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Vous ĂȘtes ici Publie le 06 FĂ©vrier 2017 1641 Voici un quiz rapide pour tester vos connaissances sur la discrimination au travail. Si vous avez moins de la moitiĂ© des rĂ©ponses de correcte, n'hĂ©sitez pas Ă consulter notre fiche pratique. Bon quiz !
Tous les employeurs du QuĂ©bec doivent prendre des mesures pour prĂ©venir la violence conjugale au travail. Ces mesures doivent notamment permettre dâidentifier les risques et dâĂ©liminer les dangers. En quoi consistent-elles concrĂštement? Quelles seraient les consĂ©quences dans le cas dâun non-respect? Tout dĂ©pend quelles lois rĂ©gissent le milieu de travail La plupart des personnes salariĂ©es au QuĂ©bec travaillent dans des milieux rĂ©gis par des lois provinciales. Cependant, certaines personnes sont exclues de lâapplication de ces lois. Elles sont alors gĂ©nĂ©ralement rĂ©gies par les lois fĂ©dĂ©rales. Câest notamment le cas des salariĂ©s du gouvernement fĂ©dĂ©ral,des banques sauf les caisses populaires,des stations de radio ou de tĂ©lĂ©vision, des entreprises de transport interprovincial,des ports, des entreprises de tĂ©lĂ©communication, des Ă©lĂ©vateurs Ă grains, des conseils de bande, des chemins de fer qui traversent les frontiĂšres provinciales ou internationales, des entreprises de tĂ©lĂ©communication ex rĂ©seaux de tĂ©lĂ©phone, Internet, des entreprise dâextraction et de transformation de lâuranium ou dâĂ©nergie nuclĂ©aire. Les milieux de travail rĂ©gis par les lois provinciales Lâemployeur dâun milieu rĂ©gi par les lois provinciales doit identifier les risques et Ă©liminer les dangers sur les lieux du travail. Dans ce contexte, le lieu de travail » inclut, entre autres les alentours du lieu de travail, comme le stationnement rĂ©servĂ© aux employĂ©s,le domicile de la personne qui travaille de la maison. Identifier les risques Les employeurs doivent identifier les risques Ă la santĂ© et Ă la sĂ©curitĂ© du personnel sur les lieux de travail. Ces risques pourraient inclure les risques de violence conjugale. Ils peuvent ĂȘtre consignĂ©s dans un programme de prĂ©vention ou dans un plan dâaction. Lorsquâils procĂšdent Ă cet exercice, les employeurs doivent respecter la vie privĂ©e de leur personnel lorsquâils identifient les risques de violence. Ainsi, les employeurs ne peuvent pas enquĂȘter sur la vie privĂ©e des membres du personnel ou leur poser des questions intrusives. Ăliminer les dangers AprĂšs avoir identifiĂ© les dangers sur les lieux de travail, les employeurs doivent prendre des mesures afin de les Ă©liminer. La loi ne dĂ©finit pas clairement quelles mesures doivent ĂȘtre prises pour protĂ©ger les membres du personnel victime de violence conjugale dans les milieux de travail. En revanche, la Commission des normes, de lâĂ©quitĂ©, de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© au travail CNESST a publiĂ© une liste dâexemples de mesures que les employeurs peuvent prendre pour respecter leurs obligations Violence conjugale, familiale ou Ă caractĂšre sexuel CNESST. Les employeurs peuvent aussi sâinspirer des mesures imposĂ©es aux employeurs des secteurs fĂ©dĂ©raux. Les milieux de travail rĂ©gis par les lois fĂ©dĂ©rales Tel quâĂ©noncĂ© ci-haut, plusieurs personnes travaillent dans des milieux de travail rĂ©gis par les lois fĂ©dĂ©rales. Leurs employeurs doivent identifier les risques de violence, comme dans toute autre milieu de travail. Cependant, des obligations supplĂ©mentaires sâajoutent Ă eux ils doivent notamment offrir de la formation, mettre