Leloup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s'en alla par le chemin le plus long, s'amusant à cueillir des noisettes, à courir aprÚs des papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu'elle rencontrait. Le loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la mÚre-grand; il heurte:Toc, toc.-''Qui est là?"-"C'est votre
Paola B. est la responsable de la communication d’urgence au sein de Medair. Elle raconte les premiers jours sur le terrain qui ont suivi le cyclone Idai. Le 14 mars 2019, le cyclone tropical Idai a frappĂ© le Mozambique prĂšs de la ville de Beira. De nombreuses vies ont Ă©tĂ© perdues et des habitations et des infrastructures ont Ă©tĂ© gravement endommagĂ©es, voire dĂ©truites. Dans les jours qui ont suivi, des villages entiers ont Ă©tĂ© engloutis par la montĂ©e des eaux. Des milliers de personnes se sont retrouvĂ©es bloquĂ©es sur les toits ou dans les arbres. Beaucoup de familles ont Ă©tĂ© sĂ©parĂ©es pendant leur fuite de la montĂ©e des eaux, tandis que d’autres se sont retrouvĂ©es piĂ©gĂ©es en hauteur, sans aucun accĂšs Ă  de la nourriture ou de l’eau durant plusieurs jours. Des dizaines de milliers d’habitants ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s et se sont enfuis pour chercher refuge sans autre possession que les vĂȘtements qu’ils portaient ce jour-lĂ . Au total, selon les Nations unies, 1,85 million de personnes au Mozambique ont Ă©tĂ© touchĂ©es par le cyclone Idai et ses consĂ©quences. La situation reste d’ailleurs extrĂȘmement instable, car de nouvelles tempĂȘtes sont attendues dans les jours qui viennent et une Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra menace d’éclater. Je fais partie de l’équipe de rĂ©ponse d’urgence qui a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©e dans les jours qui ont suivi le cyclone. Le voyage jusqu’au Mozambique a durĂ© plus de 24 heures et, Ă  mon arrivĂ©e, je me suis vite souvenue Ă  quel point chaque urgence est Ă  la fois unique et imprĂ©visible. Peu importe que nous soyons trĂšs bien informĂ©s et prĂ©parĂ©s avant notre arrivĂ©e, sur le terrain, la rĂ©alitĂ© nous surprend toujours. Toutefois, un trait reste identique dans ce type de situations, un lien particulier se tisse entre les personnes qui viennent du monde entier pour s’efforcer d’aider au mieux les populations dans le besoin. À la suite du cyclone Idai, les organismes humanitaires mettent en place un centre de coordination Ă  l’aĂ©roport de Beira, afin de planifier et organiser la rĂ©ponse d’urgence. Le lendemain, nous avons quittĂ© Beira pour nous rendre dans les zones les plus reculĂ©es qui avaient Ă©tĂ© touchĂ©es par la catastrophe afin d’évaluer par nous-mĂȘmes les besoins les plus pressants. Notre chauffeur, Lancaster, ne parlait pas anglais, mais il comprenait l’espagnol, alors nous avons dĂ©cidĂ© que je parlerais espagnol et qu’il me rĂ©pondrait en portugais. La langue fait partie des difficultĂ©s auxquelles nous sommes confrontĂ©s au cours des urgences et face auxquelles nous devons faire preuve de crĂ©ativitĂ©. Nous avons roulĂ© sur la seule route qui relie Beira au reste du pays et Ă  la capitale, Maputo. Nous avons alors vu de nombreuses habitations endommagĂ©es, avec leur toit arrachĂ© par les vents violents. Plus nous nous Ă©loignions de Beira, plus les destructions Ă©taient importantes. La route principale a Ă©tĂ© gravement endommagĂ©e par le cyclone tropical et les villages reculĂ©s sont restĂ©s inaccessibles pendant plusieurs jours, leurs habitants pris au piĂšge. Cette route a de nouveau ouvert, mais une grande portion de la chaussĂ©e reste rĂ©duite Ă  une seule voie. La route principale qui relie Beira au reste du pays a Ă©tĂ© gravement endommagĂ©e et est restĂ©e bloquĂ©e pendant plusieurs jours aprĂšs le passage du cyclone. © Medair / EricItin Nous avons pris des dispositions pour nous faire accompagner de plusieurs traducteurs et avons continuĂ© vers le nord, en direction du district de Nhamatanda. Nous avons tous Ă©tĂ© touchĂ©s par la catastrophe, nous a indiquĂ© Adrian, l’un des traducteurs. Le marchĂ© local a fermĂ© et il a fallu attendre sa rĂ©ouverture pendant plus de trois jours. Certains produits ne sont toujours pas disponibles et le prix des biens de premiĂšre nĂ©cessitĂ© a augmentĂ© ». Alors que nous continuions notre route, nous avons observĂ© de grandes Ă©tendues d’eau de part et d’autre de la chaussĂ©e. La zone n’a pas seulement Ă©tĂ© frappĂ©e par le cyclone Idai, mais Ă©galement par de grosses inondations qui s’en sont ensuivies. Dans ces rĂ©gions rurales, les maisons sont principalement faites en boue sĂ©chĂ©e ; alors beaucoup ont Ă©tĂ© complĂštement emportĂ©es et celles encore debout sont fortement abĂźmĂ©es. Je crois que les gens mettront beaucoup de temps pour rĂ©cupĂ©rer et se remettre d’aplomb, a expliquĂ© Adrian. Le cyclone et les inondations ont eu lieu juste avant la saison des rĂ©coltes, ce qui a de graves effets sur les moyens de subsistance des populations. Les cultures sont dĂ©truites et les personnes n’ont plus de semences Ă  planter. » Selon les estimations des Nations unies, prĂšs de 500 000 hectares de terres agricoles ont Ă©tĂ© inondĂ©s. De plus, les dommages aux cultures et les pertes colossales de bĂ©tail sont susceptibles d’accroĂźtre l’insĂ©curitĂ© alimentaire au centre du territoire. Des survivants qui installent des abris temporaires sur le bord de la route dans le district de Nhamatanda. © Medair / Eric Itin À mesure que nous nous rapprochions de Nhamatanda, nous avons vu des abris temporaires en bois et en bĂąches plastiques. Des personnes avaient installĂ© leur propre abri temporaire sur le bord de la route. Les habitants essaient de faire face aux circonstances comme ils le peuvent. Des hommes pĂȘchent sur les terres agricoles inondĂ©es du district de Nhamatanda dans l’espoir d’attraper de quoi manger ou quelque chose Ă  vendre. © Medair / Eric Itin Lorsque nous sommes arrivĂ©s Ă  Nhamatanda, nous avons rencontrĂ© les reprĂ©sentants des autoritĂ©s locales pour qu’ils nous indiquent la situation dans laquelle les personnes se trouvent aprĂšs la catastrophe. L’administrateur du district nous a expliquĂ© La plupart des habitants vivent dans des maisons qui ne pouvaient pas rĂ©sister au cyclone. Ils ont tout perdu. Ils ont dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin d’abrigos d’abris et de comida de nourriture. » Des personnes font la queue pour recevoir des produits d’urgence dans la ville de Lamego. Lamego, une petite ville de 29 000 habitants, a Ă©tĂ© durement frappĂ©e. La montĂ©e des eaux a Ă©tĂ© si rapide que les maisons ont Ă©tĂ© totalement submergĂ©es et de nombreuses personnes se sont retrouvĂ©es piĂ©gĂ©es. Pendant notre traversĂ©e du village, les personnes nous accueillaient pourtant en souriant avec un Bom dia » bonjour ». Un jeune homme qui boitait s’est approchĂ© de nous et nous a expliquĂ© ce qu’il s’était passĂ©. C’était horrible. Un membre de ma famille est mort. Notre maison s’est en partie effondrĂ©e sur moi et m’a Ă©crasĂ© la jambe. Nous avons besoin d’aide, mais nous n’avons pas reçu grand-chose jusqu’à prĂ©sent. » Une femme montre le niveau atteint par les inondations qui ont suivi le cyclone Idai Ă  Lamego au Mozambique. © Medair / Eric Itin Les deux Ă©coles du village ont Ă©tĂ© si gravement endommagĂ©es qu’elles ont dĂ» ĂȘtre fermĂ©es. Heureusement, l’un des puits de la zone n’a pas Ă©tĂ© touchĂ©, car les eaux sont redescendues avant de l’atteindre. Une partie au moins de la communautĂ© a donc accĂšs Ă  de l’eau potable. Toutefois, plusieurs autres ont Ă©tĂ© touchĂ©s et doivent ĂȘtre rĂ©parĂ©s pour rĂ©tablir l’accĂšs Ă  tous Ă  l’eau potable. Une femme souriante tire de l’eau potable au seul puits du village de Lamego qui n’a pas Ă©tĂ© endommagĂ© pendant la catastrophe. Ici, les personnes ont l’habitude des inondations saisonniĂšres. Mais c’est bien pire cette fois-ci, indique un expatriĂ© qui travaille dans la zone depuis de nombreuses annĂ©es. À vrai dire, il s’agit de la pire inondation dont les gens se souviennent depuis 1976. J’ai ouvert ma maison et j’ai permis Ă  des dizaines d’habitants de dormir ici, sous le porche, dans les chambres Ă  l’étage, dans notre dĂ©pendance, dans ma voiture. » Des enfants assis devant l’aĂ©roport de Beira au Mozambique. Selon l’UNICEF, parmi les 1,7 million de personnes touchĂ©es par le cyclone Idai dans le sud de l’Afrique, la moitiĂ© sont des enfants. Depuis que j’ai vu de mes propres yeux les destructions causĂ©es par le cyclone Idai, je suis convaincue de la trĂšs grande nĂ©cessitĂ© de notre prĂ©sence. Il est certain que les survivants ont besoin de toute urgence d’aide pour trouver un abri sĂ»r et de l’eau potable, ainsi que pour accĂ©der Ă  des services de santĂ© afin qu’ils ne tombent pas malades, en particulier du cholĂ©ra. Le chemin de la reconstruction est long, mais je suis optimiste. Je suis optimiste car je vois que la communautĂ© humanitaire collabore rapidement pour aider les survivants Ă  se remettre aprĂšs cette catastrophe. J’espĂšre Ă©galement pouvoir jouer, Ă  ma propre Ă©chelle, un rĂŽle pour aider les survivants Ă  se sentir vus et entendus alors qu’ils se rĂ©tablissent. Vous pouvez jouer un rĂŽle afin d’aider les communautĂ©s Ă  se reconstruire au Mozambique. Elles ont dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin de notre aide dĂšs maintenant. N’hĂ©sitez pas Ă  faire un don ponctuel Ă  notre Fonds d’aide pour le Mozambique. Ou bien n’hĂ©sitez pas Ă  devenir donateur mensuel pour nous aider Ă  rĂ©pondre aux besoins les plus importants des communautĂ©s au Mozambique alors que nous serons auprĂšs d’elles pendant qu’elles se remettent de cette catastrophe dans les mois Ă  venir.
