Quest-ce quâun Rotary Club ? Un Rotary club est une association de femmes et dâhommes dâunivers diff Ă©rents qui se regroupent pour mettre leur expĂ©rience, leurs valeurs et leur leadership au service de la collectivitĂ© et du bien dans le monde. Son fonctionnement est dĂ©terminĂ© par une charte ; le prĂ©sident et son comitĂ© sont Ă©lus pour un an non renouvelable ;
Holger KNAACKPrĂ©sident 2020/2021 Rotary International Le Rotary est une organisation mondiale de plus 1 200 000 membres issus du monde des affaires, des professions libĂ©rales, du monde civique. Les membres des Rotary clubs, les Rotariens, apportent un service humanitaire, encouragent lâobservation de hautes normes Ă©thiques dans le cadre professionnel et aident Ă dĂ©velopper bonne volontĂ© et paix Ă travers le monde. Il y a plus de 35 000 Rotary clubs dans plus de 200 pays et territoires. En France on dĂ©nombre 1 100 clubs reprĂ©sentant prĂšs de 32 000 membres. Les clubs sont apolitiques, non religieux et sont ouverts Ă toutes cultures et croyances. Comme la devise du Rotary Servir dâabord » lâindique, son objectif principal est le service Ă autrui, dans les collectivitĂ©s, sur les lieux de travail et Ă travers le monde. LES OBJECTIFS DâUN ROTARIEN âą Partager et vivre le Rotary en entretenant des relations dâamitiĂ© et de bienveillance avec les membres de son Club et autour de lui. âą TĂ©moigner dâune Ă©thique reconnue dans son travail ou ses prĂ©occupations. âą Soutenir les actions dans sa citĂ© par le mieux-vivre de ses habitants. âą Accompagner les initiatives Ă©ducatives, dâĂ©veil et de formation en faveur des jeunes gĂ©nĂ©rations. âą Participer Ă lâaction internationale du Rotary pour favorise la tolĂ©rance, les principes de justice et le maintien de la paix dans le monde. Visitez le site du Rotary International
Pourrattraper le manque, on peut dire que le Rotary est un club qui compte 1,2 million de membres dans le monde. Cette organisation a été créée par un avocat de Chicago, Paul Harris, en 1905
Le Rotary, c'est quoi ? Câest un Ă©tat dâesprit, une philosophie, un idĂ©al. Câest une rĂšgle de vie. Câest une intention dâaccord. C'est l'Ă©litisme de la bonne volontĂ© et de disponibilitĂ©. Le Rotary, c'est pourquoi ? Le but du Rotary consiste Ă encourager et Ă cultiver lâidĂ©al de servir considĂ©rĂ© comme base de toute entreprise par - le dĂ©veloppement des relations personnelles dâamitiĂ© entre ses membres pour leur fournir Iâoccasion de servir lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, - lâobservation des rĂšgles de haute probitĂ© et de dĂ©licatesse dans lâexercice de toute profession, la reconnaissance de la dignitĂ© de toute occupation utile, lâeffort pour honorer sa profession et en Ă©lever le niveau de maniĂšre Ă mieux servir la sociĂ©tĂ©, - lâapplication de lâidĂ©al de servir par tout rotarien dans sa vie personnelle, professionnelle et sociale, - la comprĂ©hension mutuelle internationale, la bonne volontĂ© et lâamour de la paix, en crĂ©ant et entretenant Ă travers le monde des relations cordiales entre les reprĂ©sentants des diverses professions unis dans lâidĂ©al de servir. Le Rotary, c'est qui ? Des hommes de tous pays, de toutes races, de toutes cultures et religions dont chacun - dispose dâune vĂ©ritable responsabilitĂ© et reprĂ©sente au mieux sa profession, - fait le choix de respecter les valeurs morales fondamentales, - est toujours disponible ou service des autres, - s'emploie Ă mettre en oeuvre les moyens de rĂ©pondre aux besoins de son environnement, - entend promouvoir et dĂ©fendre les 3 idĂ©es de libertĂ©, de vĂ©ritĂ©, de loyautĂ© et de dignitĂ©, - favorise les contacts et explique l'Ă©thique du mouvement auquel il appartient. Le Rotary, c'est comment ? Par les efforts de prĂšs de clubs, regroupĂ©s dans plus de 500 districts, rĂ©partis dans environ 153 pays du monde et rĂ©unissant plus dâun million deux cent mille rotariens Par les quatre voies du Service qui mĂšnent aux buts du Rotary, lâAction IntĂ©rieure, lâAction Professionnelle, lâAction dâlntĂ©rĂȘt Public, lâAction Internationale, et par lâAction dĂ©terminante de la FONDATION ROTARY dans le monde. Action IntĂ©rieure Personne ne songerait Ă construire un immeuble de plusieurs Ă©tage sans avoir prĂ©vu des fondations solides. Au Rotary, ces fondations ne sont autres que l'Action intĂ©rieure. lâAction Professionnelle C'est l'obligation pour tout Rotarien d'appliquer l'idĂ©al de servir