en place une politique de prĂ©vention et mettre des ressources dâaide et de soutien Ă la disposition du personnel. Identifier les risques Lâemployeur doit identifier ce qui augmente les risques de violence dans son milieu de travail. Pour ce faire, lâemployeur prend en compte certaines choses, comme les mesures dĂ©jĂ en place,les rapports dâincidents de violence sur les lieux travail, les conditions de travail du personnel,les circonstances externes au travail, comme la violence vĂ©cue par le personnel Ă la maison et susceptible de donner lieu Ă de la violence au travail,lâamĂ©nagement physique du lieu de travail, par exemple la possibilitĂ© de quitter les lieux facilement en cas dâurgence. Lâemployeur doit collaborer avec ses reprĂ©sentants ou ses comitĂ©s en matiĂšre de santĂ© et sĂ©curitĂ© pour identifier les risques. Consultez le site Web du gouvernement du Canada pour en savoir plus. Offrir de la formation Lâemployeur doit ĂȘtre formĂ© sur la violence dans le lieu de travail. Il doit aussi offrir de la formation au personnel. La formation doit notamment expliquer comment reconnaĂźtre, rĂ©duire et prĂ©venir la violence dans le lieu de travail,comment rĂ©agir en cas de violence dans le lieu de travail. Les nouvelles personnes employĂ©es doivent suivre la formation maximum trois mois aprĂšs leur arrivĂ©e. Câest aussi le cas pour celles qui assument de nouvelles fonctions pour lesquelles un risque de violence est plus Ă©levĂ©. Lâemployeur doit mettre Ă jour la formation dĂšs que nĂ©cessaire, et au minimum une fois tous les trois ans. Tout le personnel doit suivre la formation Ă nouveau lorsquâelle est modifiĂ©e. Mettre en place une politique de prĂ©vention Lâemployeur doit Ă©laborer une politique de prĂ©vention du harcĂšlement et de la violence dans le lieu de travail. Celle-ci doit inclure plusieurs Ă©lĂ©ments, par exemple les facteurs de risques prĂ©sents dans le milieu de travail,les coordonnĂ©es de la personne qui reçoit les tĂ©moignages de violence conjugale,les mesures de protection de la vie privĂ©e lors dâun incident de violence. De plus, la politique doit contenir un rĂ©sumĂ© des formations offertes en lien avec la violence dans le lieu de travail,des mesures dâurgence Ă mettre en Ćuvre en cas de danger immĂ©diat,des recours Ă la disposition des membres du personnel victimes de violence au travail. Cette politique doit ĂȘtre mise Ă la disposition du personnel. Elle doit ĂȘtre mise Ă jour quand un Ă©lĂ©ment doit ĂȘtre modifiĂ© ou sâil sâest Ă©coulĂ© trois ans depuis la derniĂšre mise Ă jour. Le Gouvernement du Canada rend dâailleurs disponible un exemple de politique de prĂ©vention sur son site Web. Mettre les ressources dâaide et de soutien Ă la disposition du personnel Le personnel doit avoir accĂšs aux coordonnĂ©es de diffĂ©rentes ressources dâaide en matiĂšre de violence conjugale qui sont offertes dans leur rĂ©gion, par exemple les ressources mĂ©dicalesles ressources psychologiques, les autres services de soutien, comme des maisons dâhĂ©bergement pour femmes victimes de violence conjugale et les lignes dâĂ©coute. Les consĂ©quences de ne pas agir Si lâemployeur contrevient Ă ses obligations, il risque notamment de Faire lâobjet dâune inspection ou dâune enquĂȘte,Recevoir un avis de se conformer dans un dĂ©lai prĂ©vu,Ătre obligĂ© de payer une amende. Le milieu de travail peut aussi ĂȘtre directement affectĂ© lorsquâune personne est victime de violence conjugale. Ăducaloi a dâailleurs dĂ©veloppĂ© une formation sur ce sujet, disponible ici La violence conjugale rĂŽle et obligations lĂ©gales des milieux de travail Apprentissage en ligne Ăducaloi