\n\n mange et bois car le chemin est long
BonjourĂ  tous, j'ai 22 ans, je suis comptable, je fais 1m60 pour 78 kilos. J'aimerais atteindre 60kg!!! Non pas
En fait , la nuit ne fut pas froide mais vĂ©ritablement glaciale Ă  la colonie de "L'Espoir " au point de transformer nos gourdes en bouillottes en les remplissant d'eau chaude. Fort heureusement la qualitĂ© de l'accueil Ă  compenser pour partie la chaleur qui nous manquait. Petit dĂ©jeuner Ă  8h et dĂ©part vers 8h30. Ce matin nous partons Ă  trois car Carole un peu fatiguĂ©e Ă  dĂ©cidĂ© de faire un break Ă  l'occasion de cette plus longue Ă©tape de 7h30. Elle prĂ©fĂšre s’arrĂȘter aujourd'hui et finir avec nous demain. Nos amis Colette et Bernard dit "Zorro" Ă©tant lĂ  , Carole va passer la journĂ©e avec eux. MontĂ©e sĂ©rieuse dĂšs le dĂ©part par un temps froid accentuĂ© par un vent de nord est . Tout se passe bien et nous approchons de l'abbaye de Notre Dame des Neiges quand survient la chute de Claude pour ne pas dire la vraie gamelle . En effet Ă  quelques encablures de l'abbaye et dans une descente , Claude butte dans un caillou et s'Ă©tale . " Compte tenu du froid , j'ai laissĂ© les mains dans les poches et il m'est donc impossible d'amortir la chute ". Lunettes brisĂ©es et cĂŽtĂ© gauche du visage sĂ©rieusement amochĂ© . Les premiers soins sont prodiguĂ©s par JoĂ«l et Monique et il nous parait Ă©vident qu'il serait mieux de consulter un docteur. Zorro qui nous attend Ă  Notre Dame des Neiges emmĂšne Claude avec Carole et Colette au cabinet mĂ©dical local. Charmant docteur qui fait le point de la situation et dĂ©cide de ne pas faire de points mais de poser un "steri-strip" . Rien de grave donc , plus de peur que de mal. Nous profitons de notre prĂ©sence Ă  Labastide pour manger au restaurant. Nous repartons en dĂ©but d'aprĂšs midi pour une fin de journĂ©e "chiante". Nous naviguons en permanence entre les chantiers en cours destinĂ©s Ă  la crĂ©ation d'un parc Ă©olien . AprĂšs midi Ă  oublier. ArrivĂ©e Ă  ChasseradĂšs sous l'escorte de Bernard , Colette et Carole qui sont venus Ă  notre rencontre. Nous logeons au "Relais de Modestine" une trĂšs sympa chambre d’hĂŽte et dĂźner fort sympathique en compagnie du propriĂ©taire des lieux. A demain pour un autre chemin. Que ne faut'il pas faire pour ĂȘtre remarquĂ© ! L'abbaye de Notre Dame des Neiges Chapelle attenante. Parc Ă©olien en chantier au lieu dit les Taillades au-dessus de La Bastide Puylaurent. Ces magnifiques bornes n'Ă©vitent pas la galĂšre Ă  travers le chantier. Bon , on oublie le parc Ă©olien et on retrouve avec plaisir un vrai chemin. La journĂ©e se termine bien pour Claude qui rencontre une Gemmoise. Surprise! Samedi 5 mai . ChasseradĂšs - Le Bleymard. Nous quittons ChasseradĂšs vers 8h30 avec Carole aujourd’hui qui souhaite finir son pĂ©riple comme passage nous visitons l'Ă©glise du village de style roman arrivons trĂšs rapidement Ă  Mirandol dominĂ© par un viaduc de chemin de fer impressionnant surtout relativement au nombre de trains qui y passent. Colette et Bernard tout au bout d'une piste avec le pique nique du midi. J'en profite pour vous annoncer que c'est leur anniversaire de mariage et qu'ils vont bien Ă©videmment l'arroser ce soir. Nous arrivons au Bleymard vers 15h30 et notre Zorro national nous achemine jusqu'Ă  notre destination du jour , les "Chalets du Goulet". Nous avons en effet un chalet pour six ce soir et dĂ©cidons Ă  l'unanimitĂ© de faire un dortoir de garçons et un de filles , 3 de chaque cĂŽtĂ©. Vers 16h nous accueillons Lydie , Daniel et Romain nos amis d'AlĂšs qui viennent nous rendre visite et prĂ©parer notre arrivĂ©e de vendredi Ă  AlĂšs. Nous terminons la journĂ©e autour de la table d’hĂŽte ou nous sommes au moins une vingtaine. ApĂ©ritif et repas copieux mais pas typiquement local " rougail saucisses".Nos hĂŽtes sont trĂšs sympathiques. J'ai oubliĂ© de vous dire que nous avons bien arrosĂ© les 45 ans de mariage des Moureaux autour d'une bouteille de vin rouge et d'une saucisse sĂ©chĂ©e . MERCI Colette et Bernard !! Je vous dis Ă  demain pour un autre chemin. Zorro charge sa mule , je veux dire Bernard est au taquet ! Devant le relais de Modestine Ă  ChasseradĂšs, un magnifique gĂźte comme on aime . Le viaduc de Mirandol et ses tunnels de protection contre les congĂšres. Un rayon de soleil et tout s'illumine ! StĂšle au carrefour Guy Cubizolle Ă  1413m L'intendance est au top . Nous sommes sur la piste de crĂȘte de la draille des mulets. Les sources du Lot Pour ceux qui auraient des doutes , c'est ici ! Petit ruisseau deviendra riviĂšre . Oui , toi le mec au milieu tu ne peux pas avoir un sourire moins con ! Dimanche 6 mai . Le Bleymard - Le Pont de Mauvert. Ce matin nous sommes un peu triste , Carole nous abandonne et Colette et Bernard aussi . Ils rentrent Ă  Angers. Reste donc Monique , Joel et Claude qui vont poursuivre leur pĂ©riple pendant six jours pour atteindre AlĂšs. Aujour'hui nous gagnons donc Pont de Montvers. C'est l'Ă©tape qui prĂ©sente le plus de dĂ©nivelĂ©e puisque nous allons atteindre 1700 mĂštres au sommet du Finiels plus haut point de notre randonnĂ©e mais aussi le plus haut point du dĂ©partement de la LozĂšre que nous traversons. Nous allons monter toute la matinĂ©e , atteindre dans un premier temps la station du Mont LozĂšre Ă  1421 mĂštres puis le sommet du Finiels Ă  1699 mĂštres exactement. Entre la station et le sommet la draille sentier de transhumance est jalonnĂ©e de pierres dressĂ©es en granite appelĂ©es "montjoies". Ces colonnes de pierre jalonnent le chemin suivi par Stevenson . Au sommet nombreux nĂ©vĂ©s qui nous rappellent que la neige est prĂ©sente tout l'hiver ici. De ce point nous dĂ©valons jusqu'Ă  notre destination finale Pont de Montvers. Nous allons en effet passer de 1700 Ă  875 mĂštres d' un trĂšs charmant village qui se trouve Ă  la confluence du Tarn , du Rieumalet et du Martinet . Ce fut l'un des foyers les plus ardents du protestantisme dans les CĂ©vennes et c'est d'ici que dĂ©marra la guerre des Camisards en 1702 Ă  la suite de l'Ă©xĂ©cution de l'abbĂ© inquisiteur du Cheyla . Magnifique pont sur le Rieumalet qui Ă©tait un passage obligĂ© de beaucoup de marchandises. Nous rejoignons l’hĂŽtel des " Sources du Tarn" pour y passer la nuit. A demain sur un autre chemin de Stevenson. TrĂšs jolie chapelle bien intĂ©grĂ©e au paysage Ă  la station du Mont LozĂšre Montjoies du Mont LozĂšre , colonnes de pierre , certaines sont gravĂ©es de la croix de Malte. On suit la draille jalonnĂ©e de hautes montjoies en granit. Au fond , le sommet du Finiels et beaucoup de monde . Sommet du Finiels 1699 m point le plus haut de la LozĂšre et du chemin de Stevenson. Il reste quelques nĂ©vĂ©s par endroit. Le seul crocus aperçu lors de notre randonnĂ©e Une draille . Chemin de transhumance. La descente vers le Pont de Montvert est sublime avec ces genĂȘts. En bas au loin Pont de Montvert. Pont de Montvert , un des foyers du protestantisme. Dans quelques minutes il va tomber des trombes d'eau sous l'orage. Lundi 7 mai . Pont de Montvert - CocurĂšs. Il fait un temps magnifique ce matin Ă  8h lorsque nous quittons l’hĂŽtel. Quelques courses pour nous nourrir ce midi et c'est parti pour une matinĂ©e de rĂȘve. Nous traversons les genets en fleurs en grimpant ce