Ainsi, Ă  GĂȘnes, ont ils aboli la libertĂ© de circulation pour squatter une partie de la ville. Ainsi aux États-Unis, Susan George peut relever une violation flagrante des droits garantis par la constitution Le Monde diplomatique, AoĂ»t 2001 puis constater en Europe Ă©galement, les gouvernements ne se, gĂȘnent nullement pour prendre des libertĂ©s avec les textes et conclure que le capital international n’a jamais aussi clairement affichĂ© sa haine de la dĂ©mocratie. C’est que le dĂ©guisement dĂ©mocrate lui convient lorsqu’il peut servir Ă  faire admettre ses diktats comme Ă©tant voulus par les populations auxquelles il les impose, mais qu’il peut ĂŽter cette dĂ©froque sans risque lorsqu’elle le gĂȘne aux entournures. Et, de fait, qui actuellement a les moyens de l’en empĂȘcher ? Personne. Il peut donc, sans s’angoisser, doubler les institutions dĂ©mocratiques » qui lui ont si longtemps servi de paravent par des organismes non Ă©lus directement Ă  son service OMC, FMI etc. Certes, en faisant cela, il tombe le masque il devient visiblement ce qu’il est rĂ©ellement depuis longtemps un despotisme. Mais s’il le fait c’est qu’il croit pouvoir se le permettre et, pour l’instant, il le jour, peut-ĂȘtre, les hommes aussi Ă©loignĂ©s de nos prĂ©jugĂ©s que nous le sommes de ceux des Vandales, s’étonneront de la barbarie d’un siĂšcle oĂč ce fut quelque chose de religieux que de juger un tyran. Saint-Just, Discours sur le jugement de Louis XVI, 13 novembre pourquoi les pouvoirs en place criminalisent » la rĂ©volte contre l’organisation sociale qu’ils dĂ©fendent, un commentateur diplomatique note que c’est parce qu’elle est perçue » par les dirigeants comme une opposition au systĂšme capitaliste mondial. Il n’y a guĂšre Ă  s’étonner qu’elle soit ainsi perçue », car, si seule une minoritĂ© de ceux qui s’y adonnent aujourd’hui la dĂ©finissent comme telle, c’est effectivement ce qu’elle doit devenir pour avoir une chance de fabriquer cet autre monde » dont elle affirme qu’il est l’ordre » des huit gangsters et de leurs seconds couteaux n’est pas un ordre fondamentalement humain qui commet quelques excĂšs, c’est une organisation sociale fondĂ©e sur l’asservissement et l’aliĂ©nation de l’humanitĂ©, de la mĂȘme nature que celle combattue par nombre de nos ancĂȘtres une sociĂ©tĂ© oĂč une minoritĂ© possĂšde les moyens de faire agir l’immense majoritĂ© Ă  son service et Ă  la perpĂ©tuation de la machinerie Ă©conomique garantissant son pouvoir et ses avantages. Et ceux qui en sont les maĂźtres ne sont pas un groupe de braves gens soucieux du bien-ĂȘtre de chacun qui se tromperaient sur la maniĂšre de le fabriquer, ou dont les efforts seraient gĂąchĂ©s par quelques corrompus infiltrĂ©s, ce sont de trĂšs Ă©hontĂ©s salopards. Pour avoir une chance de faire un monde Ă©chappant Ă  leurs mĂ©faits, il faut d’abord comprendre cela, au lieu de se leurrer sur leur ceux qui s’illusionnent sur la possibilitĂ© de faire entendre raison Ă  ces satrapes, c’est-Ă -dire seuls ceux qui s’imaginent pouvoir humaniser ce despotisme, en faire un despotisme Ă©clairĂ©, peuvent rĂȘver d’un dialogue avec lui qui pourrait ĂȘtre positif ». ÉcƓurĂ©s par les multiples crimes et dĂ©prĂ©dations du capitalisme, mais n’osant imaginer de pouvoir construire une sociĂ©tĂ© qui en serait entiĂšrement libĂ©rĂ©e, ces citoyens » lĂ  espĂšrent les tempĂ©rer par un contrĂŽle » dont ils obtiendraient la possibilitĂ© grĂące aux actions de lobbies de leurs ONG soutenues par leurs manifestations dĂ©bonnaires. RĂȘvant d’un capitalisme Ă©thique », d’un marchĂ© qui ne transformerait pas tout en marchandises, d’une dictature allĂ©gĂ©e qui garantirait Ă  ses serfs un service public » suffisant , c’est-Ă -dire de requins sans dents et de chacals sans perfidie, ils s’efforcent de faire entendre aux potentats qu’il serait de leur intĂ©rĂȘt d’accorder audience Ă  leurs dolĂ©ances et de faire quelques rĂ©formes afin de rendre leur domination moins pĂ©nible ; plus supportable. Ils aimeraient attĂ©nuer la misĂšre et l’aliĂ©nation sans supprimer ce qui les cause. Ils s’abusent complĂštement, aussi gĂ©nĂ©reux et sincĂšres soient-ils. Le mĂ©pris musclĂ© qui rĂ©pond Ă  leurs suppliques ne fait que commencer Ă  leur ceux qui, Ă  leur tĂȘte, cultivent sciemment ces illusions sont moins naĂŻfs et plus roublards. Ils sont cette feinte dissidence fort justement dĂ©noncĂ©e par Louis Janover Voyage en feinte-dissidence, suivi de Thermidor, mon amour, Editions Paris-MĂ©diterranĂ©e qui, voyant croĂźtre l’insatisfaction et la rĂ©volte en mĂȘme temps que le dĂ©sabusement pour le bluff politicard, s’est greffĂ©e Ă  toute vitesse