Pourassumer leurs nouvelles responsabilitĂ©s, les employeurs peuvent compter sur ce guide complet qui traite de tous les aspects de la gestion en les illustrant de nombreux exemples. LâAUTEUR : FondĂ© en 1980, le GROUPE DâAIDE ET DâINFORMATION SUR LE HARCĂLEMENT SEXUEL AU TRAVAIL conseille les entreprises intĂ©ressĂ©es Ă implanter ou
VIE DE BUREAU - Nous risquons tous d'y ĂȘtre confrontĂ©s un jour. Les consĂ©quences sur un plan psychique peuvent s'avĂ©rer insoutenables stress, burn-out, angoisse, dĂ©pression, troubles psychosomatiques, etc. Les consĂ©quences professionnelles Ă©galement. Nous risquons tous d'y ĂȘtre confrontĂ©s un jour. Les consĂ©quences sur un plan psychique peuvent s'avĂ©rer insoutenables stress, burn-out, angoisse, dĂ©pression, troubles psychosomatiques, etc. Les consĂ©quences professionnelles Ă©galement dĂ©mission, baisse des performances cognitives, Ă©puisement, etc. S'il n'existe pas Ă proprement parler de psychopathologie du harceleur et qu'un grand nombre de structures psychiques sont susceptibles d'emprunter cette forme dans certaines circonstances, la littĂ©rature et l'expĂ©rience cliniques nous enseignent la rĂ©gularitĂ© de modalitĂ©s comportementales spĂ©cifiques Ă la personnalitĂ© harcelante. J'en propose 11, hĂ©las non exhaustifs. 1 Elle ne respecte pas sa fonction, son rĂŽle, son statut. La collĂšgue qui vous convoque pour vous faire part de ses griefs Ă votre encontre, le cadre qui vous impose une pratique incomprĂ©hensible quand votre domaine d'exercice ne relĂšve aucunement de sa compĂ©tence...La personnalitĂ© harcelante se voit rarement assurĂ©e dans son identitĂ© professionnelle, peut-ĂȘtre parce qu'elle a Ă©tĂ© propulsĂ©e Ă un poste pour lequel elle n'avait pas les compĂ©tences, peut-ĂȘtre parce qu'elle ne parvient pas Ă rĂ©aliser ses propres tĂąches et objectifs, peut-ĂȘtre encore parce qu'elle n'arrive pas Ă obtenir la reconnaissance qu'elle souhaiterait ou qu'elle craint d'ĂȘtre dĂ©masquĂ©e, peut-ĂȘtre enfin parce qu'elle a elle-mĂȘme Ă©tĂ© persĂ©cutĂ©e antĂ©rieurement par une autre personnalitĂ© harcelante. Si les "motifs" manifestes semblent nombreux, sur un plan latent la faille narcissique, non reconnue consciemment par le sujet harceleur, s'avĂšre le premier vecteur de ses passages Ă l'acte...dont un autre finit toujours par faire les frais. Comprenez bien que harceleur a besoin du harcelĂ©, en l'attaquant psychiquement, il se rĂ©assure narcissiquement recours Ă l'identification projective "je place en toi ce que je n'aime pas en moi, en te dĂ©truisant je m'en dĂ©barrasse". 2 Elle mĂȘle en permanence le registre professionnel et le registre personnel. Elle peut vous parler de votre coupe de cheveux ou de son week-end, de ses goĂ»ts ou de ses dĂ©goĂ»ts, vous interroger sur votre vie familiale...Et, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, vous ne savez pas quoi lui rĂ©pondre! Dans les premiers temps, c'est pourtant cette attitude qui pouvait la faire paraĂźtre sympathique et humaine. Mais par la suite, cette posture fonde votre calvaire car lorsqu'elle vous attaque, la personnalitĂ© harcelante peut vous reprocher des faits qui n'ont plus aucun rapport avec votre travail mais fondĂ©s plutĂŽt sur une apprĂ©ciation de votre personne, de votre façon de vous habiller, de parler...de penser. Cet abord de l'autre est rĂ©vĂ©lateur de la confusion de son identitĂ© professionnelle et de son impossibilitĂ© Ă prĂ©server la vĂŽtre, Ă accepter vos limites, ainsi que de sa difficultĂ© Ă respecter le cadre de travail, c'est-Ă -dire la Loi concrĂšte mais aussi symbolique qui vient structurer et mĂ©diatiser les relations intersubjectives sur le lieu de travail. 