matin encore dĂšs le dĂ©part. Nous atteignons trĂšs vite une bergerie de type Caussenarde voĂ»tĂ©e Ă  l'intĂ©rieur et nous apercevons Ă  l'horizon deux mamelons , les puechs des bondons trĂšs caractĂ©ristiques. Nous arrivons ensuite Ă  la stĂšle Raymond Senn qui fut un grand artisan du GR68 et entretint les GR pendant plus de vingt Mr Senn car sans vous nous ne serions sans doute pas lĂ . Nous continuons notre ascension jusqu'au point le plus haut de la journĂ©e , le signal du BougĂšs Ă  1421 partir de lĂ  nous entamons notre descente vers le col du Sapet 1080m et nous croisons deux salariĂ©s du parc des CĂ©vennes qui s'assimilent Ă  des policiers et qui veillent au respect de l' l'occasion d’échanger quelques mots avec ces gendarmettes. C'est l'heure du casse croĂ»te mais nous ne traĂźnons pas car l'orage s'annonce et il commence dĂ©jĂ  Ă  gronder. A peine reparti et c'est le dĂ©luge , pluie violente , grĂȘle et orage et çà va durer deux heures jusqu'Ă  notre arrivĂ©e et en pleine forĂȘt et sans un endroit pour s' aux ponchos tout est prĂ©servĂ© sauf les chaussures bien sur et les chaussettes pleines d'eau. Nous atteignons CocurĂšs vers 16 h alors que l'orage Ă  cessĂ© . Notre hotel est magnifique et nous particuliĂšrement heureux d’ĂȘtre ici ce soir compte tenu de l'aprĂšs midi que nous avons subi. DĂźner remarquable puis tout le monde au lit. A demain pour un autre chemin. La montĂ©e est raide mais le paysage superbe. Pour le plaisir des yeux . Il manque les parfums ! Un duo de lĂ©zards verts , la femelle en haut avec ses 2 bandes claires. Plateau de la Cham de l'Hermet. Bergerie de type caussenard. CrĂȘte du BougĂšs Ă  1303 m et la stĂšle R Senn qui rĂ©alisa le GR 68. Les nombreux cairns du col des Trois Fayards HĂȘtres . Haut lieu des camisards , les trois hĂȘtres dans la montagne du BougĂšs. Au Signal du BougĂšs 1421 m TroisiĂšme plus haut massif du parc des CĂ©vennes le BougĂšs. La baraque Ă  Bonnal abri pour bergers et randonneurs Col du Sapet 1080 m Casse croĂ»te avant l'orage. ForĂȘt Domaniale de Ramponenche . DerniĂšre photo avant le trĂšs gros orage , Ă©clairs , tonnerre , pluie diluvienne , grĂȘle ! Mardi 8 mai . CocurĂšs - Cassagnas. Nous quittons CocurĂšs vers 8h45 aprĂšs un copieux petit dĂ©jeuner remarquable confiture d'oranges maison . Il fait beau trĂšs beau mĂȘme et nous sommes trĂšs raidement obligĂ© de nous dĂ©couvrir. L'Ă©tape qui nous attend est de 6 heures et quelques 25 kilomĂštres. Nous rejoignons BĂ©douĂšs qui possĂšde une trĂšs belle collĂ©giale que ses habitants doivent au pape Urbain V. Un charmant sentier longeant le Tarn nous amĂšne vers la sous prĂ©fecture de la LozĂšre , Florac , la plus petite sous prĂ©fecture de France d'ailleurs puisqu'on y dĂ©nombre seulement 2000 habitants. Au passage il est important de prĂ©ciser que la LozĂšre est le dĂ©partement le moins peuplĂ© de France avec ses 75000 habitants qui tiendraient tous au stade de France ! Nous musardons pas mal dans Florac y faisant quelques courses avant de poursuivre notre chemin. Un chemin vraiment superbe tout comme la mĂ©tĂ©o ce matin , un vrai bonheur. Nous poussons jusqu'au village de St Julien d'Arpaon avant de nous arrĂȘter pour notre traditionnel pique nique du midi. Bien nous en Ă  pris car nous y trouvons un petit snack qui accepte avec beaucoup de gentillesse que nous nous asseyons Ă  une table pour pique niquer. Nous prenons bien sur quelques boissons et c'est l'occasion de discuter avec trois personnes ĂągĂ©es du cru qui sont venus partager leur repas de ce 8 apprenons ainsi qu'ils habitent un village juste Ă  cĂŽtĂ© qui comprend douze habitants Ă  l'annĂ©e. Nous repartons vers 14 heures pour atteindre notre destination finale , Cassagnas. Nous arrivons fort heureusement assez tĂŽt car l'orage menace dĂ©jĂ  , il sera lĂ  quelques minutes plus tard. Ce soir c'est dortoir de huit personnes ce que nous n'avons pas encore connu depuis le dĂ©part , çà va ronfler dur. DĂźner du soir Ă  19 heures sous forme de buffet une nouvelle formule . En plat principal saucisses aux herbes de la rĂ©gion encore ! et pĂątes. Coucher assez tĂŽt vers 21h30 , que faire d'autre ? il pleut , il fait quasiment nuit et il n'y Ă  pas de tĂ©lĂ© au grand dam de la famille Deguille car c'est ce soir que Les herbiers rencontrent le PSG en finale de la coupe de France . Grosse frustration. A demain pour un autre chemin. Chaussures encore humides , entre CocurĂšs et BĂ©douĂšs . Le pont de Barre sur le Tarnon Ă  la sortie de Florac. Les rochers de Rochefort Ă  Florac Via Ferrata . Chemin le long de la riviĂšre Mimente . La rando , c'est cool ! Nous arrivons bientĂŽt Ă  St Julien d'Arpaon Ancienne voie de chemin de fer d'AlĂšs Ă  Florac. Quelques tunnels Ă  traverser , plutĂŽt sympa . Narcisses sauvages narcisses du poĂšte . Mercredi 9 mai . Gare de cassagnas - LĂ©bou. La nuit s'est bien assez bien passĂ©e pour nous en tout cas malgrĂ© le nombre et la promiscuitĂ©. JoĂ«l et moi sommes Ă  l'Ă©tage sur les lites superposĂ©s , bonjour l’ascension et pas question de se lever car nous avons une chance sur deux de nous casser la donc triple pipi avant le coucher pour ĂȘtre tranquille. Petit dĂ©jeuner Ă  8 heure seulement ce matin et aucune possibilitĂ© pour qui que ce soit d'anticiper , randonneurs apprĂ©cient en gĂ©nĂ©ral de partir tĂŽt mais lĂ  impossible et nous sommes donc une trentaine ce matin Ă  attendre que la maĂźtresse des lieux daigne ouvrir la porte. DĂ©testable , Claude est vert de rage , ne dĂ©colĂšre pas et promet une intervention Ă©crite sur le site du chemin de Stevenson. Ce sont encore environ 25 km qui nous attendent aujourd'hui avec une sĂ©rieuse montĂ©e d' 1h30 Ă  peu prĂšs au trĂšs bien pour se mettre en jambes. La pluie Ă  cessĂ© mais le ciel est trĂšs nuageux et les chemins un peu gras Ă©videmment , pas de ponchos ce matin mais les sacs sont protĂ©gĂ©s malgrĂ© tout. Nous nous dirigeons vers le col de la Pierre PlantĂ©e dans un premier temps Ă  891 mĂštres et ensuite Ă  Cassagnas quelques 200 mĂštres plus bas . Nous allons au delĂ  du col en rĂ©alitĂ© Ă  1013 m aujourd' empruntons une ancienne voie royale qui allait de Barre des CĂ©vennes Ă  St Germain de Calberte , voie taillĂ©e Ă  mĂȘme la roche. On se dirige maintenant vers St Germain de Calberte , le seul village que nous allons traverser aujourd' allons descendre quasiment jusqu'au village et Monique le sait bien d'ailleurs puisque dans la descente elle est tombĂ©e sur les fesses et le de peur que de mal en rĂ©alitĂ© mĂȘme si son poignet est un peu douloureux Ă  l'arrivĂ©e. Pour la deuxiĂšme fois en deux jours nous pique niquons dans de trĂšs belles conditions tant matĂ©rielles que mĂ©tĂ©orologiques. St Germain de Calberte possĂšde une Ă©glise qui Ă  Ă©tĂ© restaurĂ©e au 14 Ăšme siĂšcle Ă  l'initiative du pape Urbain V encore lui. TrĂšs beau portail gothique qui conserve la plus ancienne porte en bois du l'Ă©glise une statue contemporaine en bronze "l'homme CĂ©venol" rend hommage aux CĂ©venols qui ont extrais des lauzes au fil des est l'oeuvre d'une artiste Iranienne Shirine Afrouz qui sĂ©journa dans cette commune. En quelques deux heures nous atteignons LĂ©bou , un lieu dit qui est composĂ© de deux gĂźtes essentiellement. Le nĂŽtre s'appelle la "Ferme de Patience" et il est tenu par un