dans ses relations professionnelles. lâAction dâlntĂ©rĂȘt Public C'est toute activitĂ©, entreprise individuellement par un Rotarien, ou collectivement par le club en direction des autres et dont le domaine s'Ă©largit constamment en fonction des impĂ©ratifs du monde qui nous entoure. lâAction Internationale C'est tout ce qu'un Rotarien fait pour promouvoir la comprĂ©hension entre les peuples, la bonne volontĂ© devant gĂ©nĂ©rer la paix dans le monde et une meilleure connaissance rĂ©ciproque. Un club Rotary, c'est quoi ? C'est un club qui se rĂ©unit une fois par semaine - oĂč chaque membre actif exerce une fonction de direction dans la classification professionnelle qu'il reprĂ©sente. - oĂč l'assiduitĂ© est une rĂšgle impĂ©rative. - oĂč le but est de concourir Ă l'AmitiĂ© entre les membres, entre les Pays par le service Ă autrui. Câest une organisation oĂč toutes les idĂ©es politiques, sociales, religieuses sont reconnues mais non extĂ©riorisĂ©es. L'Ă©quipe dirigeante d'un club Le comitĂ© est Ă©lu par les membres et administre le club. Il comprend habituellement - le prĂ©sident Ă©lu pour une annĂ©e Rotarienne 1er juillet au 30 juin, il prĂ©side les rĂ©unions du club et du comitĂ©, dĂ©finit les objectifs de lâannĂ©e et distribue les responsabilitĂ©s. - le vice prĂ©sident habituellement prĂ©sident nommĂ©, remplace le prĂ©sident en son absence. - le secrĂ©taire il tient Ă jour la liste des membres, Ă©tablit les statistiques de prĂ©sence, envoie les convocations, rĂ©dige les comptes-rendus des rĂ©unions, Ă©tablit les rapports pour le Rotary International et le District. - le trĂ©sorier il gĂšre les fonds du club. - le chef du protocole chargĂ© de lâorganisation des rĂ©unions et de lâaccueil des visiteurs. â et les prĂ©sidents des quatre grandes commissions dâun Rotary Club. LA FONDATION ROTARY En 1916, Arch KLUMPF voulut engager les Rotariens dans un grand programme capable de servir l'humanitĂ© dans le domaine Ă©ducatif. Il jeta les bases de la FONDATION ROTARY et personne ne pouvait alors imaginer que, quelques dĂ©cennies plus tard, elle serait financiĂšrement une des premiĂšres fondations mondiales. La Fondation Rotary, qui est essentiellement financĂ©e par des contributions volontaires, est souvent considĂ©rĂ©e comme l'outil le plus important dont dispose le Rotary en matiĂšre d'Action Internationale. LES BOURSES D'ETUDES Le programme des bourses d'ambassadeurs est le plus ancien des programmes de la Fondation Rotary. Les bourses couvrent les frais de voyage, de scolaritĂ© et de sĂ©jour dans le pays d'accueil. Depuis sa crĂ©ation en 1947 plus de 33 000 Ă©tudiants du monde entier ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de ce programme. Ces bourses constituent le plus important programme international parrainĂ© par une organisation privĂ©e. Pour prĂ©tendre Ă une bourses d'Ă©tudes de la Fondation Rotary, tout jeune homme ou jeune femme doit rĂ©pondre aux critĂšres suivants A montrĂ© des capacitĂ©s exceptionnelles sur le plan scolaire, voire professionnel et se propose d'entreprendre des Ă©tudes dans un pays Ă©tranger ; Est compĂ©tent dans la langue de l'universitĂ© du pays d'accueil ; N'est ni Rotarien, ni dĂ©pendant d'un Rotarien, ni parent en ligne directe ou par mariage d'un Rotarien, ni employĂ© par le Rotary. LES SUBVENTIONS DE CONTREPARTIE Chaque annĂ©e, La Fondation accorde un certain nombre de subventions de contrepartie pour soutenir divers projets Ă©ducatifs ou humanitaires des clubs ou districts, Ă caractĂšre international. Ce programme de subventions fournit un financement parallĂšle correspondant aux projets d'actions internationales. Lorsque des clubs ou districts en partenariat prennent conscience d'un besoin particulier, la Fondation Rotary peut attribuer des subventions de contrepartie d'un montant important. LES SUBVENTIONS DE SOUTIEN En 1996 ont Ă©tĂ© créées des subventions de soutien permettant aux clubs et districts de monter des Actions d'IntĂ©rĂȘt Public Mondial dans des pays qui ne comptent pas de Rotary-Clubs ou dont les Rotariens ne peuvent intervenir efficacement. La Fondation apporte 50 % de la somme engagĂ©e par le ou les clubs parrains. LES CENTRES D'ETUDES SUR LA PAIX ET LA RESOLUTION DES CONFLITS La Fondation a en effet dĂ©cidĂ© d'ouvrir sept Centres du Rotary pour Ă©tudes internationales dans des universitĂ©s de renom Ă travers le monde. Chaque annĂ©e, 70 boursiers seront sĂ©lectionnĂ©s sur base