3 Ses humeurs influent sur sa conduite. En vous rendant sur votre lieu de travail, une boule au ventre et des questions "Dans quel Ă©tat la retrouverai-je aujourd'hui? Sera-t-elle de bonne humeur pour que je puisse passer une journĂ©e supportable? Me saluera-t-elle?" Ses questions, vous ne devriez jamais vous les poser avec une personnalitĂ© non harcelante. Ses affects priment sur son travail et elle ne parvient jamais Ă laisser au vestiaire ses sentiments personnels. Pire ses angoisses se rĂ©percutent sur votre pratique et sur vos rapports, elle vous les fait "porter". Le risque Ă©tant de finir par Ă©pouser cette dynamique pathologique, d'apprĂ©cier voire d'ĂȘtre reconnaissant pour les jours de rĂ©pits oĂč le harceleur va bien, qu'il vous laisse Ă peu prĂšs en paix. En rĂ©alitĂ©, c'est l'ambivalence Ă l'Ă©gard de l'objet que vous reprĂ©sentez pour lui, et qu'il lui faut tour-Ă -tour dĂ©truire et rĂ©parer, qui dictent ses attitudes. Votre bien-ĂȘtre psychologique ne devrait jamais dĂ©pendre de l'Ă©tat Ă©motionnel d'un collaborateur. 4 Elle ne se remet jamais en cause. Jamais elle ne vous prĂ©sentera d'excuses. Jamais elle ne reviendra sur son comportement. A moins que vous ne puissiez trouver un appui sur un cadre qui lui est supĂ©rieur, auquel cas elle s'exĂ©cutera en apparence mais vous le fera payer dans l'aprĂšs-coup. Ce mĂ©canisme est d'autant plus redoutable si le harceleur est votre supĂ©rieur. Il est en effet plus aisĂ© pour vous d'interroger vos pratiques et d'identifier vos erreurs que de questionner la personne qui reprĂ©sente l'autoritĂ©, l'institution, l'entreprise...L'absence de remise en cause du harceleur dĂ©veloppe son emprise sur vous et concoure Ă faire vous une victime Ă part entiĂšre, peut-ĂȘtre mĂȘme Ă vous faire accepter les propos et les conduites les plus intolĂ©rables et injustes. 5 Elle vous attribue la responsabilitĂ© de ses erreurs. A lier au critĂšre prĂ©cĂ©dent. Exemple archĂ©typal "- Pourquoi vous ne m'avez pas corrigĂ© le dossier Dupont, - Vous ne me l'avez pas envoyĂ©, - Eh bien vous auriez dĂ» m'y faire penser, oĂč aviez vous la tĂȘte encore?". Ce procĂšs, quasiment systĂ©matique dans les situations de harcĂšlement moral et en apparence banal participe Ă la perversification de la relation professionnelle et surtout de la parole de l'autre. N'oubliez pas, pour le harceleur, vous ĂȘtes le mauvais objet, tout est votre faute, quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez. Les harcelĂ©s peuvent avoir l'impression d'ĂȘtre l'unique cible du harceleur, il arrive que ce soit effectivement le cas. 6 Elle vous demande de rĂ©aliser une action sans vous en donner les moyens. Vous devez rĂ©diger un rapport de 100 pages pour le lendemain, ĂȘtre Ă l'heure dans le service mais en passant d'abord par celui de la comptabilitĂ©, rĂ©aliser des travaux sans le moindre matĂ©riel adaptĂ©, vous dĂ©doubler...De fait, le harceleur moral entretient en permanence une aliĂ©nation professionnelle, sans tenir compte du principe de rĂ©alitĂ©. Il lui importe que vous respectiez toutes ses demandes, mĂȘme les plus absurdes, irrĂ©alisables voire contradictoires le fameux "double bind". Inconsciemment, il se peut qu'il souhaite que vous n'y parveniez pas afin de tirer une forme de jouissance latente lorsque plus tard il vous le reprochera complexe de barbe bleue. Il peut Ă©galement vous reprocher des choses qu'il encouragera chez un autre de ses collaborateurs. 