couple d'anciens agriculteurs du nord de la France qui cultivaient des endives et des ont visiblement changĂ© de vie. On s'installe dans une chambre spacieuse et lumineuse , super. DĂźner trĂšs sympathique et animĂ© , nous sommes onze Ă  table avec les vers 22h30. A demain sur un autre chemin On quitte le gite de Cassagnas et son chef de gare la copine Ă  Claude !. Au pays des premiers camisards , sur les chemins de la libertĂ©. Voie royale taillĂ©e Ă  mĂȘme la roche de Barre des CĂ©vennes Ă  St Germain de Calberte. Col de la Pierre PlantĂ©e 891 m Super ! une table pour nous Ă  l'entrĂ©e de St Germain de Calberte. L'Homme cĂ©venol par une artiste iranienne Shirine Afrouz. Magnifique portail de l'Ă©glise de St Germain de Calberte. Bien au calme ForcĂ©ment , il roule moins bien ! Attention aux valises ! Notre ami de Dunkerque au gite La Ferme de Patience. Une tablĂ©e bien sympa. Jeudi 10 mai . LĂ©bou - PĂ©gairolle Petit dĂ©jeuner Ă  7h30 ce matin car la journĂ©e va ĂȘtre longue , 7h30 au n'est pas ce que nous avait annoncĂ© JoĂ«l mais il Ă  du faire une lĂ©gĂšre erreur. Monique grogne un peu mais elle va s'en remettre! Nous sommes les premiers Ă  partir mais nous sommes aussi ceux qui ont la plus grande premier objectif est d'atteindre le col St Pierre Ă  596 mĂštres soit 300 mĂštres de dĂ©nivelĂ©e positif que nous atteignons aprĂšs avoir traversĂ© notre premier village , St Etienne VallĂ©e Française. Notre deuxiĂšme objectif c'est St Jean du Gard , nous y sommes vers 12h30. Nous nous offrons le luxe d'une grande salade au restaurant. St Jean du Gard fut un haut lieu de la guerre des Camisards et un trĂšs important centre de nombreuse filatures grĂące Ă  l'Ă©levage de vers Ă  soie . Ce fut Ă©galement la derniĂšre Ă©tape de Stevenson en 1878. Nous quittons St Jean du Gard vers 13h30 pour terminer notre Ă©tape. Il nous reste Ă  peu prĂšs 3 heures. Nous devons rejoindre le col d'Uglas Ă  536 mĂštres alors que nous sommes descendu au dessous des 200 midi sera dur car les montĂ©es sont trĂšs raides il faut dire que ce jeudi c'est jour de l’Ascension !! Nous arrivons au col d'Uglas vers 16 heures aprĂšs avoir gravi plus de 1000 mĂštres de montĂ©es cumulĂ©es dans la journĂ©e. C'est la plus grosse journĂ©e dans ce domaine. Du col nous devons rejoindre notre gite Ă  PĂ©gairolle en un petit quart d' vrai dire nous craignons le pire avec cet hĂ©bergement car JoĂ«l Ă  eu beaucoup de mal Ă  le trouver et il n'est pas rĂ©fĂ©rencer dans nos guides. Effectivement nous sommes accueilli par deux personnes , un Italien et une BrĂ©silienne qui sont en train de barbouiller au pinceau un grand impression trĂšs mitigĂ©e. Arrivent ensuite une femme et un homme qui sont visiblement les propriĂ©taires des lieux. L'homme nous guide vers notre hĂ©bergement , une yourte qu'il Ă  fabriquĂ© , nous montre les toilettes sĂšches et au fond du jardin une douche bricolĂ©e quasiment en plein craintes Ă©taient bien fondĂ©es , c'est pour le moins spĂ©cial. Nous prenons une douche Ă  tour de rĂŽle puis on s'installe dans la yourte Ă©quipĂ©e de plusieurs lits et d'un poĂȘle , ambiance "peace and love". Le repas est prĂ©vu vers 19h sur une grande table en plain air . En fait , Philippe le propriĂ©taire ou plutĂŽt le locataire des lieux est cocher et propose des randonnĂ©es en Ă©toile en carriole. Il Ă  fait de nombreux boulots avant de s'Ă©tablir ici. Nous prenons l'apĂ©ritif ensemble ma fois bien sympa et nous dĂźnons dans la foulĂ©e. Nuit tranquille quoique Monique sentait des courants d'air en tĂȘte de lit , il faut dire que la vĂ©gĂ©tation entre un peu dans la yourte. A demain pour la fin du chemin. St Etienne VallĂ©e Française. Pont sur le Gardon de Ste Croix. Ancienne voie royale taillĂ©e dans le shiste. AprĂšs la voie royale , la route royale au Col St Pierre 596m Nous sommes dans le Gard aprĂšs le col. Mas de l'Affenadou. Hameau de Pied de CĂŽte Le long des rives du Gardon de St Jean La gare de St Jean du gard avec son train Ă  vapeur des CĂ©vennes. Fin du pĂ©riple pour Stevenson Ă  St jean du gard Gardon du Mialet Le paysage est joli mais la montĂ©e est rude depuis la traversĂ©e de la riviĂšre. Les Aigladines , l'endroit est superbe. Mialet les Aigladines Audibert , le gite est fermĂ©. Au col d'Uglas 536m en direction de PĂ©gairolle. Terra incognita , le gite de PĂ©gairolle . L'intĂ©rieur de la yourte. Original Je n'ai pas les mots ! Vendredi 11 mai . PĂ©gairolle - AlĂšs , derniĂšre Ă©tape. Aujourd'hui derniĂšre Ă©tape de notre pĂ©riple , pour rejoindre AlĂšs . Une Ă©tape que d'aucuns considĂšrent comme "pas terrible" ou sans intĂ©rĂȘt . Le mieux est de s'en rendre compte par nous mĂȘme , nous ne sommes pas du genre Ă  se laisser influencer par des on-dit . La suite nous donnera raison. En attendant nous prenons notre dĂ©jeuner toujours sur notre table en plain air et nous partons de bonne heure et de bonne humeur rejoindre Ă  nouveau le col d'Uglas. Nous montons toujours pour rejoindre un sentier de crĂȘte sous un beau soleil jusqu'Ă  une altitude de 669 mĂštres , la vue est superbe . Le chemin est trĂšs caillouteux et il faut ĂȘtre prudent . Jusque lĂ  tout va bien quand on voit Claude devant nous se prendre une nouvelle gamelle suivie d'injures puis disparaĂźtre Ă  nos yeux , il est tomber en contre bas du chemin. Il remonte en se tenant les cĂŽtes pas de rire car il s'est fait mal mais bon , l'homme est solide. La majeure partie du sentier suit la ligne de crĂȘte avec des vues magnifiques de chaque cĂŽtĂ© , non , ce chemin mĂ©rite vraiment d'ĂȘtre parcouru mĂȘme si parfois certains passages sont un peu dĂ©licat sur les rochers mais sans rĂ©elles difficultĂ©s. Nous passons dans un secteur d'anciennes mines de charbon avant d'arriver au sommet du Montcalm Ă  563 mĂštres et de ses trois tables d'orientation. C'est ici que nous faisons la pause casse croĂ»te. Nous gravissons la derniĂšre difficultĂ© du jour , la "muraille de Montcalm" puis petit Ă  petit nous descendons sur AlĂšs .Nous passons prĂšs d'une mine tĂ©moin avant d'arriver dans les faubourgs et au rond point du mineur puis enfin au terme de notre randonnĂ©e au pont de Rochebelle sur le Gardon d'AlĂšs. Le hasard fait bien les choses puisque nous arrivons en plein dans la Feria de l'ascension d'AlĂšs. Nous mangeons quelques tapas au milieu de la fĂȘte foraine et Claude en profite pour appeler son copain Daniel qui nous rĂ©cupĂšre en voiture . Quelle chambre d’hĂŽte et quelle table ! elle n'est pas dans les guides mais elle vaut le dĂ©placement. Un immense merci Ă  Lydie et Daniel pour leur accueil et leur gentillesse d'autant plus que le lendemain aprĂšs un copieux petit dĂ©jeuner ils nous ramĂšnent Ă  l’hĂŽtel du Puy en Velay en camping car , excusez du peu. Petit dĂ©jeuner Ă  l'extĂ©rieur , dĂźner aussi hier soir. Carrefour de Combe Male 640 m Sentier de crĂȘte bien rocailleux. Ce sentier fait parti du tour de la vallĂ©e du Galeizon. Premiers passages rocheux . Difficile de se perdre ! Passage dĂ©licat . Encore plus dĂ©licat ! Sommet du Moncalm 563m et ses 3 tables d'orientation. Massif du Mont LozĂšre. La "Muraille de Moncalm" , derniĂšre difficultĂ©. Carrefour de Valmalette 320 m Rond point du Mineur Ă  AlĂšs. Pont de Rochebelle , terminus du Chemin de Stevenson. A bientĂŽt sur un autre chemin !