concurrentielle par le Rotary pour aller Ă©tudier Ă l'Ă©tranger 10 Ă©tudiants par Ă©tablissement. Les boursiers suivront un cycle d'Ă©tudes de 2 ans niveau master amĂ©ricain centrĂ© sur la paix et la rĂ©solution des conflits. Ces centres formeront les diplomates, professeurs et directeurs d'agence internationale de demain tout en gravant la philosophie du Rotary dans leurs actions. Les premiers boursiers commenceront leurs Ă©tudes en 2002-2003. LES ECHANGES DE GROUPES D'ETUDES Ce programme permet Ă des Ă©quipes de jeunes professionnels non Rotariens accompagnĂ©s d'un Rotarien, dans deux pays diffĂ©rents, de faire un sĂ©jour d'Ă©change de 4 Ă 6 semaines, dans le but de dĂ©couvrir des idĂ©es nouvelles et de nouveaux aspects de leur domaine professionnel. L'Ă©change est effectuĂ© au cours d'une annĂ©e pendant laquelle chacun des deux districts jumelĂ©s appartenant Ă des rĂ©gions diffĂ©rentes du monde envoie une Ă©quipe dans l'autre district et en reçoit une chez lui. La Fondation Rotary couvre les dĂ©penses de voyage ; les membres de l'Ă©quipe sont logĂ©s chez des Rotariens du district d'accueil. LES VOLONTAIRES DU ROTARY Ce programme de la Fondation offre Ă des Rotariens, des anciens bĂ©nĂ©ficiaires de la Fondation et des Rotaractiens l'occasion d'utiliser leur expĂ©rience pour un service humanitaire Ă l'Ă©tranger. Ils peuvent ĂȘtre affectĂ©s Ă un projet spĂ©cifique, trouver leur propre occasion de service, ou bien ĂȘtre appelĂ©s par un autre Rotary-Club ou district, un gouvernement ou une organisation philanthropique. LE PROGRAMME SHARE Suivant le systĂšme Share, chaque district dispose d'un " compte " alimentĂ© par les fonds recueillis. Chaque fois que le district sĂ©lectionne un programme, le budget correspondant est dĂ©bitĂ©. Cela donne aux districts plus de souplesse pour choisir entre les bourses d'Ă©tudes, les groupes d'Ă©changes et les subventions spĂ©ciales de compensation. LE PROGRAMME 3H En 1980, pour cĂ©lĂ©brer le 75Ăšme anniversaire du Rotary a Ă©tĂ© lancĂ© le Programme 3 H Health, Hunger, Humanity destinĂ© Ă amĂ©liorer la santĂ©, Ă combattre la famine et contribuer au dĂ©veloppement social dans le monde. De nombreux projets 3 H sont en cours de rĂ©alisation pour accroĂźtre la production alimentaire et amĂ©liorer la formation en agriculture. Ces projets vont de la formation professionnelle d'enfants de la rue Ă Bombay, accompagnĂ©e de prĂȘts d'argent pour faire dĂ©marrer de petites affaires, au dĂ©veloppement d'un systĂšme agro-forestier Ă HaĂŻti qui accroĂźt la production alimentaire tout en contribuant au reboisement. L'organisation Entr'aide MĂ©dicale Internationale, fondĂ©e et administrĂ©e par des Rotariens Français, a bĂ©nĂ©ficiĂ© Ă plusieurs reprises de subventions de la Fondation Rotary au titre de Programme 3 H pour ses actions en Afrique formation sur place de responsables de la santĂ©. POLIO PLUS Le Rotary International s'est engagĂ© Ă participer Ă des programmes d'immunisation contre la poliomyĂ©lite en collaboration avec des gouvernements et des organisations internationales de santĂ©. Le Rotary avait entrepris en 1985 une gigantesque campagne pour recueillir au moins 120 millions de dollars auprĂšs des Rotariens et du public. De trĂšs grands efforts ont Ă©tĂ© consentis pendant plusieurs annĂ©es et ont donnĂ© des rĂ©sultats supĂ©rieurs Ă ceux espĂ©rĂ©s. En effet, plus de 242 millions de dollars ont Ă©tĂ© recueillis, soit par des dons de Rotariens, de clubs ou de districts, soit par des produits de quĂȘtes organisĂ©es sur la place publique par des Rotariens, soit par les rĂ©sultats financiers de diverses manifestations spectacles, Ă©vĂšnements sportifs, etcâŠ. GrĂące aux intĂ©rĂȘts des placements des sommes recueillies, ce sont prĂšs de 500 millions de dollars qui auront pu ĂȘtre consacrĂ©s d'ici 2005 Ă l'Ă©radication de la poliomyĂ©lite. Au printemps 1996, le cap du milliard d'enfants vaccinĂ©s a Ă©tĂ© franchi. Les journĂ©es de vaccination sont organisĂ©es, conjointement par le Rotary, l'OMS, l'UNICEF et d'autres organisations. Toutes les dĂ©finitions du Rotary les definitions du Rotary sur le site du District 1780
Depuisplus de 110 ans, les membres du Rotary utilisent leur passion, leur dynamisme et leur intelligence pour passer Ă lâaction. Quâil sâagisse dâalphabĂ©tisation, de paix, dâeau ou de santĂ©, nous travaillons avec dĂ©termination pour amĂ©liorer les conditions de vie dans le monde et nous honorons nos engagements.