7 Elle entretient un climat de menace. Mais les rĂ©alise rarement puisqu'elle a tout de mĂȘme besoin du harcelĂ© pour rĂ©gler ses conflits internes. Il est parfois question d'un chantage aux formes subtiles et si vous avez le sentiment d'en ĂȘtre victime, la premiĂšre chose Ă faire est de noter chaque propos qui vous semblerait en relever. Le climat persĂ©cutif peut tout autant se manifester dans une pression constante qui vise en parallĂšle Ă exploiter le sentiment de culpabilitĂ© du sujet nĂ©vrotico-normal "si tu ne rends pas ce dossier Ă temps, tu vas mettre toute l'entreprise en pĂ©ril". 8 Il y a des antĂ©cĂ©dents. La personnalitĂ© harcelante s'Ă©difie sur la durĂ©e et si un jour vous consultez la mĂ©decine du travail, il y a fort Ă parier que l'on vous apprenne que cette personne est "connue comme le loup blanc". C'est heureusement un critĂšre positif, la personne harcelĂ©e, dans la relation d'emprise peut finir par s'imaginer ĂȘtre vraiment le mauvais objet persĂ©cuteur que voudrait le harceleur. Par "chance ", elle rĂ©alisera bien vite qu'elle n'en Ă©tait qu'une victime parmi tant d'autres...et certainement pas la premiĂšre. 9 Elle vous atteint psychiquement et ne respecte pas votre altĂ©ritĂ©. Vous sortez en larme, les jambes tremblant d'un entretien avec elle, vous y pensez le week-end et cela dĂ©tĂ©riore vos relations avec vos proches, vous ĂȘtes comme "hantĂ©" par cette personne. AUCUN COLLEGUE NE DEVRAIT JAMAIS INDUIRE DE TELLES REACTIONS. On ne le rĂ©pĂ©tera jamais assez, chacun doit respecter l'intĂ©gritĂ© somato-psychique de l'autre, rien ne justifie de mener quelqu'un dans ses derniers retranchements et cadre doit d'abord rimer avec Ă©tayage. Quand bien mĂȘme une erreur aurait Ă©tĂ© commise, le respect et la comprĂ©hension doivent toujours l'emporter. Votre singularitĂ©, votre diffĂ©rence, est prĂ©cieuse, vous avez le droit d'avoir des opinions opposĂ©es aux siennes et vous ne devriez jamais vous sentir l'obligation de les taire pour ne pas la contrarier. Rappelons que le harceleur moral peut conduire, Ă force de fĂ©rocitĂ© psychique contre les fondations de la personnalitĂ© de l'autre, Ă des passages Ă l'acte suicidaire, Ă dĂ©truire complĂ©tement "son " objet. 10 Vos efforts aggravent le problĂšme. Votre assurance le narcissisme de vie est vĂ©cue comme une menace par la personnalitĂ© harcelante, fragilisĂ©e narcissiquement narcissisme de mort. VoilĂ pourquoi elle tente de vous briser. De plus, puisqu'elle doute de façon plus ou moins inconsciente de son utilitĂ©, votre Ă©nergie, votre dynamisme peut ĂȘtre perçue comme une menace puisqu'elle vient rompre l'isomorphisme sĂ©curitaire qui sigle son mĂ©canisme maltraitant. Il y a chez le harceleur une forme de paranoĂŻa qui nourrit sa relation en clivage avec vous. Si vous agissez comme vous agissez, Ă ses yeux c'est peut-ĂȘtre pour lui piquer son poste, pour l'humilier, pour l'isoler du reste de l'Ă©quipe...Parfois, des difficultĂ©s personnelles peuvent l'avoir conduit Ă surinvestir le milieu professionnel, tenter d'amĂ©liorer l'entreprise ou ses procĂ©dures peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme une tentative pour essayer de la changer elle, d'altĂ©rer l'espace qu'elle a finit, dans un mouvement dĂ©fensif mais pathologique, par investir comme un refuge. 