Dubois et des pierres est aussi une bonne formule. 1. Mettez le bois sur la pelouse puis couper sur mesure le gazon avec un couteau. 2. Retirez ensuite avec une pelle l’herbe du sol du site. Ensuite creuser le sol d’au moins 2,5 cm de profondeur. 3. Remplissez la moitiĂ© de la profondeur de la zone par du sable d’une façon compacte.
Vite quitter ses habits de bureau, vite sortir des bouchons parisiens, vite changer d’horizon, direction le Jura et plus prĂ©cisĂ©ment, cette rĂ©gion que l’on appelle la petite SibĂ©rie, lĂ  oĂč les tempĂ©ratures les plus basses ont Ă©tĂ© relevĂ©s en France, jusqu’au record de -36,7 degrĂ©s enregistrĂ©s en janvier 1967. Moscou-Paris AccompagnĂ©s de 2 photographes, ronanmerot et matthieutober nous arrivons vers 00h sur le parking, les frontales sur la tĂȘte et la capuche relevĂ©, nous avançons dans la nuit et la neige, vers le refuge de la CAF qui nous attend. Une bonne bourrasque de vent glacĂ© est un raidillon plus tard, on arrive Ă  bon port, il faut profiter de cette derniĂšre nuit au chaud car ce week-end, la mĂ©tĂ©o indique des froids intenses ! En effet il est annoncĂ© une vague de froid qui vient de Russie et c’est ce que l’on appelle le Moscou-Paris», avec un flux d’air froid sec, trĂšs continental, qui descend sur une large partie de l’Europe. On voulait du froid, on va ĂȘtre servi. DĂ©part pour le premier jour dans un dĂ©cor de coton, les raquettes accrochent sur cette neige glacĂ©e, on remonte les cols, on sert les capuches, le vent est piquant et la visibilitĂ© rĂ©duite. Mais l’ambiance est incroyable, le gel et la neige enserrent toute vĂ©gĂ©tation, les arbres sont des sculptures de glace, on suit le chemin seulement grĂące Ă  la trace GPS, pas grand monde en vue, d’ailleurs on n’y voit pas Ă  20 mĂštres. MalgrĂ© tout, les photographes sont Ă  l’affĂ»t, ils dĂ©gainent et remplissent les cartes d’images. Le chemin des cabanes Le but de la balade est aussi de dĂ©couvrir les cabanes qui se trouvent le long de la frontiĂšre suisse, construite par et pour les gens de l’ONF, elles sont ouverte toute l’annĂ©e pour la plupart, pas de place pour y dormir autre part qu’à mĂȘme le sol en gĂ©nĂ©ral, un poĂȘle et une table, et surtout 4 murs sont un toit pour nous protĂ©ger des froids nocturnes. On trouve la cabane de nos rĂȘves, la nuit va tomber et la tempĂ©rature avec. Matthieu et Ronan coupent du bois pour tenir la soirĂ©e, moi je fonde la neige pour faire un thĂ©, dĂšs que nous arrĂȘtons de nous activer, le froid nous glace les os. Un thĂ© brĂ»lant, une doudoune et un feu dans le poĂȘle antĂ©diluvien, il fait dĂ©jĂ  6° dans la cabane, on est bien heureux de notre journĂ©e et rĂ©chauffĂ©, sans compter les 40° du whiskey. 21h30, on arrĂȘte de regarder descendre le thermomĂštre Ă  -21° et on file se caler dans nos duvets. Un Dimanche Ă  Mouthe On avait prĂ©vu de passer Ă  Mouthe pour faire un petit ravitaillement et faire un pĂšlerinage dans la capitale de la petite SibĂ©rie, on avait oubliĂ© que le dimanche Ă  Mouthe ce n’est pas la grosse ambiance tout est fermĂ©, pas grand monde, l’ambiance n’est pas Ă  son sommet mais on rĂ©ussit tout mĂȘme Ă  nĂ©gocier une saucisse et du pain. C’est reparti, on s’enfonce dans la forĂȘt, coupant au plus direct, la prochaine cabane n’est toute proche, la route n’est pas toute plate et la trace Gps fait des blagues, on arrivera quand on arrivera ! C’est Ă  la frontale que l’on dĂ©couvre notre cabane du jour, en lisiĂšre de forĂȘt, sous un ciel Ă©toilĂ©. Le lundi au soleil et en raquette RĂ©veillĂ© par les premiĂšres lueurs, le soleil nous fait dĂ©couvrir le dĂ©cor de notre cabane une large Ă©tendue qui ouvre la perspective sur un paysage composĂ© de forĂȘt et de clairiĂšre, typique du Jura. Le soleil n’est pas assez puissant pour nous rĂ©chauffer mais il donne une tout autre allure. C’est cette nouvelle atmosphĂšre que l’on part rejoindre notre point de dĂ©part, la neige se fait plus confortable, le bruit plus sourd. Une derniĂšre montĂ©e sur le mont-d’or et nous sommes dĂ©jĂ  arrivĂ©s, mais on reviendra, peut-ĂȘtre en vĂ©lo, en courant ou en marchant, mais on reviendra. Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout Ă  fait perdu. » Sylvain Tesson Photos Ronan Merot

CetteVoie Verte, qui commence au cƓur de Rennes, a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e sur les berges du canal d’Ille-et-Rance : 63km bien jalonnĂ©s en Ille-et-Vilaine, et 22km en CĂŽtes d’Armor. Elle offre un parcours aux paysages trĂšs variĂ©s, en pleine nature, avec des Ă©cluses fleuries qui ponctuent la promenade. Elle se prolonge par une Voie Verte de

Les Cahiers croire La Bible contient de multiples rĂ©cits de repas. Pourquoi le rapport Ă  la nourriture y est-il si important ? Pauline Bebe, rabbin, auteur de Saisir le merveilleux dans l’instant Le Passeur Éditeur Ă  paraĂźtre en octobre 2015 Se nourrir rĂ©pond Ă  un besoin vital et frĂ©quent, commun Ă  tous, quel que soit son niveau de sagesse ou de richesse. La Torah ne pouvait passer sous silence cette nĂ©cessitĂ©. N’oublions pas que les HĂ©breux ont passĂ© plus de quarante ans dans le dĂ©sert et que, pour eux, boire et manger tenait du miracle. Il n’est pas anodin non plus que le premier interdit fait Ă  Adam et Ève au Jardin d’Éden concerne la nourriture Tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. »L’essence mĂȘme du judaĂŻsme se trouve dans cette interdiction. La loi intervient pour freiner ce besoin trĂšs simple et place la rĂ©flexion avant la consommation. Se nourrir n’est plus un acte banal. Un espace s’instaure entre le dĂ©sir et la satisfaction de ce dĂ©sir. Ce dĂ©lai fait la diffĂ©rence entre l’ĂȘtre humain et l’animal. Le repas devient un chemin d’humanisation. Le judaĂŻsme serait-il alors une religion du repas ?P. B. Dans la tradition juive, il est dit qu’il faut parler de la Torah lorsque l’on se rĂ©unit pour un repas. Ainsi, l’un ne contredit pas l’autre. Le repas serait un prĂ©-texte » pour parler du Texte. Nourritures spirituelles et matĂ©rielles se rejoignent. Cette idĂ©e propre au judaĂŻsme prend sa racine dans la non-sĂ©paration du corps et de l’esprit, ce qui s’oppose Ă  une vision plus platonicienne, oĂč se trouve d’un cĂŽtĂ© le monde des idĂ©es et, de l’autre, le monde de la chair. Dans le judaĂŻsme, c’est un tout, unique. On trouve du spirituel dans la nourriture. Au cours du repas, on mange du spirituel et pas simplement de la matiĂšre. D’ailleurs, les priĂšres du dĂ©but et de la fin encadrent le repas, conçu ainsi comme un sandwich » entre les deux explique-t-il qu’il n’y ait pas de fĂȘtes sans repas partagĂ© ?Lorsqu’une famille ou une communautĂ© juive prononce une bĂ©nĂ©diction avant le repas – bĂ©ni sois-tu, toi qui fais sortir le pain de la terre » –, elle sait bien que ce n’est pas Dieu qui fait le pain, mais elle rend hommage Ă  la chaĂźne de production qui va du blĂ© jusqu’à la table et cĂ©lĂšbre l’émerveillement que reprĂ©sente la nourriture qui lui est donnĂ©e. La religion qui relie » les ĂȘtres humains s’est tout naturellement inscrite dans cette rĂ©alitĂ©. La nourriture Ă©tant un don d’amour, le repas est signe de cet amour. VoilĂ  pourquoi aucune fĂȘte juive ne se dĂ©roule sans un repas partagĂ©, auquel on associe la lumiĂšre, le chant et la danse. Les repas de fĂȘte ont une dimension prophĂ©tique ; ils nous font quitter l’ordinaire pour aller vers l’extraordinaire. Ils sont, encore aujourd’hui, un temps d’arrĂȘt et de conversation, Ă  condition de se libĂ©rer des objets Ă©lectroniques qui nous en dĂ©tournent ! Et cette conversation introduit un peu d’éthique et de relationnel dans notre Ă©voquez une Ă©thique du repas ? Il y a une Ă©thique du repas dans ce dĂ©sir de partage entre les individus, mais aussi dans l’idĂ©e de ne pas gaspiller la nourriture. On parle beaucoup de gaspillage dans notre sociĂ©tĂ©, mais ne pas jeter ni trop manger, ni trop peu, a toujours Ă©tĂ© une prĂ©occupation du judaĂŻsme. Ainsi, dans