Policiers devant le corps du manifestant Carlo Giuliani, tuĂ© le 20 juillet 2001 Ă GĂȘnes. Photo Dylan Martinez. Reuters Tout lâart de gouverner revient pour le chef dâEtat Ă donner Ă entendre quâil est un YahvĂ© tĂąchant Ă organiser une citĂ© harmonieuse alors quâil utilise son serviteur policĂ© pour maintenir la disharmonie qui lâa portĂ© au pouvoir. Bernard Thomas Les provocations policiĂšres - 1972Au lendemain dâune manifestation oĂč leurs soudards ont tuĂ©, cognĂ© et torturĂ©, que font les huit Gangsters qui gouvernent le monde ? Ils dĂ©noncent comme responsables des affrontements ceux des manifestants qui ont rĂ©sistĂ© Ă leur Ă©tat de siĂšge dictatorial. Câest-Ă -dire quâils dĂ©signent comme responsables de la mort de Carlo Giuliani... ce mĂȘme Carlo Giuliani et ses camarades de combat !La ficelle est grosse, mais elle appartient aux classiques instruments de la roublardise gouvernante. Elle se rĂ©sume Ă ce constat fortement teintĂ© de menace Si les gens ne sâopposaient pas Ă nos diktats, ils ne risqueraient pas de prendre des Ă qui trouve cette argumentation digne dâĂȘtre Ă©coutĂ©e. Honte, plus encore, Ă qui la rĂ©percute servilement, telle la valetaille journaliste » lâamplifiant sur ses tams-tams responsables des affrontements de GĂȘnes et de leur rĂ©sultat tragique sont les seigneurs de la planĂšte qui lĂąchent leurs sbires armĂ©s dans les rues pour protĂ©ger les bunker-palaces oĂč ils tiennent leurs rĂ©unions contre les lĂ©gitimes manifestations de protestation de ceux quâils maltraitent. Les responsables de la mort de Carlo Giuliani et des blessures infligĂ©es Ă des centaines dâautres sont ces agresseurs de lâhumanitĂ© qui, au nom du marchĂ© roi, ne cessent de lâasservir, lâinsulter, la frapper, la dĂ©truire. Ce sont ces casseurs de vies qui sacrifient au culte de la rentabilitĂ© » pĂ©cuniaire des millions dâĂȘtres humains et la planĂšte elle mĂȘme. Ce sont ces provocateurs de colĂšres qui jouent avec les feux quâallument les rĂ©voltes contre leurs ignominies, afin que leurs embrasements mĂȘmes leurs soient appelant leurs opposants Ă isoler les violents et les extrĂ©mistes , ils montrent Ă la fois leur inquiĂ©tude devant une rĂ©bellion qui progresse, et leur foi dans leur capacitĂ© Ă gruger une fois de plus leurs sujets en leur tendant la perche truquĂ©e du dialogue ». Utilisant le dĂ©sarroi et lâinquiĂ©tude suscitĂ©s par les affrontements chez les manifestants qui ne les avaient pas imaginĂ©s, ils essayent, au moyen dâune trĂšs ancienne mĂ©thode, de faire reculer la rĂ©volte en lâaffaiblissant par la confusion et la Ă qui marcherait dans la combine ! Honte Ă qui reprendrait ce discours captieux au nom dâune contestation respectable » et se prĂȘterait aux concessions quâils demandent, qui se rĂ©sument ainsi Nous voulons bien condescendre Ă feindre dâĂ©couter vos griefs, Ă condition que vous les formuliez Ă plat est vrai que lâusage de la provocation est depuis longtemps une arme policiĂšre courante pour dĂ©stabiliser les rebellions, il nâen est pas moins vrai que les colĂšres que cette provocation infiltre pour tenter de les manipuler et de les dĂ©voyer ont leurs raisons dâĂȘtre, que ceux qui sâinsurgent contre les mĂ©faits de ce monde gagneraient Ă entendre, au lieu de se rallier Ă leur diabolisation. DĂ©crire ces colĂšres comme les manifestations dâun dĂ©sarroi aveugle Ă©quivaut Ă les diminuer. Elles sont bien aussi, souvent, la manifestation dâune luciditĂ© qui fait dĂ©faut Ă de moins irritĂ©s protestataires. Un mĂ©content est un pauvre qui rĂ©flĂ©chit, disait Talleyrand, cette merde dans un bas de soie. Certains de ces colĂ©reux sont des mĂ©contents ayant dĂ©jĂ fait lâexpĂ©rience des diffĂ©rentes techniques des pouvoirs en place pour calmer les rĂ©voltes et les Ă©touffer, et qui ne veulent plus se laisser pacifier » par la carotte ou le bĂąton. Ils savent que ça ne sert Ă rien de demander au pouvoir dâĂȘtre plutĂŽt comme-ci ou comme ça, dit, Ă leur propos un sociologue. Sur ce point, au moins, ces rĂ©voltĂ©s sont plus lucides que dâautres. Et ces autres devraient, sur ce point, au moins, leur prĂȘter attention. Que leur colĂšre puisse ĂȘtre dĂ©voyĂ©e par des manipulations sachant facilement lâexciter nâenlĂšve rien Ă la vĂ©ritĂ© qui la fonde ils ont peu dâillusions sur la nature de ce monde et lâimmensitĂ© des saloperies quâil gĂ©nĂšre, câest ce qui les Ă©nerve. Et, plutĂŽt que de sâen affliger, il conviendrait de sâĂ©tonner quâil y ait encore si peu de gens que ce monde rĂ©volte ainsi Giuliani Ă©tait visiblement de ceux-lĂ puisquâil est mort en attaquant la police. Qui veut rĂ©ellement lui rendre hommage doit lâadmettre. Ceux qui se lâapproprient comme martyr » de leur