Quand elle a réalisé sa présence, déjà il était trop tard. Il l’avait choisie. Mais elle ne le savait pas. Il n’avait pas l’air menaçant malgré son allure un peu sauvage. Il était immobile sur le macadam mouillé, insensible à la morsure du froid et aux dards de la pluie. La première chose qui intrigua l’innocente fût ce regard noir et fixe qui ne se détournait jamais. Peut-être a-t’il faim, pensa l’innocente. Et elle poursuivit son chemin à -travers le parking, sautant d’une flaque de lumière à une autre flaque de lumière, blême et mouillée, sous le tronc métallique des grands lampadaires. Tictictic. Le bruit des griffes sur le goudron lisse. Un rythme lent, comme celui d’un métronome, trop régulier. L’innocente s’arrête, se retourne. Le chien s’immobilise, la fixe à nouveau. Qu’est-ce qu’il me veut, cet animal ? se demande l’innocente qui, en son for intérieur, commence à ressentir les premiers étranglements du nœud dans son ventre. Elle respire une fois, deux, profondément, trois, quatre, puis reprend sa marche à reculons. Tictictic. Le chien ne la lâche pas. Il ne lâche jamais ses proies. Tictictic. Le nœud se resserre, le ventre fait mal, l’innocente accélère un peu. Le chien aussi. Tictictictic. Un lampadaire grésille puis s’éteint, une flaque de lumière blême et mouillée se dilue dans l’eau de pluie. Laisse-moi s’il-te-plaît, va t’en ! lance l’innocente au molosse qui se rapproche, qui accélère encore. L’innocente sent maintenant pleinement le danger, ça a un goût de métal rouillé dans sa bouche, impossible d’avaler sa peur sans se mettre à vomir. Le chien retrousse ses babines, grogne un peu pour exciter sa proie, il se sait en avantage car il connaît l’issue. L’innocente se retourne et se met à courir, courir, son sac serré contre son ventre qui fait si mal, ses cheveux collés à son front par la pluie. Le chien est satisfait, il obtient toujours ce qu’il veut et l’obtiendra, une fois de plus, ce soir-là . Trois bonds souples, la mâchoire s’écarte, les crocs libérés de leur prison de chair s’enfoncent dans la gorge tiède, percent la surface, l’étau se resserre, implacable. Quand il est satisfait le molosse s’en va, tictictic, comme il est venu, sans faire de remous, sans se matin le soleil se lève sur un tas de chair et de sang coagulé. Le parking est Sali, il faudra nettoyer ça. Les citadins sont dégoûtés et se pincent le nez en détournant le regard. L’innocente n’a plus rien d’une innocente à leurs lumière lui fait mal aux yeux. Le tas de chair et de sang dénoue ses membres, teste les articulations. Tout semble fonctionner. Approximativement. Le tas sait qu’il sera capable de marcher, mais à vrai dire il ne s’en sent ni la force ni l’envie. Le tas se retasse sur lui-même, forme une boule, un amas répugnant à regarder. D’ailleurs les passants le regardent avec horreur et mépris. Il y en a même qui lui crachent dessus. Petite salope », c’est ce qu’on dit au tas qui gît là parterre. Le tas ignore pourquoi on le traite de cette manière, et puis il ne se souvient pas bien de ce qui s’est passé. A-t’il fait quelque chose de mal ? Le sang sur ce qui reste de sa gorge à séché et tombe en poussière. Une vieille femme avec une canne pousse le tas du pied en lui jetant des regards haineux. Chienne », qu’elle dit. Le tas hésite entre rire et pleurer. Chienne, comme la femelle du chien, cette sale bête qui a transformé l’innocente en tas ; cette vieille insinue à peine qu’ils sont de la même espèce, le chien et le tas. C’est drôle. Très drôle. Et affreusement triste aussi. Le tas se secoue un peu, effrite le sang sec qui colle partout, se recompose en forme d’humaine ou de quelque chose d’approchant, allonge ses membres de chiffon et se lève. Tous ces gens en forme de gens tirent des têtes de chiens quand ils voient cette humaine en forme de tas qui tombe d’un pied à l’autre plus qu’elle ne marche, traînant un sac tout foutu. Le tas a envie de vomir. Le goût de ferraille rouillée est omniprésent. Le tas gémit un peu, il a mal même à des endroits dont il ignorait l’existence. T gueule » lui disent les passants, molestés par la plainte inaudible. Alors le tas se tait et se met à penser très fort. Il se forme sous son crâne une idée, qui éclate comme une bulle de savon avant de réapparaître, plus grosse, plus consistante. Plof ! ». La bulle-idée éclate à nouveau et se reforme comme par magie. L’idée est rouge et a un goût de viande crue. Et sent la fumée, allez savoir pourquoi, la fumée toxique du charbon industriel. Le tas la savoure comme s’il n’avait jamais eu de meilleure idée. La hume. La déguste. L’admire. Le tas est ravi, absolument ravi de son idée. Cette nuit et toutes les suivantes, roulée en boule, l’humaine en forme de tas rêve à l’idée, se nourrit et s’abreuve de l’idée. Au point que sa chair se met à rétrécir et rétrécir encore, transformant le tas humain en squelette humain. Un matin le squelette se lève, se regarde, s’horrifie à sa seule vue et décide que le moment de réaliser l’idée est venu. Tuer le chien. Lui briser la mâchoire. Lui arracher les crocs qu’il lui a plantés dans la peau, l’ouvrir en canal pour lui arracher ses tripes palpitantes et puantes et l’étrangler avec. Avec les nuits d’insomnies le squelette a eu encore pleins d’autres bonnes idées, mais il se dit qu’il verra bien le moment venu, dans le feu de l’action. Il le fera à l’instinct. Peut-être quand même qu’il lui arrachera la langue et les yeux avec ses propres dents, qui