la Bible, la manne est donnĂ©e chaque jour, mais malheur aux HĂ©breux qui cherchent Ă  en faire des provisions. Elle pourrit aussitĂŽt. La nourriture reste un don goĂ»t et mesure doivent y ĂȘtre associĂ©s. → LIRE La manne, une nourriture terrestre et spirituelleL’éthique du repas consiste aussi Ă  connaĂźtre le code alimentaire juif de la kashrout, Ă  respecter la chaĂźne de production de la nourriture, Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  l’origine des aliments afin d’éliminer celui qui est spirituellement nĂ©gatif », comme par exemple celui qui provient d’animaux qui ont souffert, de salariĂ©s exploitĂ©s, dĂ©marche est hĂ©las oubliĂ©e par notre monde moderne, industrialisĂ© Ă  outrance. L’éthique, c’est aussi respecter la nature et ses saisons, afin d’éviter de longs transports, de la pollution et des productions intensives qui Ă©puisent les sols. Les fruits de la terre sont des cadeaux, les textes nous le disent. On nous a confiĂ© un jardin, il faut en prendre soin. Ce jardin auquel vous faites allusion serait-il le paradis ?P. B. Je dirais plutĂŽt le jardin de la dĂ©licatesse, car Éden signifie fin et dĂ©licat. On raconte Ă  ce sujet une belle histoire hassidique. Un homme est amenĂ© en enfer et voit des convives assis autour d’une table, qui ne peuvent pas plier le bras et qui ont des cuillĂšres en bois d’un mĂštre de long. Des mets dĂ©licieux sont disposĂ©s sur la table, mais ils ne peuvent pas y goĂ»ter. Ensuite, l’homme se rend au paradis, oĂč il voit exactement les mĂȘmes tables avec les mĂȘmes mets dĂ©licieux, et des convives qui eux aussi ont des bras qui ne peuvent se plier et qui tiennent les mĂȘmes grandes cuillĂšres. Mais au paradis, les convives ont appris Ă  se nourrir les uns les autres. Cette mĂ©taphore de la nourriture signifie que le paradis, c’est essayer de transformer la vie, de la rĂ©parer pour qu’elle soit la meilleure possible et, par consĂ©quent, de partager avec ceux qui sont en difficultĂ©.→ LIRE Comment la faim est-elle Ă©voquĂ©e dans l’Ancien Testament ?La bĂ©nĂ©diction du repas rappelle Ă  la tablĂ©e qu’il y a assez de nourriture pour tout le monde, mais que, hĂ©las, tout le monde ne mange pas Ă  sa faim ! Pour les juifs, chaque repas peut ĂȘtre un rappel de cela. Avec l’évolution de la sociĂ©tĂ©, le repas familial reste-t-il une rĂ©alitĂ© ?P. B. On voit bien aujourd’hui que la famille se dĂ©lite et qu’il y a moins de repas pris en commun, mais selon le judaĂŻsme libĂ©ral auquel j’appartiens, l’évolution de la sociĂ©tĂ© et les traditions religieuses s’accompagnent mutuellement. Pour les familles qui le pratiquent, le shabbat reste un moment important et les enfants, mĂȘme une fois qu’ils ont quittĂ© la maison, se rendent souvent chez leurs parents le vendredi le judaĂŻsme, la journĂ©e commence toujours le soir, aussi les fĂȘtes commencent-elles la veille au soir, ce qui rend la prĂ©paration aussi importante que le repas lui-mĂȘme. Comme on ne cuit pas le jour du shabbat, on passe une partie de sa journĂ©e de vendredi Ă  prĂ©parer le repas du soir et celui du samedi matin, afin que tout le monde soit prĂ©sent pour le dĂ©guster ensemble, y compris la personne qui a prĂ©parĂ© le repas. C’est le but ultime de tout repas. Pour que quelque chose de commun s’établisse, il est important de suivre les mĂȘmes codes, ce qui explique l’importance du le sĂ©der par exemple, le repas de la PĂąque juive, le rituel est encore plus prĂ©cis, ce qui en fait un repas diffĂ©rent des autres. Et cette diffĂ©rence mĂȘme va susciter les questions des faire du repas un lieu d’apprentissage spirituel ? P. B. La spiritualitĂ© se trouve dans l’expĂ©rience commune, partagĂ©e. Le sĂ©der est un repas familial qui commĂ©more la sortie d’Égypte des HĂ©breux et sa vocation pĂ©dagogique est capitale. C’est au cours du sĂ©der que se fait l’essentiel de la transmission de la foi, en se fondant sur une injonction biblique qui dit Tu raconteras Ă  ton enfant. » Tout au long du repas, les parents rĂ©pondent aux questions des enfants. Et c’est toujours le plus jeune qui pose la premiĂšre question rituelle En quoi cette nuit se distingue-t-elle des autres nuits ? » Viennent ensuite d’autres questions sur les nourritures proposĂ©es et les rites accomplis au cours du repas. Avec cette intimitĂ© entre la nourriture et la spiritualitĂ©, on comprend mieux pourquoi les lois alimentaires sont si prĂ©gnantes dans le judaĂŻsme. Le repas, en revenant rĂ©guliĂšrement, permet de donner une dimension spirituelle Ă  un acte accompli plusieurs fois par jour. Certains rabbins disent que depuis la fin des sacrifices et la destruction du Temple de JĂ©rusalem, la table est devenue l’autel et la maison, un temple. LIRE AUSSI → Du repas du Seigneur Ă  l’eucharistie→ Le repas des noces Ă©ternelles dans la Bible→ Se nourrir un exercice spirituel Ă  la façon d’Ignace de Loyola
Ilmangea, il but, et se rendormit. Une seconde fois, l'ange du Seigneur le toucha et lui dit : « LĂšve-toi, et mange ! Autrement le chemin serait trop long pour toi. » Élie se leva, mangea et but. Puis, fortifiĂ© par cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'Ă  l'Horeb, la montagne de Dieu. RĂ©agir
Imaginez que vous ĂȘtes perdu au fin fond des bois, ou en haut de la montagne, ou dans un grand trou noir. Pas question de manger n’importe quoi. En pleine nature comme en sociĂ©tĂ©, ne mĂąchons pas les yeux fermĂ©s ! Voici un petit guide pour vous aider Ă  bien vous nourrir en cas de situation de survie. Nul ne sait d’oĂč partira l’Apocalypse. Certains annoncent une crise Ă©cologique ou Ă©conomique majeure, une pĂ©nurie d’énergie, d’autres voient venir une pandĂ©mie dramatique, un hiver nuclĂ©aire ou un cataclysme mondial, tandis que les esprits crĂ©atifs imaginent dĂ©jĂ  une invasion de zombies ! Toujours est-il que dans ce genre de scĂ©nario, vous pourrez dire adieu aux supermarchĂ©s et leurs rayons bien remplis, mais pire que ça, l’agriculture se sera effondrĂ©e et mĂȘme la Ruche qui dit Oui ! ne pourra plus vous fournir en bons produits ! Au milieu du chaos, il vous faudra apprendre Ă  survivre en ne comptant que sur vous-mĂȘme et ce que prodiguera la nature. LivrĂ© Ă  vous-mĂȘme dans la nature, la peur de manquer peut devenir une angoisse terrible, mais cette angoisse tient parfois Ă  des mythes peu fondĂ©s. En effet, l’ĂȘtre humain est capable d’ingurgiter beaucoup de choses, beaucoup plus qu’on ne le croit. Nous sommes largement conditionnĂ©s par notre alimentation civilisĂ©e, normĂ©e et calibrĂ©e Ă  l’extrĂȘme, mais n’oublions pas que nos ancĂȘtres pas si lointains mangeaient frĂ©quemment des choses qui aujourd’hui n’entreraient mĂȘme plus dans la catĂ©gorie aliment varech, bulbes de fleurs, orties, chats, sciures de bois ou cuir
 © Éric Van den Broek L’ĂȘtre humain n’est pas fait pour ingurgiter de la nourriture matin, midi et soir. Il peut passer sans problĂšme plusieurs jours sans manger et mĂȘme plusieurs semaines. Dans les Ă©missions tĂ©lĂ© autour de la survie, les candidats semblent toujours obnubilĂ©s par la faim et se jettent sur les mets les plus rĂ©pugnants Ă  la premiĂšre occasion. Ne les imitez pas, et ne paniquez pas parce que vous manquez de nourriture ! L’accĂšs Ă  l’eau potable est nettement prioritaire. Observez bien votre environnement. L’observation est l’une des clĂ©s essentielles pour tout bon survivant. La nature est assez abondante mais il faut beaucoup de connaissances pour savoir en tirer profit. L’ignorance tue plus que la raretĂ©. Apprenez dĂšs aujourd’hui Ă  reconnaĂźtre les plantes et Ă  maĂźtriser quelques bonnes pratiques. Prenez l’habitude de renifler, toucher, goĂ»ter en petites quantitĂ©s ce que vous ne connaissez pas et recrachez au moindre doute. Au pied de mon arbre