cause tout en crachant sur ce Black block auquel il Ă©tait mĂȘlĂ© se comportent en sordides charognards. Ils insultent sa mĂ©moire en insultant ceux qui sont comme lui et que la police nâa pas encore tuĂ©s. Quâils ne feignent pas lâaffliction. Ils lâutilisent le militantisme qui, Ă la maniĂšre du Black block, ritualise cette colĂšre et lâempĂȘche de devenir plus intelligente en lâexaltant comme seule forme de lutte possible, lâaffaiblit plus quâil ne la sert. Il la lance sur le terrain du seul affrontement militaire, celui oĂč les flics sont le plus Ă lâaise, et fait de son vandalisme » spontanĂ© ou orchestrĂ© le repoussoir facile dont ceux qui veulent modĂ©rer la rĂ©bellion peuvent user comme dâun Ă©pouvantail pour inquiĂ©ter les rĂ©voltĂ©s moins agressifs et les rallier Ă des solutions » plus molles. Comme le notent des anarchistes qui ne sont pas Black bloquĂ©s La croyance en le mythe violence = radicalitĂ© participe Ă susciter un faux clivage qui va fractionner les gens et rendre service Ă tous ceux qui ont intĂ©rĂȘt Ă susciter la division Globalisation du Roquefort, Courant Alternatif N° 111. Il est Ă©vident que ce ne sont pas des bastons » rituels avec les flics et des vitrines cassĂ©es et des banques brĂ»lĂ©es qui pourront suffire Ă changer un monde, câest-Ă -dire en construire un autre. Mais, traiter ceux qui se dĂ©chaĂźnent » de cette maniĂšre, comme des auxiliaires de police, câest marcher Ă fond dans ce que veulent les chefs dâorchestre de la provocation couper la rĂ©bellion de ceux qui y sont les plus dĂ©terminĂ©s, lâenfermer dans les dolĂ©ances flasques et les protestations » impuissantes oĂč elle se noiera, comme furent noyĂ©s bien dâautres faut toute la naĂŻvetĂ© dâapprentis insurgĂ©s, dĂ©munis de toute mĂ©moire historique, pour croire quâune rĂ©volte aura une chance dâĂȘtre considĂ©rĂ©e avec bienveillance par ceux contre lesquels elle se dresse parce quelle se refuserait Ă recourir Ă des mĂ©thodes pouvant les inquiĂ©ter. Lâhistoire prouve tout le contraire Jamais un pouvoir en place nâa cĂ©dĂ© sur lâessentiel sans y avoir Ă©tĂ© contraint. Jamais il nâa accordĂ© de modifications dĂ©cisives de lâorganisation sociale sans que celles-ci lui aient Ă©tĂ© arrachĂ©es. Lâaristocratie nâa aboli les privilĂšges que parce que la Bastille Ă©tait prise, que les chĂąteaux brĂ»laient, et quâil fallait, note Chamfort, dĂ©sarmer la vengeance dâun peuple Ă©chappĂ© tout Ă coup de ses chaĂźnes Tableaux historiques de la RĂ©volution française, 1792. En 1848 ce sont les insurrections populaires qui ont apportĂ© les rĂ©publiques. Et le mouvement ouvrier nâa obtenu que par une dure lutte ces acquis » sociaux quâil perd Ă toute vitesse aujourdâhui. Les maĂźtres du monde, Ă toutes les Ă©poques, ont toujours rĂ©sistĂ© sans douceur Ă ce qui mettait en doute leur pouvoir, comme en tĂ©moigne lâĂ©crasement de nombreuses tentatives de changement de sociĂ©tĂ©. Pourquoi en irait-il diffĂ©remment aujourdâhui oĂč ils se sentent forts dâun arsenal rĂ©pressif administratif et technologique considĂ©rable et oĂč seule une infime partie de leurs sujets » remue un peu sous le joug ?Ă GĂȘnes, les manifestants ont pu faire lâexpĂ©rience de cette machinerie rĂ©pressive Ă lâĆuvre, en tĂątant des matraques dâune police qui avait visiblement pour instruction de cogner fort pour faire peur, et qui lâa fait avec joie. Car il faut avoir la douteuse naĂŻvetĂ© des leaders du Forum social pour affecter de croire que la police nâaurait pas chargĂ© les manifestants si le Black block ne lâavait pas provoquĂ©e ». Lâattitude des carabiniers bastonnant allĂšgrement des manifestants pacifiques, loin des lieux oĂč agissaient les vandales dĂ©signĂ©s comme Ă©tant du Black block parmi lesquels lâĂ©cole Diaz, théùtre dâun massacre policier immonde montre que, si câĂ©tait pour eux un prĂ©texte, il Ă©tait bien mince et que sâils nâavaient pas eu celui-lĂ , ils en auraient trouvĂ© un autre. En fait, ils Ă©taient lancĂ©s pour faire leur mĂ©tier cogner, et ils lâont fait avec dâautant plus de dĂ©termination quâils se savaient couverts, comme dâailleurs bien dâautres de leurs homologues dans de nombreuses situations semblables de par le monde, depuis Göteborg jusquâĂ la Kabylie, et aussi dâautres plus banalement quotidiennes comme ces " bavures " devenues ordinaires en aujourdâhui, confrontĂ© au tollĂ© que suscite leurs exactions et embĂȘtĂ© que son opposition en profite, le gouvernement italien feint de sâinquiĂ©ter des excĂšs » de sa police. Il trouvera sans doute quelque bouc Ă©missaire Ă sacrifier pour calmer lâindignation et reconstruire au plus vite des rapports de confiance entre la police et la sociĂ©tĂ© civile comme le demande le syndicat