11 Elle ne respecte pas la Loi. Ce critĂšre peut sembler Ă©vident mais hĂ©las il n'en est rien. Alors qu'il devrait ĂȘtre la cause principale alerte. Le harceleur veut vous faire travailler en dehors de vos heures, peut-ĂȘtre mĂȘme les dĂ©caler Ă cause d'un jour fĂ©riĂ©, il avait mis du temps Ă vous fournir un contrat de travail, il ne respecte pas les conventions collectives, tout cela vous revient maintenant que tout s'Ă©croule. La violation du cadre est le premier indice, le premier signe d'une dysfonction. On a tendance Ă les accepter car le jeu de l'entreprise ou de l'institution peut conduire, Ă tort, Ă accepter des compromis. Mais la loi est la loi et n'en admet aucun. C'est le doigt dans l'engrenage, le dĂ©but du supplice. Lorsqu'une personne porte plainte contre un harceleur, la plupart du temps elle ne rĂ©alise pas le nombre d'agressions dont elle Ă©tait prĂ©cĂ©demment la victime et il faut qu'un tiers lui apprenne que les Ă©preuves qu'elle traversait n'avaient rien de lĂ©gales, qu'elles Ă©taient mĂȘme hautement condamnables. Le harceleur ne respecte pas la loi car il pense ETRE la loi dans une dynamique purement perverse, ce qui explique son sentiment d'impunitĂ© et les propositions parfaitement aberrantes qu'il formule parfois. Il peut Ă©galement avoir trouvĂ© des complices dans l'institution, observateurs consentants qui voient mais ne font rien, par peur ou par lassitude, peut-ĂȘtre trop heureux de ne pas ĂȘtre les victimes. Le harceleur peut mĂȘme nourrir la dynamique pathogĂšne de l'institution ou de l'entreprise elles-mĂȘmes. Tous ces critĂšres n'alertent pas sur une situation de harcĂšlement et tous les harceleurs n'obĂ©issent pas qu'Ă ses critĂšres. Cependant, leur conjonction devrait vous mettre en garde. L'hypernarcissisme de masse de la sociĂ©tĂ© hypermoderne, obsĂ©dĂ©e par la performance, la brillance, la jouissance peut favoriser les comportements dĂ©viants et trop souvent les victimes des harceleurs n'osent pas rompre une dynamique mortifĂšre qu'on finit par juger "normale" parce qu'aprĂšs tout "c'est pareil ailleurs". Mais aussi par peur de perdre leur travail ou d'autres reprĂ©sailles plus graves encore le terrible "je ferai un mailing et tu ne retrouveras plus jamais du travail dans ce secteur". HĂ©las, la relation harcelante est entropique est tĂŽt ou tard, souvent trop tard, la victime s'effondre et appelle Ă l'aide. Le processus de reconstruction psychique sera d'autant plus difficile et long que la relation d'emprise aura Ă©tĂ© interrompue tardivement. La loi est pourtant intraitable et le harceleur encourt "deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende article 222-33-2 du code pĂ©nal. Si les faits ont Ă©tĂ© commis par un salariĂ©, celui-ci est, en outre passible d'une sanction disciplinaire qui peut aller jusqu'au licenciement pour faute grave." Seul l'appel Ă la loi semble une solution pour stopper l'Ă©lan dĂ©lĂ©tĂšre et pervers du harceleur qui fait vivre Ă sa victime un vĂ©ritable enfer. La dĂ©mission n'est pas une solution puisqu'aprĂšs vous, une autre cible sera trouvĂ©e, l'histoire se rĂ©pĂ©tera, encore et encore. Des associations existent pour vous soutenir. Ne soyez plus jamais victime brisez la loi du silence. Lutter contre le stress et le burnout - En pĂ©riode de crise, la pression peut s'accroĂźt sur les salariĂ©s comme sur les patrons et les managers. Dans une entreprise chacun doit redoubler d'efforts pour ne pas succomber au stress, au risque de se retrouver en situation d'Ă©puisement, ce qu'on appelle le burn-out professionnel. Si rien ne remplace une vĂ©ritable thĂ©rapie en