 Une fois que vous avez trouvĂ© un point d’eau potable, il est temps de se mettre en quĂȘte de nourriture. Inutile pour le moment de vous confectionner une sagaie et d’aller traquer le mammouth ! Mieux vaut vous dĂ©gotter un coin de forĂȘt riche en chĂȘnes, en chĂątaigniers ou en hĂȘtres, trois arbres trĂšs abondants en France et qui vous apporteront une alimentation riche, facile Ă  conserver, Ă  transformer sans ĂȘtre dĂ©sagrĂ©able au goĂ»t. Les glands et les chĂątaignes ont occupĂ© trĂšs longtemps une place essentielle Ă  la survie de rĂ©gions entiĂšres, en Corse, en Kabylie, en Espagne, au Portugal et ailleurs. Une douzaine de chĂątaigniers pouvait faire vivre une famille entiĂšre ! Avec le gland du chĂȘne, on obtient une farine trĂšs nourrissante qui peut servir de base pour une alimentation de survie. Pour le cuisiner, il faut le passer dans l’eau bouillante en changeant l’eau rĂ©guliĂšrement, puis le laisser sĂ©cher et le rĂ©duire en poudre. L’eau bouillie dans laquelle on a cuit les glands prend une teinte sombre ; c’est le tanin amer qui s’échappe. Avec cette eau, on obtient un cafĂ© » un peu rĂąpeux mais qui rappellera aux nostalgiques post-apocalyptiques ce bon vieux temps des pauses entre collĂšgues Ă  la cafĂ©t’ de l’entresol
 © Éric Van den Broek Les chĂątaignes sont des fruits tout aussi riches et plus familiers. En pĂ©riode de famine, elles sont toujours venues en aide aux hommes et seront pour vous une valeur sĂ»re presque indispensable. Si vous avez la chance de tomber sur une forĂȘt riche en chĂątaignes, restez dans les parages car vos chances de survie ont considĂ©rablement augmenté  Les faĂźnes sont les fruits du hĂȘtre et ont un goĂ»t Ă  mi-chemin entre la chĂątaigne et la noisette. Ils se prĂ©parent en farine comme les glands ou cuits comme les chĂątaignes. Ils sont composĂ©s Ă  45 % de matiĂšre grasse ce qui est trĂšs apprĂ©ciable quand il s’agit de passer l’hiver ou fabriquer un beurre de substitution. Ruez-vous enfin sur les noyers, les noisetiers, les amandiers
 Les fruits Ă  coque sont incontournables en situation de survie
 Muesli nature Les graines et cĂ©rĂ©ales sont des concentrĂ©s de l’énergie d’une plante. C’est lĂ  oĂč se trouvent les Ă©lĂ©ments les plus riches et les plus nutritifs. C’est pour cela que les cĂ©rĂ©ales sont Ă  la base de presque tous les rĂ©gimes alimentaires Ă  travers le monde. Tous les graminĂ©es font des graines comestibles ; riz, blĂ©, maĂŻs, seigle, avoine, orge, Ă©peautre, engrain, bambous
 Une vaste famille aisĂ©ment reconnaissable qui vous rendra de fiers services. Les graines, c’est deux aliments en un !Mais il est possible de manger les graines d’autres plantes Ă  cĂ©rĂ©ales ; chĂ©nopodes, amarantes ou sarrasin
 Ces semences ont un autre avantage de taille une excellente capacitĂ© de conservation, mais en pratique, il est trĂšs laborieux de dĂ©cortiquer chaque brin d’herbacĂ©e pour y rĂ©colter de toutes petites graines. C’est pourquoi vous ne pourrez sans doute pas miser seulement sur elles. Toutefois, un stock de graines en rĂ©serve pourrait ĂȘtre un atout important en pĂ©riode de vaches maigres. À noter qu’il est possible de faire facilement germer les graines et que celles-ci deviennent des aliments trĂšs diffĂ©rents en matiĂšre d’apports nutritionnels. Elles contiennent plus de vitamines, de minĂ©raux, de protĂ©ines
. Les graines, c’est donc deux aliments en un ! Baies et fruits sauvages Il est difficile de dĂ©limiter lĂ  oĂč commence le fruit sauvage et ou s’arrĂȘte le fruit cultivĂ©. Ce qui est certain en revanche, c’est qu’en cas de fin brutale de l’agriculture, l’immense majoritĂ© de nos vergers cesserait pratiquement de produire en l’espace de quelques annĂ©es. Sans les tailles, les traitements et les apports constants d’arboriculteurs, les variĂ©tĂ©s actuelles ne pourraient guĂšre survivre et encore moins fructifier correctement. Mis Ă  part les figuiers, les pruniers et les cerisiers qui s’en tirent honorablement sans entretien, il faut aller regarder du cĂŽtĂ© des espĂšces sauvages. Chez les arbres, citons le nĂ©flier, le cormier ou l’alisier blanc qui produisent des fruits comestibles et savoureux sans qu’on ne leur ait rien demandĂ©. Les ronces poussent partout et font de dĂ©licieuses mĂ»res en Ă©tĂ©. Dans les sous-bois, les fraises des bois sont assez communes et accessibles dĂšs le printemps. D’autres baies sont trĂšs intĂ©ressantes car elles sont accessibles pendant la pĂ©riode difficile de l’hiver. C’est le cas des prunelles, des cenelles ou des poils-Ă -gratter qui se consomment aprĂšs les premiĂšres gelĂ©es. Elles sont riches en vitamines et en sucres. © Éric Van den Broek Un peu d’eau fraĂźche et de verdure Les mauvaises herbes contre lesquelles vous vous acharniez lorsque le monde tenait encore dĂ©bout vont devenir de prĂ©cieuses alliĂ©es. La plupart d’entre elles sont non seulement comestibles mais Ă©galement pleines de vertus, alors si vous ne tenez pas Ă  manger les pissenlits par la racine, il est temps de les croquer par les feuilles ! Le pissenlit se consomme cru ou cuit et a des vertus diurĂ©tiques, comme le gaillet gratteron que l’on trouve en grande quantitĂ© dans les jardins, les sentiers et les lisiĂšres. Les orties sont riches en vitamines C, fer et magnĂ©sium. Elles se consomment cuites comme les Ă©pinards et ont un goĂ»t agrĂ©able. Leur piquant disparaĂźt naturellement 2 jours aprĂšs arrachage ou simplement en les passant quelques secondes dans l’eau bouillante. Le rumex se consomme cuit et a un goĂ»t acidulĂ© proche de l’oseille, la bourrache se prĂ©pare en tisane et est riche en protĂ©ine et vitamine B12. Les plantains, trĂšs courants, sont riches en glucides. La gesse a un goĂ»t de petit pois, l’alliaire donnera un peu de piquant Ă  vos plats et l’ail des ours est un dĂ©licieux condiment pour agrĂ©menter vos menus sauvages
 Ces plantes comestibles ne peuvent pas fournir un apport Ă©nergĂ©tique trĂšs important mais sont riches en vitamines et nutriments vitaux qui vous aideront Ă  rester en bonne santĂ©. Il ne faut pas sous-estimer non plus leurs capacitĂ©s Ă  parfumer et agrĂ©menter vos menus. À noter que les jeunes pousses sont toujours plus tendres et meilleures que les autres. Dans une riviĂšre ou le long d’un rivage, il est possible de pĂȘcher avec un matĂ©riel de chasseur-pĂȘcheur L’un des grands mythes du survivant est l’homme musclĂ© et suant en train de dĂ©pecer un sanglier ou de chasser un cerf Ă  mains nues dans le plus pur style Cro-Magnon. Pourtant, pour un novice, il est plus que probable que la chasse se solde par un Ă©chec complet coĂ»teux en Ă©nergie et dangereux pour la santĂ©. MĂȘme si par chance, vous parvenez Ă  dĂ©goter un chevreuil, serez-vous capable de le prĂ©parer et de le conserver dans de bonnes conditions ? À moins d’ĂȘtre chasseur expĂ©rimentĂ© et Ă©quipĂ©, mieux vaut ne pas s’engager sur cette voie. Avec un bon sens de l’observation et un peu d’habilitĂ©, vous pourrez sans doute tendre des piĂšges Ă  lapins ou Ă  liĂšvres et vous pourrez toujours vous rabattre sur les insectes mais le mieux question nourriture animale, c’est encore le poisson. Dans une riviĂšre ou le long d’un rivage, il est possible de pĂȘcher avec un matĂ©riel de fortune. Le poisson est gĂ©nĂ©ralement facile Ă  cuisiner et riche et acides gras non saturĂ©s, lipides, protĂ©ines et vitamines B, A et D. Il est possible de le sĂ©cher ou le fumer pour le conserver plus longtemps. © Éric Van den Broek Champignons pas vraiment hallucinants Les champignons sont dĂ©licieux et disponibles assez facilement. Ils paraissent ĂȘtre de bons candidats pour les gastronomes de l’extrĂȘme, jusqu’au moment oĂč l’on dĂ©couvre leur valeur Ă©nergĂ©tique particuliĂšrement faible. Certes, ils contiennent des vitamines B et des oligo-Ă©lĂ©ments mais Ă©tant donnĂ© leur potentielle toxicitĂ© et le fait qu’ils sont difficiles Ă  digĂ©rer, l’enjeu n’en vaut pas vraiment la chandelle. Si vous maĂźtrisez correctement la reconnaissance des champignons, vous pourrez toujours en glaner quelques-uns sur votre passage pour agrĂ©menter vos plats mais ne comptez pas sur eux pour couvrir vos besoins caloriques.