CGIL. Mais câest bien parce quâil a voulu cette violence quâelle a eu lieu. Car on ne met pas des troupes sur le pied de guerre pour sâĂ©tonner ensuite quelles la fassent. On ne joue pas Ă provoquer le feu comme lâont fait les policiers casseurs » en civil pour sâĂ©tonner quâil brĂ»le. Et lâon ne lance pas des hommes armĂ©s de flingues dans des affrontements sans avoir supputĂ© lâĂ©ventualitĂ© quâils sâen servent. Peut-ĂȘtre que les ordonnateurs de ce minable machiavĂ©lisme auraient prĂ©fĂ©rĂ© que ce soit un flic qui se fasse tuer par des manifestants. Cela aurait mieux justifiĂ© leur sanglante rĂ©pression. Mais quâils aient calculĂ© cela ou non ne change rien au fait quâils ont dĂ©libĂ©rĂ©ment excitĂ© Ă la bagarre et en sont responsables. Leurs hommes de main nâauraient pas bougĂ© si eux, les caĂŻds, ne lâavaient pas ailleurs, Ă voir ce qui sâest passĂ©, on ne peut sâempĂȘcher de se dire aussi que les cognes auraient peut-ĂȘtre eu plus de difficultĂ©s Ă taper dans le tas sâils avaient trouvĂ© en face dâeux des gens un peu plus dĂ©terminĂ©s Ă leur rĂ©sister. Car, tout de mĂȘme, 15 000 flics pouvant sans mal rentrer dans le lard de 200 000 personnes il y a de quoi plastronner dans les commissariats transalpins ! Sâils ont pu le faire câest parce quâils nâont trouvĂ©, en majoritĂ©, en face deux que de naĂŻfs non-violents. Et câest Ă lâaulne de cette dĂ©faite que les pleurnicheries pacifistes » doivent ĂȘtre non-violence comme forme de combat devient vite, face Ă un adversaire dĂ©terminĂ©, une fabrique Ă martyrs câest pourrir beaucoup les moutons allant dâeux-mĂȘmes Ă lâabattoir. Ă GĂȘnes, les apĂŽtres de cette non-violence ont leur part de responsabilitĂ© dans les mauvais traitements quâont subis les manifestants. En flattant lâidĂ©e que cette non-violence pouvait suffire le comble Ă©tant atteint par les Tute Bianche organisant un assaut.. dĂ©sarmĂ© !, en ne prĂ©parant pas les manifestants Ă lâĂ©ventualitĂ© de la confrontation, ils ont envoyĂ© au casse-pipe des gens dĂ©munis de tout moyen de dĂ©fense, proies faciles pour les cogneurs. Entendre ensuite ces leaders Si peu prĂ©voyants accuser les anarchistes » dans leurs rangs dâĂȘtre cause des coups que les manifestants ont reçus donne envie de gerber. Comme si ce nâĂ©taient pas les flics qui avaient cognĂ©. Comme si ce nâĂ©tait pas ces flics qui mĂ©ritent la haine et non les anars » !Mais que croyaient-ils, ou quâessayaient-ils de faire croire, ces leaders pleurant que leur lutte » a Ă©tĂ© dĂ©considĂ©rĂ©e par les violents quâils qualifient si facilement dâanars ? Quâune manif non agressive aurait emportĂ© les rĂ©ticences des huit gredins Ă Ă©couter leurs dolĂ©ances ? Quâil aurait suffi que les manifestants posent leur cul devant les grilles de la Zone rouge pour que ces canailles, cĂ©dant Ă cette pression » insoutenable, leur accordent gain de cause ? Sâils sont sincĂšres, ils font preuve dâune stupĂ©fiante mĂ©connaissance du monde oĂč ils vivent et du cynisme intĂ©gral de ceux qui le George, une de celles qui pleurnichent ainsi Ă la une de journaux complaisants, tartine longuement sur la criminalisation » de la rĂ©volte Ă laquelle les gouvernants ont partout recours pour tenter de lâarrĂȘter. Mais y a-t-il lĂ de quoi sâĂ©tonner ? Pourquoi les mafias rĂ©gnantes considĂ©reraient-elles cette rĂ©volte comme autre chose quâune ennemie ? Pourquoi feraient-elles autre chose que tenter de la rĂ©primer, comme lâont fait de tout temps les tyrans sentant leur pouvoir menacĂ© ? Parce que lâ ordre » quâelles imposent nâest pas un ordre mafieux ! Parce quâelles ne sont pas des tyrannies ! VoilĂ bien la grande illusion, la principale, celle qui entraĂźne toutes les autres cette sociĂ©tĂ© serait une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique » et, comme telle, dotĂ©e des moyens de combattre ceux qui la bafouent. Faut-il que la poudre aux yeux ait bien fonctionnĂ© depuis Thermidor ! Faut-il que la luciditĂ© critique ait rendu les armes pour que 200 ans aprĂšs le Manifeste des EnragĂ©s 1793 on ait oubliĂ© que La libertĂ© nâest quâun vain fantĂŽme quand une classe dâhommes peut affamer lâautre impunĂ©ment. LâĂ©galitĂ© nâest quâun vain fantĂŽme quand le riche, par le monopole, exerce le droit de vie et de mort sur son dĂ©mocratie nâest quâun vain fantĂŽme quand ceux qui tiennent les cordons de la bourse ont le pouvoir effectif, quand les gouvernants ne peuvent ĂȘtre que les rĂ©gisseurs de leur domaine. Ă preuve alors que tant de lois sont faites Ă leur convenance, pour faciliter leurs rapines, ils nâhĂ©sitent pas Ă les bafouer sans vergogne dĂšs lors quâelles ne leur semblent pas suffisantes. Ainsi, Ă GĂȘnes, ont ils aboli la libertĂ© de