cas de problĂšme grave, il existe nĂ©anmoins des moyens pour prĂ©venir le risque de dĂ©pression au travail, ou le rĂ©duire. Comment? C'est la vie a posĂ© la question Ă StĂ©phanie Bertholon, psychologue et auteure de Vivre mieux dans un monde stressant Odile Jacob CĂŽtĂ© manager ne pas nier les difficultĂ©s - "En ce moment, on sent que les salariĂ©s sont de plus en plus surveillĂ©s. Cela crĂ©e un rapport infantilisant avec entre les employĂ©s et leur hiĂ©rarchie, on crĂ©e de la mĂ©fiance," remarque StĂ©phanie Bertholon. La solution? "Ne pas nier les difficultĂ©s," explique-t-elle, surtout lorsque l'on renforce ses Ă©quipes. Ă Ă©viter? Le discours du "estimez-vous heureux d'avoir un boulot" qui crĂ©e une pression inutile. Bien Ă©valuer ce qu'on attend de vous - "Certaines personnalitĂ©s comme les perfectionnistes ont du mal Ă Ă©valuer ce qu'on attend d'eux," explique StĂ©phanie Bertholon. DifficultĂ© Ă dire non, heures sup pour bien finaliser son travail, certains vont trop loin au risque de l'Ă©puisement. "Il ne faut pas hĂ©siter Ă demander aux autres ce qu'ils attendent de vous," conseille la psychologue. Un autre moyen consiste Ă tĂąter le terrain en faisant des petits test vis-Ă -vis de ses collĂšgues et de ses supĂ©rieurs. CĂŽtĂ© manager bien gĂ©rer les rĂ©compenses - RĂ©compenses et autres bonus font partie des procĂ©dĂ©s qui permettent d'augmenter la motivation et la performance des salariĂ©s. Mais dans certains cas, "leur utilisation peut ĂȘtre contre-productive et favorise le risque d'Ă©puisement de certains employĂ©s," remarque StĂ©phanie Bertholon. "Les rĂ©compenses Ă©motionnelles, remercier pour un travail bien fait sont tout aussi importantes pour les membres d'une Ă©quipe," ajoute la psychologue. "Il faut trouver le bon Ă©quilibre entre rĂ©compenses financiĂšres et Ă©motionnelles." Identifier ses peurs - Personne n'est identique, certains travailleurs ont des personnalitĂ©s trĂšs fortes, d'autres pas. Avoir des peurs, des craintes est aussi normal que cela peut ĂȘtre source de stress, une angoisse souvent dĂ©lĂ©tĂšre pour le travail. "Il faut accepter et identifier ses peurs," recommande StĂ©phanie Bertholon. "Si j'accepte, je serai moins stressĂ©, il faut abandonner la lutte." Inutile de vouloir aller au feu sans arrĂȘt. Prendre une vraie pause dĂ©jeuner - "Le cerveau a besoin de ces rituels et de ces habitudes. Lorsqu'on sait que l'on va avoir une pause, on est plus calme. L'imprĂ©visibilitĂ© est facteur de stress supplĂ©mentaire," rappelle StĂ©phanie Bertholon. "Au dĂ©part, le stress nous aide, c'est un alliĂ©. Mais lorsqu'il devient trop encombrant, il faut le mĂ©nager," explique-t-elle. La solution? Une vraie pause dĂ©jeuner, en dehors de l'entreprise si possible. CĂŽtĂ© managers expliquer les sanctions - Rien de pire pour un salariĂ© que de se voir appliquĂ© une sanction sans savoir pourquoi. DĂ©classement, absence de rĂ©compense ou d'augmentation, le salariĂ© qui ne sait pas pourquoi il n'aura pas Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e retournera le problĂšme dans sa tĂȘte pour trouver l'origine de cette sanction. Autoriser et s'autoriser l'ennui - "Dans les entreprises oĂč il y a de la crĂ©ativitĂ©, il y a de l'oisivetĂ©," rappelle StĂ©phanie Bertholon. Les grandes entreprises du web Ă l'image de Google ou LinkedIn en sont l'exemple. Elles mĂ©nagent des lieux et du temps pour permettre aux salariĂ©s de s'aĂ©rer l'esprit. "Ne pas lever les yeux de son travail sans prendre de pause Ă©puise." Une Ă©vidence que la psychologue doit