sur ce dĂ©but de rĂ©bellion pour avoir l’air de l’initier, en prendre la tĂȘte et la contrĂŽler en l’embrouillant par des analyses trompeuses de la nature de l’ordre » rĂ©gnant habillĂ©es du sĂ©rieux scientifique » d’économistes et sociologues pĂ©remptoires, en flattant les illusions de pouvoir le rĂ©former, et en dĂ©guisant des dolĂ©ances aussi humbles que ridicules en grandes exigences et de la mendicitĂ© respectueuse en lutte radicale. C’est une mystification dĂ©fensive de la sociĂ©tĂ© capitaliste que cette feinte dissidence, prenant le relais du baratin de gĂŽche Ă©puisĂ© et dans laquelle de nombreux experts de ce baratin s’empressent de se recycler, qui a pour but de capter et captiver la rĂ©volte naissante pour la dĂ©voyer au service du maintien de ce quelle espĂšre changer. Et les manipulateurs qui la mĂšnent, si prompts Ă  calomnier comme agents objectifs » de la rĂ©pression tous ceux qui ne reculent pas devant le conflit avec le despotisme, sont encore plus prompts Ă  devenir mouchards et mobiliser leurs sĂ©vices d’ordre pour isoler les violents et les extrĂ©mistes, comme leur demandent ceux auxquels prĂ©tendument ils s’opposent, afin de sauvegarder leurs chances d’ĂȘtre invitĂ©s par ces despotes dans leur Think-tanks bidons ! et de pouvoir devenir autoritĂ©s » Ă  leur tour dans un ordre du monde inchangĂ© mais repeint de neuf Ă  la barbouille d’ATTAC. Qui se croit sage en Ă©coutant leurs propos, se flattant de " rĂ©alisme ", peut prĂ©parer son autre monde est possible, mais il ne s’obtiendra pas comme la rĂ©bellion naissante veut aboutir Ă  autre chose qu’à faire le lit d’un nouveau gang d’arnaqueurs politicards, elle doit comprendre la nature de l’ordre » contre lequel elle se dresse. Ce n’est qu’en prĂ©cisant ses griefs et identifiant clairement ses ennemis qu’elle pourra trouver les moyens de qui recommence entre les maĂźtres de ce monde et ceux qui contestent leur rĂšgne marque un retour de cette tenace guerre sociale que les gauchistes recyclĂ©s au Rotary croyaient avoir fossoyĂ© sous le PanthĂ©on Mitterrandien. Les seigneurs de la planĂšte, eux, ont toujours su qu’il s’agit d’une guerre et n’ont jamais rechignĂ© Ă  la mener. Il serait temps que leurs opposants le comprennent aussi, qu’ils retrouvent sur ce point la luciditĂ© de certains de leurs s’insoumettre, ne serait-ce qu’un peu, est, aux yeux des despotes, le crime qui contient tous les crimes. Qui a eu cette audace ne doit pas craindre d’ĂȘtre devenu, ainsi, leur ennemi. Il doit au contraire poursuivre sur ce chemin et renforcer son crime », car la meilleure mĂ©thode pour ne pas avoir Ă  subir leur punition c’est de leur ĂŽter les moyens de lui n’est pas ĂȘtre un adorateur de la violence que de savoir qu’il faut une certaine force pour dĂ©truire les Bastilles et plus encore pour changer radicalement le monde qu’elles protĂšgent. Ce que l’on exige d’un tyran qui ne veut pas le donner, il faut savoir lui prendre. Et ce qu’on a su lui prendre, il faut savoir le dĂ©fendre. Cette force ne doit pas, au risque de se perdre dans une impasse identique Ă  celle des annĂ©es de plomb », se laisser prendre dans des collisions de type militaire, mais elle ne peut non plus se constituer en fuyant toujours l’affrontement. Il appartient au mouvement qui la mettra en jeu d’essayer d’ĂȘtre assez stratĂšge et sensible pour ne pas l’engager inconsidĂ©rĂ©ment vers des issues tragiques. Pour l’heure, cette force est Ă  construire. Cela ne pourra se faire que si ceux auxquels elle est nĂ©cessaire se libĂšrent des nombreuses illusions qui les menottent encore presque les violents et les extrĂ©mistes c’est bien, en effet, ce que la rĂ©volte doit faire Isoler les violents mercenaires qui gardent les Versailles de l’OMC, du G8 et de ses vassaux. Isoler les extrĂ©mistes sectateurs du marchĂ© » qui ont engagĂ© le djihad de dĂ©fense de leur religion et de leurs privilĂšges contre les peuples de la terre. Pour qui veut ne pas subir la marchandisation du monde, il ne s’agit pas de chercher comment s’y prendre pour attĂ©nuer un peu les dĂ©gĂąts qu’elle cause, mais de trouver comment s’en cela, les bastonneurs » doivent se demander comment construire et les pacifistes » doivent se demander comment se battre. Plus ils en dĂ©battront ensemble, plus ce soulĂšvement progressera. Plus ils s’excluront rĂ©ciproquement, plus il stagnera et reculera. Cependant, pour avancer, ce mouvement doit tout de mĂȘme exclure une chose de son sein la soumission Ă  l’ordure rĂ©gnante, et ceux qui la encore un effort pour sortir de la Berneri AoĂ»t 2001
iPtrgK.
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