circulation pour squatter une partie de la ville. Ainsi aux Ătats-Unis, Susan George peut relever une violation flagrante des droits garantis par la constitution Le Monde diplomatique, AoĂ»t 2001 puis constater en Europe Ă©galement, les gouvernements ne se, gĂȘnent nullement pour prendre des libertĂ©s avec les textes et conclure que le capital international nâa jamais aussi clairement affichĂ© sa haine de la dĂ©mocratie. Câest que le dĂ©guisement dĂ©mocrate lui convient lorsquâil peut servir Ă faire admettre ses diktats comme Ă©tant voulus par les populations auxquelles il les impose, mais quâil peut ĂŽter cette dĂ©froque sans risque lorsquâelle le gĂȘne aux entournures. Et, de fait, qui actuellement a les moyens de lâen empĂȘcher ? Personne. Il peut donc, sans sâangoisser, doubler les institutions dĂ©mocratiques » qui lui ont si longtemps servi de paravent par des organismes non Ă©lus directement Ă son service OMC, FMI etc. Certes, en faisant cela, il tombe le masque il devient visiblement ce quâil est rĂ©ellement depuis longtemps un despotisme. Mais sâil le fait câest quâil croit pouvoir se le permettre et, pour lâinstant, il le jour, peut-ĂȘtre, les hommes aussi Ă©loignĂ©s de nos prĂ©jugĂ©s que nous le sommes de ceux des Vandales, sâĂ©tonneront de la barbarie dâun siĂšcle oĂč ce fut quelque chose de religieux que de juger un tyran. Saint-Just, Discours sur le jugement de Louis XVI, 13 novembre pourquoi les pouvoirs en place criminalisent » la rĂ©volte contre lâorganisation sociale quâils dĂ©fendent, un commentateur diplomatique note que câest parce quâelle est perçue » par les dirigeants comme une opposition au systĂšme capitaliste mondial. Il nây a guĂšre Ă sâĂ©tonner quâelle soit ainsi perçue », car, si seule une minoritĂ© de ceux qui sây adonnent aujourdâhui la dĂ©finissent comme telle, câest effectivement ce quâelle doit devenir pour avoir une chance de fabriquer cet autre monde » dont elle affirme quâil est lâordre » des huit gangsters et de leurs seconds couteaux nâest pas un ordre fondamentalement humain qui commet quelques excĂšs, câest une organisation sociale fondĂ©e sur lâasservissement et lâaliĂ©nation de lâhumanitĂ©, de la mĂȘme nature que celle combattue par nombre de nos ancĂȘtres une sociĂ©tĂ© oĂč une minoritĂ© possĂšde les moyens de faire agir lâimmense majoritĂ© Ă son service et Ă la perpĂ©tuation de la machinerie Ă©conomique garantissant son pouvoir et ses avantages. Et ceux qui en sont les maĂźtres ne sont pas un groupe de braves gens soucieux du bien-ĂȘtre de chacun qui se tromperaient sur la maniĂšre de le fabriquer, ou dont les efforts seraient gĂąchĂ©s par quelques corrompus infiltrĂ©s, ce sont de trĂšs Ă©hontĂ©s salopards. Pour avoir une chance de faire un monde Ă©chappant Ă leurs mĂ©faits, il faut dâabord comprendre cela, au lieu de se leurrer sur leur ceux qui sâillusionnent sur la possibilitĂ© de faire entendre raison Ă ces satrapes, câest-Ă -dire seuls ceux qui sâimaginent pouvoir humaniser ce despotisme, en faire un despotisme Ă©clairĂ©, peuvent rĂȘver dâun dialogue avec lui qui pourrait ĂȘtre positif ». ĂcĆurĂ©s par les multiples crimes et dĂ©prĂ©dations du capitalisme, mais nâosant imaginer de pouvoir construire une sociĂ©tĂ© qui en serait entiĂšrement libĂ©rĂ©e, ces citoyens » lĂ espĂšrent les tempĂ©rer par un contrĂŽle » dont ils obtiendraient la possibilitĂ© grĂące aux actions de lobbies de leurs ONG soutenues par leurs manifestations dĂ©bonnaires. RĂȘvant dâun capitalisme Ă©thique », dâun marchĂ© qui ne transformerait pas tout en marchandises, dâune dictature allĂ©gĂ©e qui garantirait Ă ses serfs un service public » suffisant , câest-Ă -dire de requins sans dents et de chacals sans perfidie, ils sâefforcent de faire entendre aux potentats quâil serait de leur intĂ©rĂȘt dâaccorder audience Ă leurs dolĂ©ances et de faire quelques rĂ©formes afin de rendre leur domination moins pĂ©nible ; plus supportable. Ils aimeraient attĂ©nuer la misĂšre et lâaliĂ©nation sans supprimer ce qui les cause. Ils sâabusent complĂštement, aussi gĂ©nĂ©reux et sincĂšres soient-ils. Le mĂ©pris musclĂ© qui rĂ©pond Ă leurs suppliques ne fait que commencer Ă leur ceux qui, Ă leur tĂȘte, cultivent sciemment ces illusions sont moins naĂŻfs et plus roublards. Ils sont cette feinte dissidence fort justement dĂ©noncĂ©e par Louis Janover Voyage en feinte-dissidence, suivi de Thermidor, mon amour, Editions Paris-MĂ©diterranĂ©e qui, voyant croĂźtre lâinsatisfaction et la rĂ©volte en mĂȘme temps que le dĂ©sabusement pour le bluff politicard, sâest greffĂ©e Ă toute vitesse sur ce dĂ©but de rĂ©bellion pour avoir lâair de lâinitier, en prendre la tĂȘte et la contrĂŽler en lâembrouillant par des