parfois rappeler Ă ses patients. "Le paradoxe, c'est qu'on plĂ©biscite l'ennui pour les enfants, mais certains sont incapables de se l'appliquer Ă eux-mĂȘmes," remarque-t-elle. Smartphone et laptop ces petits gestes qui font la diffĂ©rence - Inutile de le rappeler, chacun sait combien avec les smartphones le travail nous suit partout oĂč nous allons, y compris et peut-ĂȘtre surtout Ă la maison. S'il est parfois indispensable de rester joignable par tĂ©lĂ©phone, "dĂ©sactiver les notifications permet de se couper d'une partie du flux," remarque StĂ©phanie Bertholon. La psychologue rappelle cette Ă©tude qui a montrĂ© qu'un employĂ© vĂ©rifie ses emails toutes les 6 minutes 30 au bureau, sans avoir rĂ©ellement besoin. Une mauvaise habitude qui nous poursuit Ă©galement Ă la maison. "D'autres gestes simples consistent Ă laisser son tĂ©lĂ©phone chez soi avant de sortir faire les courses par exemple." Dernier petit geste utile ne pas laisser son ordinateur portable ouvert sur la table de la salle Ă manger, du bureau ou du salon. "C'est un appel Ă se remettre au travail, Ă reconnecter sans vĂ©ritable besoin," explique StĂ©phanie Bertholon. Faire une chose Ă la fois - Email, tĂ©lĂ©phone, rĂ©seaux sociaux, prĂ©paration d'une rĂ©union ou d'un rendez-vous, le multitĂąche est dĂ©sormais la rĂšgle dans de nombreuses entreprises. "C'est possible, mais cela use les batteries plus rapidement," rappelle StĂ©phanie Bertholon. "Faire une chose Ă la fois est plus Ă©cologique pour le cerveau." Conserver des activitĂ©s - Le bien ĂȘtre est une question d'Ă©quilibre. Trop de travail sans activitĂ©s parallĂšles qu'il s'agisse de sport, d'activitĂ©s familiales ou encore de cuisine nuit Ă cet Ă©quilibre. "Ces activitĂ©s permettent de se vider la tĂȘte, de penser Ă autre chose," rappelle StĂ©phanie Bertholon. Elle permettent Ă©galement d'aborder fraĂźchement un problĂšme ou une situation. Assis devant son ordinateur, on ne rĂ©pond pas aux besoins de son corps. Bien dormir et bien s'alimenter - Les troubles du sommeil accĂ©lĂšrent l'Ă©puisement, il faut donc veiller Ă son sommeil mais aussi Ă son alimentation. Sous l'influence du stress, on consomme plus d'excitants comme le cafĂ©, mais aussi de produits gras et sucrĂ©s, eux-mĂȘmes facteurs de stress. Voir le verre Ă moitiĂ© plein - Peut-ĂȘtre le plus facile Ă dire et le plus compliquĂ© Ă faire, mais il n'est jamais inutile, en pĂ©riode de stress ou d'angoisse, de se remĂ©morer ce qui a marchĂ©. "Cela nous paraĂźt inutile ou contre-intuitif parce que nous sommes conditionnĂ© dĂšs le plus jeune Ăąge Ă avoir des notes et Ă ĂȘtre Ă©valuĂ©," nuance StĂ©phanie Bertholon. "Mais cela n'empĂȘche pas d'Ă©duquer lĂ -dessus, il faut enseigner l'optimisme," conclut-elle. Ce sera bientĂŽt l'objet d'un nouvel article. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 13 Lutter contre le stress et le burnout - En pĂ©riode de crise, la pression peut s'accroĂźt sur les salariĂ©s comme sur les patrons et les managers. Dans une entreprise chacun doit redoubler d'efforts pour ne pas succomber au stress, au risque de se retrouver en situation d'Ă©puisement, ce qu'on appelle le burn-out professionnel. Si rien ne remplace une vĂ©ritable thĂ©rapie en cas de problĂšme grave, il existe nĂ©anmoins des moyens pour prĂ©venir le risque de dĂ©pression au travail, ou le rĂ©duire. Comment? C'est la vie a posĂ© la question Ă StĂ©phanie Bertholon, psychologue et auteure de Vivre mieux dans un monde stressant Odile Jacob
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