sait ? Le squelette se sent très inspiré. Le manque de sommeil le rend lucide d’une manière qui l’effraierait s’il n’était pas trop fatigué pour s’en rendre compte. Il est au bout du rouleau. S’il ne tue pas le chien il ne trouvera plus jamais le sommeil, pense-t-il. Question de survie, n’est-ce pas, prétexte le squelette qui sent comme des braises rougeoyer dans son estomac et ses squelette s’arme d’un lourd bâton. D’un couteau de cuisine très tranchant. De son courage. Respire fort. Le courage lui file entre les doigts comme du sable d’un lac de montagne. Sueurs froides, nœud qui se serre à nouveau. Le squelette abandonne le bâton, le reprend, laisse le couteau, hésite. Tuer le clébard à mains nues, voilà qui serait vraiment bon. Les dents du squelette grincent, ses poings se serrent dans un réflexe involontaire. Armé de sa seule haine, le squelette sort en chasse. Cette sale bête ne peut pas être bien loin. Le squelette s’imagine pouvoir sauver une autre innocente, lui éviter de subir le même sort, la sortir indemne des mâchoires du molosse avant qu’elle ne soit transformée en tas de chair, puis en squelette avide de vengeance. Le squelette parcourt la ville, l’air hagard. Les passants s’écartent en lui jetant des regards mauvais. A cette heure-ci la ville est pleine de gens et de chiens. Des tas de chiens, Différents et à la fois très semblables au Chien que le squelette recherche. Il ne se souvient pas avoir déjà vu autant de clébards dehors, ou alors il ne les remarquait pas du temps ou il était une innocente. Certains chiens regardent bizarrement le squelette, l’air de se dire que, s’il n’y a plus de gorge à saccager, il pourrait être amusant de ronger ses os. Plusieurs fois le squelette croit voir le Chien, s’apprête à bondir les ongles en avant, mais au dernier moment il réalise que ce n’est pas le bon chien. Ce n’est qu’un sale cabot plein de puces, une bestiole qui mérite sûrement le même sort que le Chien pour avoir sans nulle doute commis les mêmes atrocités sans ciller, mais ce n’est pas le Chien. Le courage du squelette quitte sa mâchoire, dégouline le long de ses bras, s’égoutte du bout de ses doigts et reste vaguement collé à ses chaussures usées. En s’effilochant, la haine à laissé un désespoir tout troué sous le crâne su squelette. Alors seulement il les voit. D’autres squelettes, d’autres tas de chair, d’autres poupées de chiffons, vivantes mais pas vraiment, des créatures qui fonctionnent approximativement sans vivre correctement. Des êtres qui ont perdu quelque chose un soir, quelque part, sur un parking, au coin d’une rue, dans un garage sous-terrain, dans la sécurité de leur chez-eux, volé par un chien inconnu, par le chien du voisin ou parfois par ce bon vieux Médor, l’ami de toute une vie. Trop de chiens à massacrer. Trop de coupables. Le squelette n’en revient pas. Constat désespérant, la terre est peuplée de chiens, de gens désagréables et de tas amochés. Un chien de moins, qu’est-ce que ça changerait ? Même si c’était le Chien. Il y en a squelette rentre chez lui. Il a faim. Il en a marre d’être un squelette. Il veut à nouveau ressembler à peu près à une écrit ce texte le d'après un poème que j'avais écrit puis jeté quand j'avais 17 ans, c'est-à -dire 2 ans après avoir été violée, le temps qu'il m'a fallu pour cesser de nier ce qui s'était passé et pour commencer timidement à en parler, ou plutôt à y faire allusion. La fin est plutôt pessimiste, c'était l'humeur du moment. Je ne crois plus qu'il faille vivre sa vie en tentant d'oublier un événement aussi bouleversant. Je crois qu'il faut se battre pour que le monde soit un peu plus rempli de gens souriants qui ont vaincu leurs démons. Je crois que ça en vaut la peine.
Chezla chatte, l’ovulation est déclenchée par la saillie et elle a lieu 48 à 72 heures plus tard. La durée de la gestation est de 63 à 68 jours. Attention : Une chatte peut très bien se reproduire avec son père, son frère, etc. Nous vous recommandons de stériliser rapidement les chatons d’une portée si vous ne souhaitez pas qu
Vousdevez faire s'accoupler un chien heureux, sûr de lui et obéissant lorsqu'il est autant avec les hommes qu'avec les autres animaux. 9. Faites passer un test de la brucellose à votre chien. La brucellose est une infection bactérienne qui peut éventuellement provoquer la stérilité chez les deux sexes [12] .
Laleishmaniose : une maladie qui fait peur mais qui se traite ! La leishmaniose est une maladie dite Méditerranéenne, qui sévit principalement sur le pourtour méditerranéen, l’Espagne, la Corse, l’Italie, et de plus en plus le sud de la France. Mais en raison du réchauffement climatique, on la rencontre maintenant dans des régions
Aprèsla saillie de la chienne, vous pourrez juste observer une prise de poids très minime en gestation à partir de la 3ème ou 4ème semaine. Vous pourrez aussi évaluer le grossissement des tétines qui gonflent après la saille de la chienne. Observez aussi son comportement qui va se modifier. Elle va manger plus et va avoir des envies de
D Dem30ng. 08/08/2011 à 04:50. ce n'est que l'expression de l'ascension sociale de votre chienne dans la hiérarchie, puisque dans la meute sauvage, seule la femelle alpha, la dominante, a le droit d'etre saillie. Ca ne prouve pas qu'elle soit gestante, ca prouve juste qu'elle a gravit des échelons dans la hiérarchie, et qu'elle a les
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elle se fait saillir par son chien