analyses trompeuses de la nature de lâordre » rĂ©gnant habillĂ©es du sĂ©rieux scientifique » dâĂ©conomistes et sociologues pĂ©remptoires, en flattant les illusions de pouvoir le rĂ©former, et en dĂ©guisant des dolĂ©ances aussi humbles que ridicules en grandes exigences et de la mendicitĂ© respectueuse en lutte radicale. Câest une mystification dĂ©fensive de la sociĂ©tĂ© capitaliste que cette feinte dissidence, prenant le relais du baratin de gĂŽche Ă©puisĂ© et dans laquelle de nombreux experts de ce baratin sâempressent de se recycler, qui a pour but de capter et captiver la rĂ©volte naissante pour la dĂ©voyer au service du maintien de ce quelle espĂšre changer. Et les manipulateurs qui la mĂšnent, si prompts Ă calomnier comme agents objectifs » de la rĂ©pression tous ceux qui ne reculent pas devant le conflit avec le despotisme, sont encore plus prompts Ă devenir mouchards et mobiliser leurs sĂ©vices dâordre pour isoler les violents et les extrĂ©mistes, comme leur demandent ceux auxquels prĂ©tendument ils sâopposent, afin de sauvegarder leurs chances dâĂȘtre invitĂ©s par ces despotes dans leur Think-tanks bidons ! et de pouvoir devenir autoritĂ©s » Ă leur tour dans un ordre du monde inchangĂ© mais repeint de neuf Ă la barbouille dâATTAC. Qui se croit sage en Ă©coutant leurs propos, se flattant de " rĂ©alisme ", peut prĂ©parer son autre monde est possible, mais il ne sâobtiendra pas comme la rĂ©bellion naissante veut aboutir Ă autre chose quâĂ faire le lit dâun nouveau gang dâarnaqueurs politicards, elle doit comprendre la nature de lâordre » contre lequel elle se dresse. Ce nâest quâen prĂ©cisant ses griefs et identifiant clairement ses ennemis quâelle pourra trouver les moyens de qui recommence entre les maĂźtres de ce monde et ceux qui contestent leur rĂšgne marque un retour de cette tenace guerre sociale que les gauchistes recyclĂ©s au Rotary croyaient avoir fossoyĂ© sous le PanthĂ©on Mitterrandien. Les seigneurs de la planĂšte, eux, ont toujours su quâil sâagit dâune guerre et nâont jamais rechignĂ© Ă la mener. Il serait temps que leurs opposants le comprennent aussi, quâils retrouvent sur ce point la luciditĂ© de certains de leurs sâinsoumettre, ne serait-ce quâun peu, est, aux yeux des despotes, le crime qui contient tous les crimes. Qui a eu cette audace ne doit pas craindre dâĂȘtre devenu, ainsi, leur ennemi. Il doit au contraire poursuivre sur ce chemin et renforcer son crime », car la meilleure mĂ©thode pour ne pas avoir Ă subir leur punition câest de leur ĂŽter les moyens de lui nâest pas ĂȘtre un adorateur de la violence que de savoir quâil faut une certaine force pour dĂ©truire les Bastilles et plus encore pour changer radicalement le monde quâelles protĂšgent. Ce que lâon exige dâun tyran qui ne veut pas le donner, il faut savoir lui prendre. Et ce quâon a su lui prendre, il faut savoir le dĂ©fendre. Cette force ne doit pas, au risque de se perdre dans une impasse identique Ă celle des annĂ©es de plomb », se laisser prendre dans des collisions de type militaire, mais elle ne peut non plus se constituer en fuyant toujours lâaffrontement. Il appartient au mouvement qui la mettra en jeu dâessayer dâĂȘtre assez stratĂšge et sensible pour ne pas lâengager inconsidĂ©rĂ©ment vers des issues tragiques. Pour lâheure, cette force est Ă construire. Cela ne pourra se faire que si ceux auxquels elle est nĂ©cessaire se libĂšrent des nombreuses illusions qui les menottent encore presque les violents et les extrĂ©mistes câest bien, en effet, ce que la rĂ©volte doit faire Isoler les violents mercenaires qui gardent les Versailles de lâOMC, du G8 et de ses vassaux. Isoler les extrĂ©mistes sectateurs du marchĂ© » qui ont engagĂ© le djihad de dĂ©fense de leur religion et de leurs privilĂšges contre les peuples de la terre. Pour qui veut ne pas subir la marchandisation du monde, il ne sâagit pas de chercher comment sây prendre pour attĂ©nuer un peu les dĂ©gĂąts quâelle cause, mais de trouver comment sâen cela, les bastonneurs » doivent se demander comment construire et les pacifistes » doivent se demander comment se battre. Plus ils en dĂ©battront ensemble, plus ce soulĂšvement progressera. Plus ils sâexcluront rĂ©ciproquement, plus il stagnera et reculera. Cependant, pour avancer, ce mouvement doit tout de mĂȘme exclure une chose de son sein la soumission Ă lâordure rĂ©gnante, et ceux qui la encore un effort pour sortir de la Berneri AoĂ»t 2001
iPtrgK. duwc9vs5dx.pages.dev/874duwc9vs5dx.pages.dev/788duwc9vs5dx.pages.dev/664duwc9vs5dx.pages.dev/6duwc9vs5dx.pages.dev/466duwc9vs5dx.pages.dev/967duwc9vs5dx.pages.dev/129duwc9vs5dx.pages.dev/743duwc9vs5dx.pages.dev/317
qu est ce que le rotary club