Guidedu gastronome survivaliste. Trucs et astuces. Par William Van den Broek , 8 novembre 2017. Imaginez que vous ĂȘtes perdu au fin fond des bois, ou en haut de la montagne, ou dans un grand trou noir. Pas question de manger n’importe quoi. En pleine nature comme en sociĂ©tĂ©, ne mĂąchons pas les yeux fermĂ©s !
car le chemin för vĂ€gen Cela signifie aussi plus de droits de codĂ©cision pour le Parlement europĂ©en, car le chemin ne mĂšne pas seulement de Rome Ă  Amsterdam en passant par Maastricht, mais bien plus loin encore. Men det innebĂ€r en utökad medbestĂ€mmanderĂ€tt för Europaparlamentet, för vĂ€gen leder inte bara frĂ„n Rom över Maastricht och vidare till Amsterdam, utan strĂ€cker sig lĂ€ngre Ă€n sĂ„. On le voit peut-ĂȘtre de loin, lĂ  oĂč on reste seul et bien volontiers, car le chemin on veut le voir, mais pas le prendre. Kanske ser man den pĂ„ avstĂ„nd, dĂ€r man förblir ensam, gĂ€rna dessutom, för vĂ€gen vill man se men inte gĂ„. Autres exemples en contexte Vous pouvez partir Ă  n'importe quel moment de l'annĂ©e car le chemin de fer transsibĂ©rien fonctionne toute l'annĂ©e. Du kan Ă„ka nĂ€r som helst pĂ„ Ă„ret eftersom den Transsibiriska JĂ€rnvĂ€gen Ă€r igĂ„ng Ă„ret om. Je suis ici pour l'amour, pour la foi, car je dĂ©sire, par ma bĂ©nĂ©diction maternelle, vous donner espĂ©rance et force sur votre chemin, car le chemin qui mĂšne Ă  mon Fils n'est pas facile. Jag Ă€r hĂ€r för kĂ€rlekens skull, för trons skull, för med min moderliga vĂ€lsignelse önskar jag ge er hopp och styrka pĂ„ er vĂ€g - för den vĂ€g som leder till min Son Ă€r inte lĂ€tt. Aide Jerry trouver Tom dans cette maison, vous contrĂŽlez Jerry Ă  marcher sur la route Ă  l'aide de touches flĂ©chĂ©es pour se dĂ©placer, ĂȘtre prudent, car le chemin est trop petit, Jerry peut chuter. HjĂ€lpa Jerry hitta Tom i det hĂ€r huset, styr du Jerry att gĂ„ pĂ„ vĂ€gen genom att anvĂ€nda pil för att flytta, vara försiktig eftersom vĂ€gen Ă€r för liten, Jerry kan slĂ€ppa. Je ne puis parler de chemin de fer Ă  grande vitesse en Irlande du Nord, et encore moins dans l'Ăźle d'Irlande, car le chemin de fer est, dans ce coin du monde, loin d'ĂȘtre rapide. Jag kan inte tala om höghastighetstĂ„g i Nordirland, för att inte tala om ön Irland, eftersom jĂ€rnvĂ€garna inte gĂ„r med nĂ„gon sĂ€rskilt hög hastighet i denna sĂ€rskilda del av vĂ€rlden. Pour ajouter des entrĂ©es Ă  votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communautĂ© Reverso. C’est simple et rapide
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Lechemin est sympa, le temps idĂ©al pour le moment mĂȘme si le brouillard ou les nuages nous empĂšchent de profiter du spectacle. Le terrain est assez gras cependant, les pieds sont dĂ©jĂ  mouillĂ©s. ArrivĂ© Ă  la Breya, le chemin est plus en balcon et plus minĂ©ral, On discute pas mal de diverses choses donc le temps passe vite. Jules est

Tout public Prendre le temps de flĂąner dans un cadre naturel apaisant
 Balade 1 tout public / Ă  pied ou Ă  vĂ©lo Le Blavet est le plus long fleuve cĂŽtier de Bretagne. Il prend sa source dans les CĂŽtes d’Armor, Ă  15km au sud de Guingamp et se jette dans l’OcĂ©an Atlantique dans la rade de Lorient 150km plus loin. Le long du Blavet, le chemin du halage est idĂ©al pour des balades Ă  vĂ©lo, en rollers, Ă  pied, ou mĂȘme Ă  cheval 58km de voie verte s’offrent Ă  vous sur un terrain plat, entre Pontivy et Hennebont. Les paysages vous laissent profiter d’un dĂ©gradĂ© de verts au printemps ou en Ă©tĂ©, ou d’un dĂ©gradĂ©s de marrons, bruns et rouges en automne, le tout dans une atmosphĂšre de quiĂ©tude, bercĂ©e par le chant des criquets ou des oiseaux aux beaux jours ! Une balade reposante au coeur de la nature. Prenez le temps de le dĂ©couvrir, de vous arrĂȘter en chemin pour profiter de cette quiĂ©tude, de pique-niquer ou prendre un goĂ»ter au bord de l’eau ! Nous apprĂ©cions particuliĂšrement la portion entre Bieuzy et Saint-Nicolas des Eaux, tout simplement parce que la balade slalome au bord de l’eau, suivant les mĂ©andres du Blavet, tantĂŽt passant devant une Ă©cluse, tantĂŽt sous un pont
 Cette portion de chemin nous offre Ă©galement un point de vue exceptionnel sur la Chapelle troglodytique St Gildas XVIe siĂšcle sur l’autre rive, nichĂ©e au creux de la roche ! La balade le long du Blavet en vĂ©lo est particuliĂšrement adaptĂ©e aux familles car le terrain est plat. Ecluse de Gamblen, Bieuzy Balades 2 et/ou 3 – RandonnĂ©es pĂ©destres public ados/adultes Centre Morbihan Tourisme propose multiples randonnĂ©es pĂ©destres dont certaines portions vous invitent Ă  dĂ©couvrir les paysages du Blavet et les points de vue autour du Blavet. Les deux randonnĂ©es au dĂ©part de Bieuzy-les-Eaux, dont vous avez le dĂ©tail ICI, s’adressent plutĂŽt Ă  un public de bons marcheurs car la distance Ă  parcourir oscille entre 12 et 21km selon le circuit choisi Circuit des Landes du Crano et de Castennec, et incluent des portions de route. CĂŽtĂ© pratique, elles vous permettent de rĂ©aliser une boucle. Au vue de notre expĂ©rience sur le circuit, ces deux randonnĂ©es sont faisables avec des ados mais pas recommandĂ©es avec de jeunes enfants et inaccessibles aux poussettes du fait de quelques passages difficiles. Moment de quiĂ©tude le long du Blavet Afin de vous mettre en appĂ©tit, nous partageons avec vous quelques clichĂ©s de nos balades sur l’une ou l’autre des rives, notamment sur la portion entre Bieuzy-les-Eaux et St Nicolas des Eaux, ainsi que depuis Castennec Vue sur la chapelle St Gildas Des paysages variĂ©s, avec un passage sous un pont Sur l’autre rive aprĂšs la traversĂ©e du pont Ă  St Nicolas des Eaux, un sentier sur la gauche 100m plus haut avec une partie dans les sous-bois nous avons fait cette randonnĂ©e aprĂšs 2 mois de confinement, mai 2020, par consĂ©quent, il peut y avoir des branchages sur certaines portions de ce chemin dans les jours suivants le dĂ©confinement Sur le site de Castennec, un promontoire vous offre une magnifique vue sur la vallĂ©e du Blavet le promontoire est Ă©galement accessible en voiture Ă  Castennec, si jamais vous ne souhaitez pas randonner mais juste profiter de la vue Vue sur le Blavet depuis le promontoire de Castennec 200m aprĂšs le promontoire, sur votre gauche en remontant vers le centre de Castennec, un sentier escarpĂ© sur la fin descend Ă  travers bois vers le Blavet et notamment nous mĂšne au site de la Chapelle St Gildas RĂ©crĂ©atiloups ne peut ĂȘtre tenu responsable d’accident survenu sur le circuit. Et pour d’autres idĂ©es de randonnĂ©es en Centre Morbihan, c’est ICI AccĂšs Avis clients

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  • mange et bois car le chemin est long